Société
Militant pour la cause des enseignants de la République Démocratique du Congo, le nouveau comité du Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) vient de saisir le parlement en ce qui concerne leurs revendications.
Le secrétaire général du SYECO, Cécile Tshiyombo, accompagné de deux Secrétaires adjoints et de Chargé de communication, a déposé, vendredi 15 septembre dernier, un mémorandum aux deux chambres du parlement. Avant le dépôt du document, les membres du Syndicat ont, pendant près de trois heures, organisé un sit-in devant l’hémicycle du Palais du peuple, siège du parlement.
Ce mémo a été adressé à l’attention des présidents de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. C’est auprès des délégués de ces derniers que la Secrétaire générale Cécile Tshiyombo et son staff ont déposé le mémo en présence de la presse. L’acte coïncide avec l’ouverture de la session parlementaire du mois de septembre qui est essentiellement budgétaire.
Dans son mémorandum, le SYECO exige le réajustement des salaires au taux budgétaire de 1425 FC, le paiement de 145.033 enseignants non payés et des nouvelles unités et le nouveau statut particulier des enseignants de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel (EPSP) en souffrance au niveau de deux chambres du parlement.
« Vu la modicité de l’enveloppe salariale annuelle de 174.472.988.022 FC allouée actuellement à la paie de 397.227 enseignants au niveau du Service de contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE), un accroissement sensible de cette enveloppe salariale est impératif dans le budget 2018 », mentionnent les enseignants qui s’adressent aux concernés en leur qualité d’autorité budgétaire. malgré que cette session est budgétaire, les membres du SYECO sollicitent la programmation du vote du Statut particulier des enseignants en vue de sa promulgation par le Chef de l’Etat.
« En cette année où la RDC prépare les élections à tous les niveaux, les enseignants qui sont vos électeurs vous interpellent une fois de plus sur leurs conditions de vie et de travail. Malheureusement, au cours de ce mandat prolongé, l’enseignant est le plus malheureux, un laissé pour compte qui vit dans des conditions infrahumaines à cause du maigre salaire lui attribué par votre propre volonté, sans tenir compte de la dépréciation du Franc congolais », dit le mémo.
Depuis sa création en 1990, le SYECO milite pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel de l’éducation en RDC et pour une éducation de qualité en faveur des enfants congolais. Ce Syndicat se veut une force de proposition en matière d’éducation et de formation ainsi que du social de ses affiliés.
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