Kikwit : plus de 40.000 candidats ont passé leurs examens d’Etat dans la sérénité d’esprit

Les examens d’Etat, édition 2017, viennent de s’achever sans incident dans la ville de Kikwit et périphérie, province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Plus de 40.000 candidats ont affronté ces épreuves de quatre jours dans 30 centres dans 25 dans la ville comme telle et cinq dans les alentours immédiats.

Quelques élèves rencontrés ont des avis divers par rapport à ces examens. «Globalement j’ai bien affronté ces épreuves malgré la peur que j’avais au début, car plusieurs âmes de mauvaise volonté nous ont fait croire que si l’on ne fait pas attention toute l’école échouerait. D’autres même nous ont fait entendre que sans laboratoire l’on ne peut pas avoir son diplôme. Mais les questions que j’ai eues étaient, la plupart dans les matières apprises à l’école. J’aurai mon diplôme. Je suis optimiste», déclare sylvain Mputuka qui passé ses épreuves au centre de Pungu dans la commune de Lukolela.

«Advienne que pourra. Je sais que j’ai eu un peu de difficulté avec les mathématiques. J’ai eu des séries des cahiers d’items qui m’ont semblé difficile au début Mais je me suis débrouillé par la suite», indique Thérèse Ngalum du centre Kikwit 8. Pour lui l’Etat doit diminuer le nombre des examens d’Etat par jour. «C’est mieux que les élèves finalistes passent au moins un examen par jour. Ainsi les épreuves d’Etat puissent durer pendant une semaine», ajoute-t-elle.

Quant à Nicole Mvukana, 19 ans,  du centre Kikwit 14 l’Etat peut abolir le système des ‘’Examens d’Etat’’ : «Je ne vois pas l’importance de ces examens qui coûtent très chers. A partir de la dissertation, en passant par l’oral de français, jury pratique et les épreuves de quatre jours mes parents ont déboursé 597.000 Francs congolais (426,4 dollars). Si le gouvernement peut faire confiance aux écoles qui nous enseignent, ce gouvernement donnerait les diplômes à ceux qui réussissent aux examens de fin d’année au niveau des écoles respectives», déclare-t-elle.

«Moi, j’ai suivi les conseils pratiques que les autorité prodigués le jour du lancement  officiel de ces épreuves. Je suis sûre que j’aurai mon diplôme et vais continuer les étude à l’université», affirme David Nkoyi du centre Kikwit 23.

Signalons que le maire de Kikwit, Léonard Mutangu, avait officiellement lancé ces épreuves au nom du gouverneur de la  province du Kwilu. C’était au centre Kikwit 23 dans la commune de Lukolela. Il avait invité les candidats à être assidus : «Nous croyons que l’inspection générale a mis toutes les batteries en marche pour que ces examens se déroulent dans les meilleurs conditions. Nous vous invitons à passer ces examens dans la sérénité d’esprit. Les tricheurs et fraudeurs n’ont pas de place dans les centres des examens d’Etat.  Il s’agit simplement de l’évaluation des matières que vous aviez étudiées jusqu’en 6ème des humanités», avait-il dit.

Léonard Mutangu, maire de Kikwit lors de son discours du lancement officiel des épreuves

Mutangu avait profité cette occasion pour inviter les élèves filles à ne plus reculer, car elles ont de l’intelligence sur lamême diapason que les garçons. Son mot était prononcé après celui de l’inspecteur chef de pool Kikwit 1 et celui de l’inspecteur provincial  principal.