La récente nomination des mandataires dans des entreprises du portefeuille par le chef de l’Etat continue de susciter des réactions au sein de la classe politique. La dernière en date, c’est celle d’une frange de la diaspora du Mouvement social pour le renouveau (MSR) en Afrique du sud.
Dans un communiqué rendu public le 14 juillet, le MSR/Afrique du sud a dénoncé entre autres, la mise en place dans certaines entreprises du portefeuille. « …nous dénonçons avec fermeté les ordonnances publiées nuitamment par monsieur Kabila pour la mise en place dans les entreprises publiques, confirmant l’esprit de clientélisme politique en faveur de son entourage et appelons notre peuple à user de tous les moyens pour décrédibiliser ces nouveaux mandataires », indique le communiqué.
Contacté par MCN Team, Serge Kadima, communicateur de la MP estime que l’heure n’est pas aux discours politiciens. Pour lui, tous les discours doivent être focalisés sur la mobilisation en faveur l’organisation des élections.
« Le G7 est composé des anciens ministre et d’anciens gouverneurs de provinces. Je peux vous rassurer qu’aucun de ceux-là a eu à faire un concours pour se retrouver ministre au sein du gouvernement. Même le gouverneur de provinces, ils ont bénéficié de l’appui de leurs formations politiques qui les avaient désignés à ces fonctions. A ce jour, le G7 s’inscrit dans une logique de vouloir faire des déclarations politiciennes pour justifier leur existence politique. Ce qui intéresse le congolais aujourd’hui, c’est le discours-programme. Nous avons l’obligation de mobiliser les congolais pour les élections. Rien ne sert à déplacer le débat. Tout le monde sait que dans ce pays nous avons besoin de redynamiser les entreprises publiques. Si les récentes nominations s’inscrivent dans le cadre de la redynamisation des entreprises publiques, il n’y a aucun inconvénient que les nouveaux animateurs y soient nommés », a-t-il déclaré.
MCN TEAM / mediacongo.net