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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Musique

Que reste-t-il de Tabu Ley 3 ans après sa mort ?

2016-11-30
30.11.2016 , Kinshasa
2016-11-30
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30 novembre 2013-30 novembre 2016, voilà 3 années viennent de passer depuis que le « Seigneur » de la musique congolaise s'en est allé.

Difficile de compter l'héritage éloquent que l'illustre disparu a légué à la génération actuelle, car très nombreux.

Tabu Ley, qui a quitté le monde des vivants à 73 ans suite à une maladie en Belgique vers la fin de l'année, a fait une école dont feu Papa Wemba, feu Kester Emeneya, JB Mpiana...  sont parmi les élèves les plus assidus.

Né en République démocratique du Congo le 13 novembre 1940 à Bagata dans la province du Bandundu (actuelle province du Kwilu) Pascal Emmanuel Tabu devenu Seigneur Ley est décédé 17 jours après qu’il a totalisé 73 années de vie sur terre.

Rappel historique

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A l’exemple de bon nombre d’enfants de sa génération, Pascal Emmanuel Tabu Ley se fraye la voie dans des chorales des églises et des écoles.

Son tremplin, c’est lorsqu’en 1956, il prend part à une séance d’enregistrement avec l’orchestre African Jazz de Joseph Kabasele dit Grand Kalé.

Au lieu de servir d’une simple vache-laitière à Grand Kalé auprès de qui il a cédé plusieurs de ses œuvres, le guitariste Nicolas Kasanda wa Mikalayi dit Docteur Nico, la voix la plus écoutée de Grand Kalé, a pesé son poids afin de convaincre ce dernier à engager le jeune Pascal Emmanuel Tabu Ley comme musicien actif de l'African Jazz.

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Adieu la carrière de fonctionnaire et vive la profession musicale

Loin du disfonctionnement, le Grand Kalé l’engage dans l’orchestre African Jazz. Tabu Ley qui se révèle un auteur-compositeur infatigable écrit ses nombreuses chansons dont le tube « Keliya ». Un succès planétaire.

En 1963, suite à une incompréhension, Tabu Ley et Dr Nico Kasanda quittent le groupe African Jazz pour aller mettre sur pieds l’orchestre African Fiesta. Là aussi suite à un complexe de leadership, cette formation musicale n’aura pas vraiment longue vie et sera scindée en deux : African Fiesta Sukisa pour Dr Nico tandis que Rochereau prendra l’aile African Fiesta 66 ou Africa Fiesta Flash avant d’être rebaptisé African Fiesta National.

Les mérites

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Parmi les hauts-faits qui ont marqué sa carrière musicale, Tabu Ley qui revendiquait la paternité de plus de 3.000 titres en plus de plus de 40 ans de carrière musicale, peut se vanter d’avoir été le premier artiste africain, en 1970, à s’être produit chez Bruno Coquatrix à l’Olympia de Paris. Et, du côté progéniture, de son vivant, il confirmait à ses proches dont Kikim Kinguza, d'avoir une centaine d'enfants.

L'exil

Quand l’année suivante, le Président Mobutu rebaptise le pays Zaïre et exige que chacun prenne un nom « authentiquement zaïrois », Rochereau se fait appelé Tabu Ley. Il change aussi à cette époque le nom de son orchestre qui devient depuis lors Afrisa international.

En 1977, Tabu Ley dirige l’Orchestre National du Zaïre, ONAZA, l’un de deux ensembles dont l’un était dirigé par Franco Luambo Makiadi qui représente le pays au FESTAC à Lagos.

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Survint à ce moment une brouille pour Tabu Ley juste au moment où il était boss dune célèbre boîte de nuit de l’époque à Kinshasa connue sous l’identité de « Type K ».

Tabu Rochereau n’émettant pas sur les mêmes longueurs d'ondes que Mobutu, s’exile aux Etats-Unis puis en Belgique.

"Le glas a sonné"

En 1993, sa chanson « Le glas a sonné » est censurée. « Les paroles véhiculaient des valeurs anti-Mobutu et elles ont fait des émules. Quelques années plus-tard, Mobutu tombait. Le sens de ce titre révélait qu'il était temps de ne plus avoir peur des dictateurs, de dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Il est temps que la dictature s’en aille et pour cela de faire appel aux esprits de Lumumba et de tous les anciens politiciens progressistes.

A la chute du régime en 1997,  Tabu Ley rentre en République démocratique du Congo et s’investit dans la vie politique tout en gardant un pied dans le monde artistique.


Co-fondateur du « Rassemblement Congolais pour la Démocratie », RCD, il sera ministre, député et en 2005, vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Tabu et Youssoupha Ley, dernière signature ! Et plus rien

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En juillet 2008, peu de temps après avoir représenté la RDC au Festival mondial de musique de Varadero à Cuba, il est victime d’un Accident vasculaire cérébral. Une rumeur annonçant sa mort dans une clinique bruxelloise où il est en soins circule. La fausse nouvelle est vite démentie. Après avoir enregistré un titre remix avec son fils Youssoupha, quelques jours après, il sera décoré à Kinshasa « Chevaliers des ordres nationaux » et deux avenues rebaptisées en son nom.

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C'est le samedi 30 novembre 2013 dans la matinée la nouvelle de la vraie mort de Tabu Ley est tombée.

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Au-delà des cérémonies funéraires grandioses  organisées à Kinshasa, rien de concret n'est fait au niveau gouvernemental pour pérenniser vivement toutes les œuvres de cet artiste dont le succès dépasse les frontières africaines. Cette situation fait désormais une école. C'est à dire ;  juste après la mort d'un artiste congolais célèbre, il est organisé des hommages grandiloquents, et juste après, l'enterrement, tout est mis en terre.

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CRBK @NA75Y2G   Message  - Publié le 30.11.2016 à 20:01
Les autorités congolaises ne savent pas sauvegardent la mémoire et les oeuvres de ses fils. Elles sont trop distraites et s'occupent plus de leur ventre que des oeuvres qui donnent la valeur à la culture congolaise

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Nsaki-Madeso Musaka @8JLUWPD   Message  - Publié le 30.11.2016 à 18:38
En 1993, sa chanson « Le glas a sonné » est censurée. « Les paroles véhiculaient des valeurs anti-Mobutu et elles ont fait des émules. Quelques années plus-tard, Mobutu tombait. Le sens de ce titre révélait qu'il était temps de ne plus avoir peur des dictateurs, de dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Il est temps que la dictature s’en aille et pour cela de faire appel aux esprits de Lumumba et de tous les anciens politiciens progressistes. C'est ça l'héritage laissé par Rochereau Tabu Ley à son peuple : "maintenir la pression sur le dictateur JKK pour le bouter dehors comme Mobutu".

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