Afrique
Longtemps annoncé, le dialogue promis par le président gabonais Ali Bongo Ondimba, a finalement été lancé ce mardi 28 mars 2017.
Il devrait réunir la société civile et la classe politique afin de trouver une solution à la crise née de la contestation de la réélection de M. Bongo.
La cérémonie solennelle d’ouverture du dialogue s’est tenue au palais présidentiel à Libreville en présence de délégués, des membres du gouvernement, de membres du corps diplomatique et du chef de l’Etat, Ali Bongo, qui a appelé ses compatriotes à régler ‘‘la querelle de famille’‘ post-électorale, selon l’AFP.
Environ 1.200 organisations de la ‘‘société civile" et une cinquantaine de partis politiques participent à ce forum dont les travaux pourraient durer 21 jours.
L’opposant Jean Ping arrivé à la 2e place lors de l‘élection présidentielle avec 48% des voix et son camp ont boycotté cette rencontre. Pour plusieurs analystes, cela pose la question de l’inclusivité. Cependant, l’ex-directeur de campagne de Jean Ping, Ndémézo Obiang, était présent.
Les participants doivent plancher sur la ‘‘réforme des institutions", la ‘‘réforme du code électoral", le ‘‘rôle de la Cour constitutionnelle" et ‘‘la consolidation de la paix et de la cohésion sociale". Après le dialogue, la prochaine échéance électorale au Gabon devrait être les législatives de juillet prochain.
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