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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

Georges Kapiamba : "Nous sommes à un pas d'un régime dictatorial en RDC"

2017-06-05
05.06.2017 , Kinshasa
2017-06-05
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Georges Kapiamba

Figure influente et respectée de la société civile, cet avocat au barreau de Lubumbashi a participé au dialogue entre Majorité et Opposition.

Me Georges Kapiamba a été aux premières loges des discussions qui ont animé l'importante séquence politique de la RDC qui a permis au pays d'éviter le pire et de se donner, par la négociation, un calendrier de sortie de crise institutionnelle. Depuis, comme prévu, Joseph Kabila est toujours président et a nommé, contrairement à ce qui était prévu dans l'accord de décembre 2016, un nouveau Premier ministre. En tant que président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj) et coordonnateur de La Coalition de 33 ONG pour le respect de la Constitution, Me Georges Kapiamba vit de l'intérieur la donne politique mouvante qui enveloppe la RDC. Son jugement n'en est que plus intéressant alors qu'il s'est confié au Point Afrique.

Le Point Afrique : Un rapport très commenté de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) préconise l'arrêt des charges contre Moïse Katumbi, le principal opposant politique en RDC, qualifiant de « mascarades » et de « procès politique » les poursuites et les condamnations à son encontre. Partagez-vous les conclusions de ce rapport ?

Georges Kapiamba : Oui, à l'Acaj, nous partageons totalement les conclusions du rapport de la Cenco. En réalité, nous avions opéré le même constat il y a déjà plusieurs mois, nous l'avions dit publiquement à plusieurs reprises et exigé la cessation de ces poursuites fondamentalement politiques. La Cenco et l'Acaj disposent des mêmes éléments d'appréciation, nous avons discuté avec les mêmes acteurs de ce dossier et l'analyse faite sur un plan purement juridique est également la même. Le procès qui est fait à Moïse Katumbi n'en est pas un. C'est une chasse aux sorcières politique, inacceptable dans une société démocratique.

Pourquoi Joseph Kabila traîne-t-il les pieds dans le dossier « Katumbi » ?

Par volonté d'écarter celui qu'il considère comme son concurrent le plus dangereux dans le jeu politique congolais. Joseph Kabila considère Moïse Katumbi comme son adversaire politique le plus crédible. De fait, l'ancien gouverneur de l'ex-Katanga est sans doute aujourd'hui le mieux placé pour réaliser l'alternance politique tant attendue par le peuple congolais.

L'accord de la Saint-Sylvestre, signé le 31 décembre 2016 entre la majorité et l'opposition, pour régler la transition politique au Congo-Kinshasa n'est toujours pas mis en œuvre. À qui la faute ?

La faute incombe au président Kabila et à sa « majorité » qui font preuve de mauvaise foi dans la mise en œuvre de l'accord de la Saint-Sylvestre. J'utilise des guillemets pour employer le terme de « majorité », car, depuis plusieurs mois, il n'y a plus de majorité parlementaire. Celle-ci est obsolète. La « majorité parlementaire » est un qualificatif valable sur le plan historique, mais non juridique. En l'absence d'élections, les parlementaires sont hors mandat. Or, c'est ce groupe-ci qui entrave la mise en œuvre de l'accord du 31 décembre 2016, seule issue à la grave crise politique que traverse la RDC.

Joseph Kabila dirige la RDC hors mandat, la justice est aux ordres du pouvoir, la presse est largement muselée et les opposants sont pourchassés. Le régime, d'autoritaire, devient-il dictatorial ?

Nous sommes à un pas d'un régime dictatorial en RDC. Si, jusqu'ici, les effets pervers d'un régime totalitaire ne sont pas tous réunis, c'est parce qu'il y a encore une forte résistance à l'intérieur du pays, de la part tant de la population et de la société civile organisée à travers différents mouvements que des partis de l'opposition véritable, qui essaient chacun à leur niveau de contrarier l'accomplissement de cet élan. Ce sont ces ressorts protecteurs, ces digues, qui nous permettent pour l'instant de tenir. C'est le cas, en particulier, de la capacité de mobilisation de la population congolaise qui, à plusieurs reprises, a défendu âprement le caractère démocratique du régime, ou encore de la Constitution de 2006 qui interdit l'institutionnalisation d'un parti unique, une tendance observée aujourd'hui au Congo-Kinshasa s'agissant de la famille politique du président Kabila. Depuis 2015, les événements qui se sont succédé tendent à démontrer que la population n'est pas prête à accepter l'instauration d'un nouveau régime fondé sur un parti unique, après celui – sanguinaire – de feu le président Mobutu. Par ailleurs, il y a l'engagement de la société civile qui joue un grand rôle et, en son sein, les mouvements citoyens qui ont émergé ces dernières années. J'y ajoute, enfin, le rôle de l'opposition véritable qui offre une alternative politique crédible au pouvoir en place, sans oublier celui de la communauté internationale.

Pensez-vous que des élections crédibles et transparentes soient encore possibles dans un délai raisonnable (fin 2017-début 2018) ?

Les trois scrutins prévus dans l'Accord de la Saint-Sylvestre (présidentielle, législatives et provinciales) peuvent être organisés d'ici fin décembre 2017, mais à la condition sine qua non que le président Kabila et sa famille politique acceptent de respecter les engagements pris dans ledit accord, à savoir la mise en place d'un nouveau gouvernement dirigé par un opposant crédible, constitué de plusieurs personnalités issues de sa famille politique, mais aussi de l'opposition et de la société civile véritables.

Je suis toutefois pessimiste à très court terme, car le contexte se dégrade à vue d'œil. Le nouveau gouvernement de Bruno Tshibala qui vient d'être annoncé ne fait que s'ajouter aux multiples complications de la situation. Il est constitué aux trois quarts de caciques, de durs du régime qui sont décidés à empêcher toute alternance possible en RDC. Ces gens continueront la même politique que celle qui a été mise en œuvre ces dernières années. La preuve, le ministre des Affaires étrangères qui a été reconduit, Léonard She Okitundu, s'est rendu coup sur coup dans plusieurs pays africains dirigés par des autocrates qui privent leur peuple de toute possibilité de jouir paisiblement de leurs droits civiques et politiques, tout en foulant au pied les libertés publiques. Dans ces pays, il n'y a pas d'élection crédible, et donc pas d'alternance au pouvoir.

Par ailleurs, la plupart de ces durs du régime se sont farouchement opposés à l'application des mesures de décrispation de la situation politique, pourtant contenues dans l'Accord de la Saint-Sylvestre. Or, celles-ci sont nécessaires à la mise en œuvre du processus électoral, pour permettre aux opposants en exil de revenir au pays, de libérer ceux qui sont détenus et, plus globalement, pour desserrer l'étau autour de l'espace d'expression politique qui s'est considérablement réduit. Les citoyens congolais doivent à nouveau pouvoir exprimer librement leurs idées politiques sans risquer d'être arrêtés et emprisonnés.

La RDC n'a jamais connu d'alternance pacifique au pouvoir. Pourquoi cette fois-ci serait-elle la bonne ?

Cette fois-ci sera la bonne parce que c'est la volonté de la majorité des Congolais. Beaucoup d'entre eux ont payé de leur vie leur contribution à une alternance pacifique au pouvoir. Nous espérons donc que cette volonté finira par triompher sur le régime actuel qui utilise toutes les ressources de l'État à sa disposition pour empêcher que le pays ne sorte du cycle actuel de violence qui risque de déboucher sur sa déstructuration totale.

Au-delà, le caractère foncièrement démocratique de la Constitution de 2006, le raffermissement de la société civile avec notamment l'émergence de nombreux mouvements citoyens ou encore une plus grande vigilance de la communauté internationale sont autant de facteurs qui nous poussent, à terme, à l'optimisme quant au fait que la RDC poursuivra bon an mal an sa trajectoire démocratique.

Quel rôle la société civile – des associations ou des ONG comme la vôtre, les mouvements citoyens, l'Église – joue-t-elle dans la vie politique en RDC ?

Les organisations de la société civile et l'Église catholique contribuent fortement à l'éveil de la conscience de la population congolaise pour qu'elle se mette debout, se prenne en charge et défende la Constitution, les acquis démocratiques, l'organisation des élections, l'alternance pacifique au pouvoir et pare ainsi à tout projet de restauration d'un système dictatorial en RDC, comme nous l'avons connu jadis sous Mobutu.

Les jeunes, à travers les mouvements citoyens justement, tels que Lucha, Filimbi, etc., sont très actifs en RDC pour tenter de faire évoluer la situation politique. Comment percevez-vous leur engagement ?

Nous sommes très enthousiastes quant à cet éveil des consciences au sein de la société civile en RDC, en particulier chez les jeunes. Je tiens d'ailleurs à féliciter tous ceux qui œuvrent depuis plusieurs années pour sensibiliser les citoyens congolais en ce sens. Cette situation est, quelque part, la résultante de ce pour quoi nous nous battons, nous, à l'Acaj, depuis toujours. Notre objectif est de rallier un maximum de Congolais, principalement les jeunes, à cette lutte pour l'émergence d'un État démocratique et d'un État réellement de droit en République démocratique du Congo.

En RDC, la caste au pouvoir semble s'enrichir considérablement au détriment de la population qui s'enfonce dans la misère. Quel est votre sentiment à cet égard ?

C'est une triste mais bien réelle réalité sur le terrain. De plus en plus, au Congo-Kinshasa, la politique est perçue comme une activité permettant aux personnes qui s'y adonnent de s'enrichir personnellement, eux et leur famille biologique et politique. C'est la politique du ventre. Il se constitue ainsi une sorte de « caste » qui accapare toutes les richesses, tous les revenus qui transitent sur les comptes de l'État. Cette caste au pouvoir n'en redistribue que des miettes à la population, le plus souvent sous forme de dons ou d'aide humanitaire, et la maintient ainsi dans une misère crasse. Car ce que cette caste redoute par-dessus tout est que l'amélioration des conditions socio-économiques de la population ne favorise un plus grand engagement de sa part dans la vie publique. À ce moment-là, cette nomenklatura devra davantage tenir compte des revendications et des aspirations de la population. Pour éviter qu'un tel scénario ne se produise, ce groupe d'individus a développé une doctrine obscurantiste qui tend à instrumentaliser au maximum les médias d'État et certains médias indépendants pour propager des discours destinés à maintenir le peuple dans l'obscurité et faire en sorte que les gens ne prennent pas part à la gestion du pays, ni même ne s'en préoccupent, et donc ne leur demandent aucun compte, ni même n'exigent l'organisation d'élections qui permettraient de sanctionner dans les urnes ces dirigeants défaillants, coupables de mauvaise gestion.

D'une manière générale, on peut parler au sujet de la RDC de patrimonialisation de l'État, les biens publics étant privatisés par un petit groupe d'individus à leur propre profit. C'est le cas, par exemple, de plusieurs ministres qui sont inamovibles, non en raison de leurs exceptionnelles compétences ou de leur bonne gestion, mais parce qu'ils y protègent les intérêts particuliers du clan au pouvoir qui s'enrichit considérablement grâce notamment à la rente minière.

Insécurité à l'Est, charniers et déplacement massif de population au Kasaï, tensions à Kinshasa, Lubumbashi et ailleurs… Craignez-vous pour la sécurité et la stabilité du pays ?

Nous sommes profondément préoccupés par l'extension et la généralisation de l'insécurité en RDC, qui touchent pratiquement toutes les provinces du pays, et encore plus par l'incapacité des autorités actuelles à pouvoir y mettre un terme. Nous craignons que cela n'embrase le pays, ne le déstructure et ne finisse, au-delà, par déstabiliser l'ensemble de la sous-région. C'est pourquoi le Conseil de sécurité des Nations unies doit être ferme et prendre les sanctions qui s'imposent à l'encontre de toute personne qui s'érige en obstacle à la mise en œuvre intégrale du mandat de la Monusco et de son bureau conjoint aux droits de l'homme, surtout en ce qui concerne le volet politique et celui de la lutte contre l'impunité.

Y a -t-il un risque de « burundisation » de la RDC ?

Nous craignons en effet que le scénario qui a eu cours au Burundi ne s'applique en RDC. Quelques signes sont d'ailleurs perceptibles, tels que la répression systématique des opposants et de membres de la société civile, ainsi que le resserrement de l'espace politique. Ce scénario serait préjudiciable au pays lui-même, à la sous-région de l'Afrique centrale – la RDC partageant sa frontière avec pas moins de neuf pays – mais aussi au reste du monde – le Congo-Kinshasa est le plus grand pays d'Afrique francophone, un pays-continent, avec près de 80 millions d'habitants. C'est la raison pour laquelle nous plaidons, en particulier auprès de l'Union africaine, pour qu'elle prenne la mesure de la situation et agisse de concert avec l'ONU, l'UE, etc., afin de sanctionner, de manière préventive au besoin, ceux qui entraînent la RDC dans ce scénario du pire, celui d'une « burundisation ».

La communauté internationale peut-elle faire entendre raison à Joseph Kabila, qui semble autiste aux signaux qu'elle envoie ?

La communauté internationale doit infliger des sanctions individuelles contre ceux qui violent les droits de l'homme et s'érigent en obstacle contre l'application de la résolution 2348 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il faut sauver la paix et la sécurité en RDC, en Afrique centrale et ailleurs sur le continent.

Au fond, selon vous, pourquoi Joseph Kabila s'accroche-t-il mordicus au pouvoir ? Quelles sont ses motivations profondes ?

Il y a de mon point de vue deux raisons principales. La première est que Joseph Kabila est davantage influencé par son entourage, ses partisans qui jouissent des avantages que leur confèrent leurs positions. Or ceux-ci refusent de quitter le pouvoir. La deuxième raison tient au fait que Joseph Kabila n'a, semble-t-il, pas compris – ou bien ne veut pas reconnaître – que le pays est engagé depuis 2006 dans un processus irréversible de démocratisation. Le chef de l'État actuel a achevé ses deux mandats constitutionnels et il a intérêt à faciliter l'organisation des élections dans le délai fixé par l'accord du 31 décembre 2016, passer le flambeau à son successeur et occuper son siège de sénateur au Parlement. Car, il y a une vie après la présidence. Ainsi, pourrait-il, à l'avenir, continuer à servir son pays au Sénat.

En cas de blocage politique total et de non-application de l'accord de la Saint-Sylvestre, que pourrait-il se passer en RDC ?

Il est difficile de le prévoir. Ce qui est certain, c'est que l'enfoncement de la RDC dans la crise politique du fait de la non-application de l'accord de la Saint-Sylvestre risque d'entraîner des violences et un cycle de répression du pouvoir à l'encontre de la population. Déjà, la tension est palpable. La population ne supporte plus la dégradation continue de la situation qui va en s'accélérant. Des manifestations populaires ne sont pas à écarter, car les gens ne perçoivent plus de salaires, de revenus, les emplois sont détruits, ils n'ont pas accès aux soins médicaux, à un logement décent, les délestages sont permanents, etc. Voilà pourquoi il est urgent d'appliquer, réellement, et non fictivement, en toute bonne foi, l'accord de la Saint-Sylvestre afin de trouver une issue pacifique à la grave crise politique que traverse le pays. Cela passe notamment par la mise en place d'un gouvernement réellement inclusif dirigé par un opposant crédible, et non débauché par le pouvoir, afin qu'il conduise la RDC vers des élections crédibles et transparentes. Dans le cas contraire, le pays risquerait de sombrer d'ici la fin du mois de décembre 2017 dans des violences qui seront réprimées dans le sang comme en janvier 2015 ou en septembre et décembre 2016.

Le rapatriement du corps de feu Étienne Tshisekedi à Kinshasa, prévu le vendredi 12 mai, a été reporté sine die. Votre réaction ?

Nous sommes profondément préoccupés par cette situation. Nous exigeons d'ailleurs de la part du gouvernement qu'il laisse la dépouille de feu le patriarche Étienne Tshisekedi revenir à Kinshasa, comme il en a été décidé par sa famille biologique et politique. Le gouvernement doit donc cesser de multiplier les obstacles au rapatriement du corps du défunt et permettre que son inhumation ait lieu au siège de son parti, l'UDPS, à Limete. Il est inutile et même dangereux d'attiser ainsi les tensions politiques.

Prosper Bagondo
Le Point Afrique
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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 05.06.2017 à 19:57
Kabila n'avait pas peur du feu Thsisekedi, comment voulez vous qu'il a peur de Katumbi ?. ces soit disants défenseurs de droits de l'homme, doivent d'abord à apprendre à défendre les congolais. Ils appliquent des principes générales de droit de l'homme , sans entré dans les contestes des événements du Congo, qui seulement peut porter à la division du Congo. Quand Kabila fait la guerre aux bandits de tout genre, il viole le droit de l'homme. Quand les bandits, les rebelles tuent les congolais , c'est toujours Kabila qui est derrière. Me Kampiamba à forse de se croire le plus intelligent de la classe, on fini par dire des betises comme dans votre cas. Vous etes un intellectuel, il faut etre user de votre honeteté intelctuelle svp.

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Kanhambe nous troubl @D929A97   Message  - Publié le 05.06.2017 à 19:02
C'EST CLAIRE QUE KABILA VEUT LA BURUNDIRISATION EN RDC

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Claude Mashala @HHGWQA6   Message  - Publié le 05.06.2017 à 18:59
Kapiamba! Katumbi t'a corrompu. Saches bien qu'il ne saura jamais corrompre la justice congolaise.

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Nguma @5REW87T   Message  - Publié le 05.06.2017 à 18:36
Je crois notre très apprécié Défenseur de nos droits n'a pas donné la vraie raison pour la quelle ce Monsieur innommable refuse de quitter le pouvoir. la vérité est que s'il acceptait de quitter le pouvoir ou ira-t-il? car son oncle lui a déjà dit qu'il ne sera pas le bien venu dans son pays d'origine.

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Christopher Columbus @VLQA7LZ   Message  - Publié le 05.06.2017 à 18:32
Chapeau bas pour votre engagement à la cause de la démocratie en RDC, avec ce courage absolument louable. Sachez que la kabilie vous en veut à mort !!! Bakoki ko lia bino mobesu si c’était possible !!! Elle dira qu'elle a gagné le jour où vous de la société civile démocratique : ACAJ, ASADHO, IRDH etc (puisqu'il y’en a une qui est pour la dictature n'est-ce pas?), les mouvements citoyens (LUCHA, FILIMBI etc), la jeunesse congolaise en général, baisserez les bras.

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Nguma @5REW87T   Message  - Publié le 05.06.2017 à 18:30
C'est ce qui arrive quand on laisse un produit de la traversé des frontières prendre le pouvoir Aujourd'hui il se permet de s'opposer au rapatriement d'un fils du pays On disait de Ya Tshitshi trop Radical Vous voyez combien il avait raison. Je pense que le Ministre Angolais des Affaires étrangères qui se disait choqué par les sanctions de L'UE avec les réponses "lues" par ce produit toxique, Start-up de l’insécurité.

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Amour de DIEU @NKCWLBM   Message  - Publié le 05.06.2017 à 17:19
quottons seulement au seigneur

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DIZUNDU @NXI9GB3   Message  - Publié le 05.06.2017 à 17:19
Nous cheminons à cout sur vers une fin semblable à celle de LDL, si on ne prend garde! Il part, quelle que soit la manière: vivant ou mort; mais ils partirons aussi!

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