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La réunion des environnementalistes qui se tient depuis le début de la semaine à Kigali aura laissé des souvenirs riches en événements. Comme il fallait s’y attendre, le Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (RAPAC) qui prend part à cette réunion, a procédé le mercredi 23 novembre 2016, à la présentation du dispositif "Chèque services". Un dispositif qui sera bientôt mis en œuvre, en vue de créer un marché accessible et dynamique de formation pour les aires protégées d’Afrique centrale.
Conçu par le Cabinet de consultation Shauri CC, le Chèque services s’inscrit dans un cadre global des réformes engagées par le Rapac depuis 2015.
« Le devoir que nous avons, vis-à-vis des administrateurs du Rapac, c’est de lui apporter des solutions pour améliorer la gestion et le développement de leurs aires protégées. Le chèques services est un mécanisme mis en place dans le monde économique pour permettre aux conservateurs d’accéder facilement à un certain type des financements », a précisé Omer Ntougou, Secrétaire exécutif du Rapac.
En effet, le chèque services est un mécanisme très flexible destiné essentiellement à mobiliser de petits financements, relatifs aux formations et autres besoins primaires des chefs de sites. Pour les aires protégées d’Afrique centrale, ce dispositif pourra être testé l’année prochaine dans 3 pays d’Afrique centrale.
« Il y a des financements disponibles pour essayer le système en RDC, au Congo Brazza et au Cameroun. Il sera par la suite, étendu dans toute la sous-région. Si nos administrateurs jouent le jeu, l’impératif de conservation sera beaucoup plus important que ce que nous avons aujourd’hui », pense Omer Ntoungou.
Selon les spécialistes, ce dispositif devra simplifier les tâches et responsabiliser davantage les gestionnaires des aires. Car explique-t-on, ce mécanisme permettra aux conservateurs d’avoir d’un côté, le catalogue de formations. Et de l’autre, un petit budget qu’ils doivent faire correspondre à ce catalogue en fonction de leurs besoins préalablement identifiés.
Guillaume Soto, initiateur de l’étude qui a mené à la mise en place dudit dispositif, soutient que le chèque services se veut un alternatif qui mettra en contact les prestataires locaux, les partenaires techniques et les aires protégées. Et de ce fait, le chèque services contribuera au développement du marché local de l’accompagnement avec des flexibilités beaucoup plus intéressantes.
« Beaucoup d’opportunités d’affaires que devraient saisir les prestataires locaux sont orientées vers l’extérieur. Les partenaires techniques ont plus confiances aux prestataires internationaux qu’aux locaux. Ceci présente un manque à gagner pour cette main d’œuvre locale susceptible d’apporter un coup de pouce au développement des aires protégées. Grace au chèque services, il est possible de renverser cette tendance et favoriser un climat de confiance mutuelle entre les partenaires techniques et les prestataires locaux », a-t-il renchéri.
Le chèque services vient s’ajouter aux autres mécanismes de mobilisation de fonds déjà mis en place par le Rapac, dans le cadre de la redynamisation de ses activités.
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Omer Ntougou, Secrétaire exécutif du Rapac