Politique
L’ONG Justicia œuvrant dans la défense des droits de l’homme appelle le gouvernement à mettre fin à ce phénomène à la base de nombreux dérapages.
Depuis que les sept partis politiques, anciens membres de la Majorité présidentielle, ont pris l’option de quitter le camp présidentiel pour rejoindre l’opposition sous le label G7, le phénomène dédoublement des partis politiques s’est renforcé au point de se dresser en obstacle sur la voie d’un processus électoral crédible. Nonobstant les diverses dénonciations des cas des dissidents qui s’arrogent gratuitement le label de leurs anciennes formations politiques, l’autorité compétente semble faire la sourde oreille. Les dossiers de plusieurs partis politiques revendiquant leur label détourné par des dissidents sans faire acte de démission, moisissent encore dans les tiroirs du ministère de l’Intérieur qui tergiverse à leur donner une suite.
Face à l’exacerbation du phénomène tendant à créer inutilement une tension sociale alors que le pays s’achemine vers la fin constitutionnelle du mandat présidentiel, l’ONG Justicia, œuvrant dans la défense des droits de l’homme, est montée au créneau pour demander aux autorités de mettre définitivement fin à cette situation notamment dans l’ex-Katanga. Dans un communiqué publié le 18 juillet à Lubumbashi, cette ONG redoute le pire au regard des affrontements devenus récurrents entre les ailes dissidentes des partis politiques dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Katanga. Les cas de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) ainsi que de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadéf) dont les dissidents continuent d’utiliser le label sans en avoir ni titre ni qualité sont patents et donnent la mesure de l’ampleur du phénomène. D’autres partis politiques membres du G7 n’ont pas échappé à la règle à l’instar de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) et du Mouvement social pour le renouveau (MSR) avec une frange dans la Majorité présidentielle et une autre dans l’opposition.
Des rixes entre les militants des partis politiques rivaux débouchent souvent sur des voies de fait portées sur certaines personnes, sans parler des blessés et des militants condamnés après passage en procédure d’urgence, constate l’ONG. Cerise sur le gâteau, certains partis politiques ont vu leur siège être saccagé à la suite de l’activisme débordant des militants des partis dissidents visiblement commandités. Pour l’ONG Justicia, tous ces cas de violation des droits de l’homme ne pourront trouver de solution que lorsque l’autorité fera cesser le dédoublement des partis politiques sur le territoire national.
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