Le président du Rassemblement/Kasa-Vubu, Joseph Olenghankoy, a été hué dimanche 16 juillet dernier par sa propre base, au siège de sa formation politique, les Fonus, lors d'un point de presse tenu sur l'actualité politique de l'heure en RDC.
Olenghankoy a, en effet, soutenu les propos de Corneille Nangaa, selon lesquels les élections ne pourront pas avoir lieu cette année. « Il y aura élections après le mois de décembre, donc en 2018. Notre rôle en tant que homme politique est de vous dire la vérité », avait-il affirmé.
Sans plus tarder, sa base a catégoriquement rejeté ce point de vue, avant d'huer son leader pendant quelques minutes, lui rappelant que l'Accord conclu le 31 décembre à la Cenco ne reconnaît pas cette thèse.
« Au dialogue de la Saint-Sylvestre, nous ne nous sommes pas entendus comme ça », ont scandé des militants des Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (FONUS) pour exprimer leur mécontentement.
La déclaration du président des FONUS intervient une semaine après celle du président de la Ceni, Corneille Nangaa qui avait également jugé impossible la tenue des élections avant la fin de cette année.
Les propos du président de la centrale électorale avaient divisé la classe politique congolaise.
Le porte-parole de la MP, André-Alain Atundu, avait estimé que la déclaration de Corneille Nangaa était « fondée par ce qu’elle tient compte des paramètres sécuritaires de la RDC ».
De son côté, le président de la plateforme Alternance pour la République (AR), Delly Sesanga avait désapprouvé la démarche du président de la Ceni qui avait annoncé seul le report des élections alors que le processus électoral est inclusif.
MCNTeam / RO / MCN, via mediacongo.net