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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Politique

Crise politique en RDC: malgré l'Accord, un pays dans l'expectative

2017-01-19
19.01.2017
2017-01-19
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Promotion du Dialogue national, 23 janvier 2016 (@ Germain Katomba kambinga, Twitter)

Alors que le président Kabila est toujours là, la RDC doit de nouveau faire face à ses contradictions politiques et ses incertitudes sociales et économiques.

« On a été déçus quand on a appris que Joseph Kabila allait rester au pouvoir encore pendant un an, mais bon, on s'y est fait. On observe les politiques et on verra après », soupire, un tantinet amer, Alain, un habitant de Lemba, une des communes populaires de Kinshasa. À l'évidence, bien des Congolais, à l'instar d'Alain, ont eu du mal à avaler la pilule. Car à la place d'un carton rouge, c'est une prolongation d'un an à la tête du pays qui a été accordée au président Joseph Kabila, dans le cadre de l'accord signé le 31 décembre 2016 entre l'opposition regroupée autour du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, présidé par Étienne Tshsekedi, et des membres de la Majorité présidentielle, sous l'égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). En outre, les dernières négociations de l'accord politique portant sur « les arrangements particuliers » avançant à petits pas, la question de savoir si le Rassemblement aurait dû aller négocier avec le régime de Kabila ou non, reste posée.

« Éteindre le feu et faire passer la pilule »

Le président de la Cenco, Marcel Utembi, signant "l'accord de la Saint-Sylvestre" en sa qualité de témoin (© R. Kitsita Ndong)

Sur ce plan, Thierry Nlandu, professeur à l'Université de Kinshasa et consultant, est formel : « On était dans un processus de mobilisation populaire qui allait aboutir et mettre fin à un système. Mais ce mouvement, semblable à celui du Burkina Faso qui a chassé Blaise Compaoré, a fait peur. On a brandi le spectre du chaos et face à cette menace, toutes les forces politiques sont entrées dans le jeu. Mais les Congolais vivent le chaos au quotidien depuis des années.

On veut sauver la paix, mais il n'y a pas de paix depuis vingt ans. Dans l'est de la RDC, c'est la guerre avec arme et dans l'ouest, c'est une guerre sans arme. La situation sociale est telle que personne n'est en paix. On a l'impression que l'Église catholique n'a eu pour rôle que d'éteindre le feu et de faire passer la pilule. C'est comme si cette grande puissance ne voulait pas d'un soulèvement populaire qui mettrait fin à un régime comme celui-ci. »

Pour d'autres, l'accord est une victoire de la population, du Rassemblement et de la Cenco. « C'est la première fois qu'une opposition arrive à faire plier un régime en place en Afrique centrale », relève ce professeur de médecine de l'université de Lubumbashi. Pour Francis, un analyste politique congolais, la négociation était inévitable. « Les intérêts locaux, nationaux et étrangers sont si imbriqués que la seule option qu'il fallait prendre était une solution négociée. À Kinshasa, un mouvement populaire aurait peut-être pu obtenir le départ de Kabila mais rien ne prouve que l'opposition aurait pris le pouvoir. Il est difficile d'évaluer le coût de la violence et de son bénéfice éventuel et de prévoir qui aurait pu gagner dans cette affaire. »

L'opposition choisit finalement la négociation

Pour Jean-Jacques Wondo, expert et analyste des questions politiques et sécuritaires de la RD Congo et de sa région, si l'opposition avait pu faire l'économie d'une négociation, elle aurait montré sa position bien avant le 19 décembre 2016. Toutefois, deux problèmes ont, selon lui, fragilisé ces négociations. Primo, ces pourparlers ont débuté trop tôt. « Kabila avait peur de l'échéance du 19 décembre et d'un soulèvement populaire. Il aurait fallu le laisser mariner jusqu'au 31 décembre, tout en sachant qu'on finirait par des négociations. Ce qui aurait permis à l'opposition de négocier en position de force », assure Wondo.

Secundo, l'absence de stratégie s'est doublée d'un déficit de communication. Avant le 19 décembre, le Rassemblement a encouragé la population à descendre en masse dans la rue pour indiquer à Kabila que le respect de la Constitution est sacré. Jusqu'à cette date, le ciment entre le Rassemblement et la population était solide. Il a commencé à se lézarder quand l'opposition a pris une autre direction.

« Le 19 décembre, jour symbolique, la population s'attendait à ce que les politiciens l'accompagnent dans son mouvement, mais cela n'a pas été le cas. Le Rassemblement a opté pour la négociation, brisant ainsi le « gentleman's agreement » qu'il avait scellé tacitement avec la population et il n'a pas expliqué clairement à cette dernière le pourquoi de sa nouvelle tactique », analyse Wondo.

Du coup, la population, désorientée, est dans l'expectative et ne sait plus à quels saints se vouer. « Elle se demande ce qui se passe dans les négociations en cours, et si le respect de la Constitution qui doit aboutir à l'alternance politique est bien toujours au centre des préoccupations des politiques. »

Les défis politiques face aux multiples menaces

"Table ronde" du vendredi 30 decembre 2016 finalisant les derniers points de l'accord

Aujourd'hui, le Rassemblement doit relever deux grands défis que sont l'organisation des élections d'ici à décembre 2017 et l'amélioration des conditions de vie. Un pari difficile à tenir pour des raisons financières et politiques. Le budget 2017 s'élève à 4,5 milliards de dollars, soit la moitié de celui de 2016. Autant dire que le gouvernement peinera à mener à bien ces missions et devra compter sur l'aide extérieure pour financer les opérations électorales.

En outre, il ne pourra guère compter sur la majorité présidentielle pour appliquer l'accord dans les temps impartis. Ni sur celle de Samy Badibanga, l'actuel Premier ministre, qui n'a pas signé l'accord du 31 décembre et ne semble pas prêt à renoncer à son poste, obtenu à la suite du premier accord négocié sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo.

Même au sein de l'opposition, les divergences sont également de nature à ralentir le processus. Alors que la Primature revient au Rassemblement, le choix du Premier ministre et la répartition des postes ministériels font l'objet d'âpres discussions. Ce qui fait dire aux Congolais que, « comme d'habitude, les politiques privilégient leur intérêt personnel au détriment de celui de la population ».

Il y a également les multiples recettes destinées à déstabiliser le pays et, au passage, à retarder le processus électoral, que ne manqueront pas de concocter les experts en anti-alternance politique. On signalerait la réapparition dans la province du Nord-Kivu d'éléments du tristement célèbre mouvement rebelle du 23 mars, dit M23, autrefois dirigé par Laurent NKunda et conduit aujourd'hui par Sultani Makenga, un ex-général des Forces armées de RDC.

La société civile prête à exploser


Quelle qu'en soit l'origine, tout ce qui retardera le processus électoral peut être à l'origine d'explosions sociales. « Si les élections n'ont pas lieu dans les délais prévus, ce que l'on saura rapidement, les gens risquent de se rebeller », martèle Alain. Thierry Nlandu abonde dans le même sens : « On ne sait pas aujourd'hui quand sortira le gouvernement. Une fois sorti, ce dernier devra avoir l'aval du Parlement qui est acquis à la Majorité présidentielle et qui peut tergiverser pendant des semaines avant de se prononcer. On arrivera très vite en avril. Combien de temps restera-t-il pour organiser les élections ? Du coup, constatant que rien ne se passe, la population, excédée, risque de se retourner contre Joseph Kabila, toute la classe politique, et même contre l'Église. »

Une analyse partagée par Wondo : « Quand le Rassemblement se retrouvera à la tête d'un gouvernement d'union nationale, le désaveu risque d'être total si les choses ne se passent pas comme prévu. Il portera alors la responsabilité de l'échec. La colère et toute autre manifestation de désespoir peut déboucher sur des actions ciblées contre tout ce qui symbolise le pouvoir, peu importe contre qui, car il n'y aura plus d'opposition puisque tout le monde sera au pouvoir. »

Dans ce contexte, on peut craindre que les mouvements citoyens, dont les plus célèbres sont la Lucha et Filimbi (« sifflet » en langue swahili), qui ont fonctionné jusqu'à présent en tandem avec l'opposition radicale, ne soient amenés à se radicaliser. « Constatant les limites de leurs actions de revendication pacifiques, les jeunes seront tentés d'emprunter d'autres formes de pression plus contraignantes et imprévisibles », souligne Wondo. Et ce n'est pas la menace de la prison qui va les arrêter. Certains militants l'ont prouvé en reprenant la lutte dès leur sortie de prison. Dans ce contexte, une collusion avec la grande muette, les forces armées et des services de sécurité, en partie désarmés par crainte de mutineries, n'est pas à exclure. Dans ses rangs se trouvent des laissés-pour-compte aux conditions de vie difficiles.

Kabila toujours présent

Rencontre entre le Président Joseph Kabila et une délégation de la Cenco. (© Radio Okapi/ J. Bompengo)

L'hypothèse d'un coup d'État militaire est peu plausible pour Francis. « Dans la périphérie du régime, il n'y a pas de miliciens d'envergure qui ont la capacité militaire de défaire l'armée congolaise. La sécurité de Kabila est assurée par des armées étrangères (Rwanda, Ouganda et Tanzanie). Au niveau interne, le mode de vie des officiers est fragile, mais il a été amélioré par les cadeaux que leur a faits Kabila en les laissant exploiter des mines et prélever des taxes. Ces officiers n'ont donc pas intérêt à le défaire », déclare-t-il.

Reste à savoir si les mouvements citoyens peuvent jouer un rôle politique au niveau national. Pour l'heure, ce sont des structures indépendantes, avec un leadership collégial et éclaté, parfois contesté à l'intérieur du mouvement, et qui sont composés de jeunes. Une tranche d'âge dont on ne sait toutefois plus où elle s'arrête. « Ce n'est plus les 15-25 ans mais les 15-55 ans, car depuis des années, de plus en plus de Congolais ont en commun de n'avoir jamais eu un vrai boulot durable et de vivre encore chez leurs parents après 30 ans. Ils en ont marre », signale Nlandu.

C'est d'ailleurs autour des problèmes socio-économiques que les jeunes leaders ont tissé un lien avec la population. Si leurs actions permettent à la population de rester vigilante et de faire pression sur la classe politique, ces mouvements n'ont souvent qu'une assise locale avec un leadership circonscrit.

Mais tout porte à croire que de nouvelles dynamiques vont se mettre en place. « Loin de rester dans un schéma figé, ces mouvements seront tentés de s'étendre et de coopter des leaders capables de devenir les porte-étendards de leurs revendications sur le plan politique à l'échelle nationale », indique Wondo. Tout dépendra donc de leur capacité à se structurer et à orienter leurs revendications vers des objectifs stratégiques.

Vers une recomposition du paysage politique

Meeting de l'opposition à Kinshasa pour célébrer l'anniversaire de l'ouverture démocratique, le 24 avril 2016. (© Junior Kannah/AFP)

La recomposition n'épargnera pas la classe politique dans son ensemble. Du côté de la Majorité présidentielle, les contradictions apparaissent de plus en plus au grand jour. La dernière pomme de discorde est la sortie officielle, le 4 janvier dernier, de l'Union du peuple congolais engagé (UPCE) créée par Jean-Claude Kabila Kyungu, un frère cadet de Joseph Kabila. Une annonce qui fait grincer les dents de certains membres du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

D'où les inévitables interrogations : qui sera le dauphin de Kabila ? Son frère Zoé ? Si tel est le cas, quid des ténors du PPRD qui pouvaient reprendre le flambeau ? N'y a-t-il pas un risque de transhumance de militants du PPRD vers l'UPCE ? Et d'accaparement des ressources financières disponibles par ce dernier au détriment du PPRD ? Et l'amer constat : à quoi a servi le PPRD qui a permis l'élection de Kabila en 2006 et 2011 ? Si le positionnement de la famille Kabila en tant que dynastie se confirmait, rien n'exclut l'émergence d'une nouvelle dissidence à l'intérieur de la Majorité présidentielle. Autant de recompositions politiques à venir qui pourraient se faire au détriment du processus démocratique.

Le Rassemblement, de son côté, a bien des atouts, notamment celui de fédérer plusieurs leaderships locaux, dont celui de Moïse Katumbi dans l'ex-Katanga et celui d'Olivier Kamitatu dans l'ex-Bandundu, auquel s'ajoute le leadership historique de Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce qui lui donne une couverture nationale. Mais des inconnus demeurent.

Actuellement à l'étranger et inculpé pour « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État », l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, la bête noire de Kabila, pourra-t-il rentrer au pays et se présenter à la présidentielle ? Si ce n'est pas le cas, quel sera le candidat de l'opposition ? Le principe d'une candidature unique de l'opposition survivra-t-il aux éventuels combats d'ego ?

Mais le Rassemblement a aussi de gros défis. Il faut très vite que la population légitime son gouvernement, l'accord signé le 31 décembre 2016 ayant été davantage obtenu sous la pression de la communauté internationale et légitimé par l'extérieur que le résultat d'une demande populaire. Outre les défis liés à la gouvernance, dans un gouvernement d'union nationale où les ministres de la Majorité présidentielle ne lui feront pas de cadeaux, il devra affiner sa stratégie et mieux communiquer sur ses actions et les enjeux.

La lutte pour l'alternance politique

Manifestation pacifique des militants de Lucha devant la représentation del'UA à Kinshasa, le vendredi 20 octobre 2016. (© Twitter)

Dans cet avenir incertain, aux contours flous, où les acteurs politiques restent peu contrôlables, une certitude demeure. Les principes démocratiques, articulés autour de la lutte pour l'alternance politique et la défense de la Constitution, qui ont fondé les dynamiques socio-politiques autour du Rassemblement, n'ont pas disparu. La population, qui s'est approprié ce processus et ses valeurs, veille au grain. « L'aspiration au changement restera constante même si on peut s'attendre à des phases de flottement », pense Wondo.

Dans ce contexte, la marge de manœuvre du président Kabila n'est pas aussi importante qu'on pourrait le croire. Ni celle du Rassemblement. Car les lignes bougent en permanence et la véritable opposition n'est plus incarnée par les partis politiques mais par une jeunesse dont le mécontentement et les aspirations au changement sont immenses. Reste à savoir quelle force ou quelle fédération de forces sera capable de récupérer ses revendications et d'arriver à asseoir l'alternance politique. 

 

 

Muriel Devey Malu-Malu
Le Point / MCN, via mediacongo.net
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Mpondianga @SUDIAFJ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 16:51
Je termine en disant ceci les soit disant analyses doivent être objectifs et constructives . Comprennez que la MP est comme un serpent à qui on a coupé la tête mais reste agitant la queue et un enfant devant cette situation fuit en criant. Pourquoi ils ont bloqué le media ? C'est pour entretenir le flou alors ne tombons pas dans leur piège. Pourquoi ils parlent des choses alors qu'en bas là ils font autres chose? c à d aler signer, ou envoyer la CENCO à continuer le travail. Le Rassemblement et la CENCO ne peuVENt se distraire Il ont déjà Kabila dans leur griffe et LUI le sait fort bien.

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Anonyme @CEDOPYV   Message  - Publié le 19.01.2017 à 16:43
Il faut s'éviter de tjr prendre l'exemple du Burkina, le soulèvement n'a jamais réussi à faire partir le pouvoir en RDC, Mobutu serait parti avec le mvt du 16 février; combien de morts il y avait eu. Les prélats le savent c'est pourquoi ils ont accepté la mission leur accordé par JKK, ils ont vu sa bonne foi. Pour l'opposition il n'y avait pas de carton Jaune où rouge, c'était une tactique pour partager le pouvoir afin d'obtenir les moyens de faire la campagne. Depuis que JKK a libéré où en sommes nous. La CENCO a fait une bonne stratégie; signer l'accord et les postes après pour voir les assoiffés du pouvoir.

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Mpondianga @SUDIAFJ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 16:42
Suite 2: A Bourkina faso après que le peuple ait manifesté, il a donné le pouvoir à qui ? Le peuple est derrière le Rassemblement et après toutes ces années de lutte et déception le peuple connait mieux analyser la situation politique du pays. Nous ne voulons pas être alarmiste pour rien les choses vont très bien les élections se tiendront en 2017 le peuple qui a souffert pendant des décennies sera patient pour voir les institutions fiables avec les dirigeants dignes gérer le pays et son destin

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Mpondianga @SUDIAFJ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 16:30
Suite 1 : A près ce chaos généralisé avec l'argent qu'ils ont amassé et la force des armes qu'ils ont, il faut louer la force et sagesse du Rassemblement et de la CENCO qui font sortir ces gens dans la douceur. Il y a tellement à expliquer. Il faut faire l'analyse dans le fond. Le peuple a versé le sang et le 19 septembre et le 19 décembre et ce sang ne doit plus continuer à couler. Kabila est parti il faut avoir le courage de le dire et il n y a pas une dynastie qui va continuer ici. Il n est pas congolais il est démasqué et il était prêt à décimer toute un peuple. 2ème suite

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Mpondianga @SUDIAFJ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 16:14
Je ne saurai pas tout expliquer. En tout cas à mon avis l'analyse de Wondo et Alain voire Nlandu. Il faut comprendre que l'opposition radicale et non armé n'a jamais géré le pays. Et si la population revendique c'est à cause de cette opposition. Et le peuple aujourd'hui croit dans ses leaders. Le peuple soutient totalement le Rassemblement et la CENCO dans ce processus. Que Kabila n'a jamais géré le pays ce sont les Rwandais, le Ougandais Burundais Angolais, Sud-africains etc qui le faisaient. je continue la suite !!!!!

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Yanu @ST5YGBM   Message  - Publié le 19.01.2017 à 15:05
Eviter de replonger les Congolais dans la peur!!! Ils l'ont déjà vaincu en indiquant au DICTATEUR la porte de sortie par contre soutenez les à bien encadrer cette sortie. Vive la RDC et bravo.

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Albert Ilunga @KEEN5J3   Message  - Publié le 19.01.2017 à 14:43
Kimfuema vuvu, retenez ton souffle, car la vérité blesse mais c'est la vérité. Ta réaction prouve que je dis la vérité.

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Kimfuema Vuvu @IERKMUA   Message  - Publié le 19.01.2017 à 14:20
Mon cher Ilunga Albert, il y a une chose que vous devez savoir : l’arrêt insensé et immoral de la cour constitutionnelle ne peut pas sauver Joseph Kabila de l’illégitimité et lui-même le sait très bien. Insensé parce que la période pendant laquelle le président en place reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur est comprise dans le mandat de 5 ans et non en dehors du mandat! Il est insensé de vouloir transformer un mandat bien défini en un contrat à durée indéterminée. Immoral parce qu’il tend à faire passer l’incompétence au sommet de l’état comme le moyen le plus sûr de se maintenir au pouvoir en RDC.

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KABILA NA TSHISEKEDI @9EZU6L1   Message  - Publié le 19.01.2017 à 13:57
Tout ceci est une forfaiture de nos politiciens y compris des opposants. Nous savions que Kamerhe était un traitre, maintenant nous savons aussi que Tshisekedi est un traitre. Kabila avait fuit le pays avant le 19 décembre car c'est un peureux, ata azali kotia munoko, azali bibanga banga! Pourquoi aller négocier avec un fuyard et le laisser revenir au pays? Ou est passé le carton rouge? Ceux qui sont morts pour ce carton rouge sont morts pour rien? Aujourd'hui plus personne ne parle du people, ils se batten tous pour avoir des postes ministériels, est ce que nous nous sommes battus pour que Kabila reste NON!!! Est ce que nous nous sommes battus pour que le fils Tshisekedi devienne premier ministre NON!!! Peuple Congolais réveillez vous, nous risquons d'avoir les Kabila et Tshisekedi au pouvoir pour des années. DONNONS UN CARTON ROUGE A LA MP ET A L'OPPOSITION!!!

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Anonyme @KHSZPD2   Message  - Publié le 19.01.2017 à 12:56
DES GÉNÉRAUX CORROMPUS, des peureux ,ba zoba moko nanu tomona té

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Anonyme @KHSZPD2   Message  - Publié le 19.01.2017 à 12:52
QUE FAIT LE CHEF D’ÉTAT MAJOR DE L’ARMÉE CONGOLAISE? ETIQUETTE YA PAMBA (DIDIER ETUMBA) oyo mongala ya ndenge nini? en TOUT CA ba ÉVÊQUES QU ILS IMPOSENT LE PLAN B SEULEMENT SI NON LES PEUPLES SE RETOURNERONT CONTRE EUX; ATTENDONS QUE L ÉQUIPE SOIT ÉLIMINE DE LA CAN, CA SERA LA FUITE DE TOUS

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Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 19.01.2017 à 12:39
MOVA,KOKONYANGI,SHADARI,BOSHABU,MUYEJ,KAZEMBE,KITANGALA,KIMBUTA,PALUKU,KASANJI,CHALWE,MINAKU sachez que HYPOLITE KANAMBE alias KABILA vient de créer son parti UPCE c'est delà qu'il son dauphin= Son jeune Frère; alors vous continuerez de danser, protéger et adorer des illettrés pour preuve votre folklore de la Centrale Electorale pour la MP il n'a pas donné sa position. RECONCILIEZ VOUS avec vos frères Congolais KANAMBE protège les intérêts RWANDAIS & TANZANIENS chez ses parents

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Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 19.01.2017 à 12:13
Voilà une preuve de l'absence d'un leadership au sein de FARDC ce sont eux qui devraient mettre fin à cette tricherie de HYPOLITTE KANAMBE alias KABILA qui s'est entouré des mercenaires RWANDAIS, OUGANDAIS, Tanzaniens, ZIMBABWAIS. ATUNDU hier sur OKAPI a dit que KABILA avait le droit de véto càd rien ne marchera sauf sa vision alors qu'il(KANAMBE) est un ROI FAINEANT.

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bonso @SQ4O9V6   Message  - Publié le 19.01.2017 à 11:45
sans la lutte, on ne peut rien obtenir ( LUMUMBA)

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Le peuple congolais @X8TEIAZ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 11:35
Que la MP se rassure,nous epargnerons même pas notre sang pour bouter Kabila hors RDC si cette dernière negociation échoue.

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Eclaireur @XTOD221   Message  - Publié le 19.01.2017 à 11:25
Malheur à la CENCO qui a cru à la bonne foi des politiciens congolais (Opposition et majorité). Alors que la CENCO met l’intérêt général au devant, ces minables politiciens ne pensent qu'à leurs intérêts personnels. Aujourd'hui, le peuple vient encore d’être déçu. Le peuple n'attends plus le mot d'ordre de qui que ce soit, mais bien une occasion fortuite. Et je crois, sans être prophète, que tout va basculer le jour où les léopards seront éliminés de la CAN.

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Anonyme @5CNE23K   Message  - Publié le 19.01.2017 à 10:55
Quel est le poids de Olivier Kamitatu dans l'exBandundu? Rien du tout. Qu'est ce qu'il a fait ds son ex province rien du tout. Sinon detourner les sacs de ciment qui étaient destinés à construire le stade de kikwit. Chez sa mère à Bulungu, il n'a rien fait. Encore moins à Masi manimba, village de son pere adoptif une vraie chauve souris. Quelle opposition qui va fédérer autour d'un opportuniste comme Kamitatu? Un traitre qui a livré son ami Bemba

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Anonyme @5CNE23K   Message  - Publié le 19.01.2017 à 10:46
Ce Muriel Malu Malu écrit du n'importe quoi. Une analyse tronquée. Manges tes salades et tais-toi. Lâche

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Albert Ilunga @KEEN5J3   Message  - Publié le 19.01.2017 à 10:19
Le respect de la constitution et la misère du peuple n'étaient qu'un prétexte. 3. les élections n'auront pas lieu en 2017 mais en 2018 selon les experts en la matière. Mais pour faire du sensationnel ou contenter ses militants, les politiciens se sont entendu pour parler de 2017 avec possibilité de prolongation. 4. La lucha et le Filimbi n'ont pas la capacité de mobilisation des masses du fait de leur financement extérieur (des multinationales pillent l'Est du Congo et qui veulent en découdre avec Kabila devenu obstacle à leur projet) Ce sont des mouvements locaux et non nationaux. En conclusion, société civile et force politique qui croient encore au changement doivent suivre à la loupe la situation pour que nous ayons les élections dans les meilleures délais en 2018. ne négligeons pas l'armée qui peut aussi rebondir au cas où ça bloque.

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Charles le Coq Blanc @WYUAED3   Message  - Publié le 19.01.2017 à 10:14
Il lieu d'aller à l'essentiel, chers amis Congolais!

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Albert Ilunga @KEEN5J3   Message  - Publié le 19.01.2017 à 10:09
Il y a dans notre pays des soit disant experts en telle ou telle autre autre matière mais leurs analyses sont trop théoriques et partielles face aux vrais problèmes. Il faut dire la vérité au peuple au lieu des analyses qui ne collent pas avec la réalité: 1. Selon l'accord du 31 décembre, Joseph Kabila reste au pouvoir conformément à la constitution dans son article 70 et à l'arrêt de la cour constitutionnelle 2 l'opposition ou le Rassemblement ne pouvait pas canaliser les aspirations du peuple à l'alternance, car l'objectif était le partage des responsabilités après la fin officielle du mandat de JKK;le respect de la constitution et la misère du peuple n'étaient qu'un prétexte. 3. Les élections n'auront pas lieu en 2017, mais en 2018 selon les experts en la matière.

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Karl @F3SW7T7   Message  - Publié le 19.01.2017 à 09:55
D'une part je soutiens les analyses de mon compatrioté, nous nous dans une spirale dont personne ne connait quelles en serons les issues, les amis de l'opposition ne devrais pas prendre part au gouvernement, pour montrer leur grandeur d'Esprit et maintenir une pression constate à la MP ils dévraient accorder juste une année de bonnus au regime et poursuivre la lutte du déhors Conséquence en étant au pouoir ils ne ferons rien et la population va leur retirer du credit de confiance. Nous jeunes ilnous faut renverser le pouvoir et le confié à une nouvelle classe politique C'est dommage que même la sociéte civile s'est inféodée se met à la quêtte du pouvoir au lieu d'accompagner le peuple sur sa route de la libération

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KabilaDegage @D3LF5PY   Message  - Publié le 19.01.2017 à 09:54
Kabila n'a pas envie de Partir et ne partira pas avec des dialogues qui ridiculisent la CENCO, font voir la vraie face de l'opposition (Tonneau VIDE, fait du chantage au nom de la population pour avoir des postes, Qui s'éclate en mini moziki pour des postes à donner aux membres de la famille et amis), une MP plus sournoise que jamais et enfin un Kabila qui tourne tout le monde en imbeciles car il est toujours président malgré violation de la constitution. Nous devons nous prendre en charge, la CAN n'est pas une priorité quand un Kabila nous montre ses fesses et se moquent de 70 000 000 d'âmes.

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Je suis Franck Diong @W33ONU8   Message  - Publié le 19.01.2017 à 09:42
Chers Compatriotes,le pays est en danger avec ce régime d'occupation Vous sentez que quand ces gens de MP ont signé cet accord avec réserve,c'était à dessein pour qu'il ne s'applique pas Ils poussent les Badibanga et son groupe à ne pas signer ;ils fomentent une fausse rébellion avec leurs alliés de M23 et que les jours passent et enfin,nous nous retrouverons dans la case du départ,incapable d'organiser les élections en décembre 2017 et faire porter la responsabilité à la CENCO et au Rassemblement Nous avions compris toutes ces manœuvres,on ne se laissera plus Kabila,Mende,Minaku,Shadari,Boshab,Zoé, !!!

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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 19.01.2017 à 09:23
Si les élections n'ont pas lieu dans les délais prévus(en Décembre 2017, les vrais traitres de la RDC seront du Rassemblement, dont de Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Moïse Katumbi dans l'ex-Katanga , Olivier Kamitatu dans l'ex-Bandundu, auquel s'ajoute le MLC avec Eva BAZAÏBA dans EX Oriental et Equateur Que DIEU LES AIDE A RELEVER LE DEFI.

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Kitsasangombi @7I642Y4   Message  - Publié le 19.01.2017 à 08:48
Bien reflechit! To zo talela!

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intello43 @RON3TOZ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 08:11
Comme je l'ai dit ailleurs sur une autre source fiable comme mediacongo. Nous sommes en train de subir l'hypnose infernale de la MP. On nous fait attendre l'investiture du Mr USA qui lui est républicain donc affairiste, opportuniste, etc. Restera seulement qu'on lui propose le Katanga pour que tout soit plié en défaveur du peuple congolais. Alors comprenons que le souverain primaire c'est Vous, Nous et Moi. A nous la Révolution et ses conséquences : SANG, MORT, au finish LIBERRRRTTTTAAAAAAAA. Le Peuple Africain n'oubliera jamais la Révolution Congolaise!!!

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mikakuwa @CSS94D7   Message  - Publié le 19.01.2017 à 08:03
MerciMuriel pour les analyses si profonde,je pense que les politiciens doivent etre consequent,pcq la RDC,est une grande nation avec tout les potentialites humaines,les tenors du moment doivent savoir qu'il y aura la mutation,la crainte est que les heros ds l'ombre recuperent la situation plutot possible .je m'excuse pr les photes ,ma tablette en qwerty

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Congo mon Pays @QMBJW4J   Message  - Publié le 19.01.2017 à 07:48
Bien dit mon frère Josué Nyalulera nous peuple attendons voire les résultat de cet accord contons sur le bon office de la CENCO si non allons prendre les chose en main a la fin de ce mois de janvier J-12 boyebela.

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intello43 @RON3TOZ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 07:35
Comme je l'ai dit ailleurs sur une autre source fiable comme mediacongo. Nous sommes en train de subir l'hypnose infernale de la MP. On nous fait attendre l'investiture du Mr USA qui lui est républicain donc affairiste, opportuniste, etc. Restera seulement qu'on lui propose le Katanga pour que tout soit plié en défaveur du peuple congolais. Alors comprenons que le souverain primaire c'est Vous, Nous et Moi. A nous la Révolution et ses conséquences : SANG, MORT, au finish LIBERRRRTTTTAAAAAAAA. Le Peuple Africain n'oubliera jamais la Révolution Congolaise!!!

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Josue Nyalulera @DD7OOCQ   Message  - Publié le 19.01.2017 à 06:45
Wait and see. En Principe tout doit se terminer avant fin janvier, si ce n'est pas le cas, le rassemblement doit proclamer qu'il avait signé sous reserve et demander au peuple de descendre dans les rues pour chasser la MP et son president.

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Judith @33MNIBB   Message  - Publié le 19.01.2017 à 06:39
Evoluer tres bien avec les prelats catholiques, il faut ajouter pour nos ventres c est triste pour le congo si c est possible que les prelats cath laissent les deux accords tomber et qu ils attaquent le plan B Boza mitema mabe, bo continuer kolia mbongo ya makila ya peuple congolais, Dieu n a jamais ete distrait, il voit tout et connait tout! il rendra a chacun selon ses oeuvres. Plus rien a dire car tres tres decu, vraiment decu. " les egyptiens que vous voyez, vous ne les reverrez plus jamais dit la bible" c est vous les politiques! Majorite na opposition ya lokuta! christ a congo, congo a christ.

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mboka ya bankonko na @KMGPMWY   Message  - Publié le 19.01.2017 à 06:36
Trop c'est trop nous peuple on est fatigué de la politique qui veut nous aveugler

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svp invitez edem kod @PHYVEMI   Message  - Publié le 19.01.2017 à 06:29
Au cas où la majorité continue de compliquer la situation,le rassemblement doit tenir urgemment une conférence de presse pour informer le peuple de ce qui se passe et permettre de quitter les négociations si la situation persiste et demander au peuple de se prendre en charge car trop c'est trop.

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