Santé
Le ministre de la santé a, au cours de la cérémonie du lancement de la sortie officielle de la Société congolaise de néphrologie (SOCONEPH) et l’Association congolaise des personnes avec maladies des reins (ACPAMAR), invité ces deux associations, à créer un organe de régulation des centres de dialyse en RDC.
« On doit tous se lever contre le business sur la maladie des reins en élaborant des critères d’agrément pour l’ouverture d’un centre de dialyse en RDC en vue d’éviter la criminalisation en faisant le business par le dialyse de mauvaise qualité »., a déclaré le ministre Oli Ilunga qui compte sur SOCONEPH et ACPAMAR pour faire aboutir la loi sur la transplantation des reins en RDC afin de diminuer la charge de dialyse qui ne peut même pas être soutenue par une sécurité sociale partout au monde.
Pour le ministre de la Santé le travail de ces deux associations constitue un grand pas vers la couverture sanitaire universelle (CSU) qui n’est pas seulement un devoir du gouvernement, mais un chemin à trois niveaux, notamment « le gouvernement, les personnels soignants et les associations des patients ».
Les associations de patients, a-t-il dit, ont un rôle important dans le plaidoyer, la mobilisation des ressources, la promotion de l’information et du droit des patients. « Un bon patient est celui qui connaît sa maladie, participe au traitement et à la prise en charge de sa maladie ». Les personnels soignants contribuent à la création des centres, à la formation des professionnels de santé compétents capable de prendre en charge les malades rénales selon les normes internationales. Le pouvoir public, a-t-il souligné, défini le cadre de prise en charge des malades des reins, notamment le cas du centre de dialyse créé au sein de l’Hôpital général de Kinshasa.
Le ministre Ilunga a invité les deux associations à lancer leur croisade pour la sensibilisation sur les facteurs de risques de malades rénales sur toute l’étendue de la RDC, notamment réguler la consommation des aliments sucrés et salés. Il a aussi recommandé la sensibilisation pour les malades cardiaques, pour la détection précoce de néphrologie et de développer la culture du respect du malade.
Il soutient le slogan de ces deux associations, notamment « ensemble, luttons contre les maladies des reins » lequel selon devait être, « ensemble, luttons pour la vie, pour la qualité de vie pour donner une chance à la vie ».
Le président de la SOCONEPH, Pr Nseka, a lancé un lobbying pour que les décideurs congolais soient sensibles aux maladies de reins en RDC, sachant qu’il n’y a pas de structure de prise en charge dans le pays et tenant compte de la pauvreté de la population. Le président de l’ACPAMAR, M. Nduba, par contre, souhaite que le gouvernement prenne en charge toutes les personnes malades des reins en donnant l’exemple de la Côte d’Ivoire où le gouvernement prenne en charge les malades des reins avec déjà plus de 35 reins transplantés.
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