Tshisekedi : 5 mois après son décès, pas d'obsèques, pas de rapatriement, ni d'inhumation

Étienne Tshisekedi totalise, ce samedi 1er juillet, 5 mois depuis qu'il est décédé en Belgique.

Sa famille politique et biologique observent, depuis le 1er février, le deuil, jusqu'à ce que l'illustre disparu sera mis en terre.

Curieusement, sa dépouille traîne encore en Belgique, Kinshasa n'a toujours pas organisé les obsèques officielles, Tshisekedi n'est toujours pas inhumé.

Au départ, des divergences de vue entre le régime, l'Udps et la famille biologique étaient à la base du non rapatriement du corps du sphinx de Limete. Il était difficile de se mettre d'accord sur le lieu d'inhumation qui est en même temps l'endroit où un mausolée doit être érigé en sa mémoire.

Après la mise en place d'une commission tripartite chargée d'organiser les obsèques, toutes les divergences ont été nivelées. Les parties se sont convenues d'enterrer ce leader dans la résidence familiale située à N'Sele, l'exposition de la dépouille au Palais du peuple.

Il fallait alors rendre public un programme officiel pour informer l'opinion sur tous les détails, de l'arrivée du corps à Kinshasa jusqu'à l'inhumation.

C'est à ce niveau, à en croire Mgr Gérard Mulumba, frère biologique d'Étienne Tshisekedi, que tout est bloqué. Le président de ladite commission, Emmanuel Ramazani Shadary, n'est toujours pas disposé à convoquer une réunion pour tout finaliser. Pour l'Udps, le gouvernement vient là de manifester sa mauvaise foi d'organiser le deuil de Y'a Tshitshi.

Félix Tshisekedi qui dit prendre acte de ce "refus", promet de ramener le corps de son défunt père à Kinshasa, sans l'implication du gouvernement. Et c'est encore une autre crise entre la MP et l'Opposition.