Provinces
La Communauté des amis de la nature et de la culture (CANACU), une des Organisations de la société civile (OSC) de la République démocratique du Congo (RDC) s’est adonnée à voler au secours des enfants déplacés de Kasaï afin qu’ils vivent humainement et que leurs droits soient respectés. Grâce à l’appui financier de l’UNICEF-RDC, cette structure leur offre des Kits de survie composés des valises, des habits, des brosses à dents, des savons, des dents frustes etc.
La cérémonie afférente au lancement officiel des remises symboliques des kits de survie a eu lieu jeudi 14 décembre dernier dans la salle ‘’La Touraine Saint Martin’’ dans la comme de Lukolela. Les chefs des services publics urbains, la bourgmestre de la commune de Kazamba, quelques membres du Comité urbain des urgences, un délégué de l’UNICEF, les chefs des sites des déplacés ainsi que les membres des familles d’accueil ont rehaussé de leurs présences cette cérémonie.
«Il y a trois types d’enfants que nous appuyons. Il s’agit d’abord des ‘’enfants non accompagnés’’, c’est-à-dire des enfants qui sont sortis tout seuls à cause de la guerre ou des conflits et que des âmes de bonne volontés les ont ramassés ; ensuite des ‘’enfants séparés’’ qui sont ceux dont les parents seraient morts mais sont accompagnés par d’autres personnes qui ne sont pas leurs parents biologiques ; enfin des ‘’enfants sortis des milices’’, c.-à-d. ceux qui ont travaillé à coté des miliciens comme des aides ou des miliciens à l’instar de Kamwina Nsapu. Notre objectif est que ces enfants ne vivent pas longtemps à Kikwit. Ils devront rentrer auprès de leurs parents», a précisé devant la presse Damien Bungu, coordonnateur provincial de la CANACU dans le Kwilu.
Dans son mot de circonstance, Bungu a indiqué que la CANACU est une OSC qui a une expérience dans la protection de l’enfant en urgences et co-facilite avec l’UNICEF le ‘’Cluster Protection’’ depuis 2010.
Il a affirmé que cette structure était sélectionnée pour assurer l’évaluation de la situation des enfants affectés par des conflits et qui ont fui à Kikwit et à Gungu : «Lors de cette évaluation plusieurs activités ont été menées entre autres un appui en matériels dans différents sites : des bidons en plastiques de cinq litres ; des sceaux en plastique pour des soins intimes (femmes et filles) ; des bâches pour abri ; des bidons grands formats avec couvercle ; des cartons des savons pour lessive ; des lave-mains etc.», a-t-il indiqué.
«C’est pour nous un motif d’honneur et de fierté pour présider à ce jour une cérémonie de remise officielle des kits de survie aux enfants déplacés de Kasaï. Nous remercions de tout cœur l’UNICEF qui a appuyé la CANACU afin de réaliser cette activité», a indiqué le maire de Kikwit, Léonard Mutangu.
Mutangu a souhaité que des recherches se fassent afin que ces enfants, plus de 200, recouvrent leurs familles biologiques respectives.
Il sied de signaler qu’avant le lancement officiel des remises des kits deux formations avaient eu lieu à Kikwit. La première est allée du Mardi 28 Novembre au Mercredi 29 Novembre 2017 dans la salle polyvalente de la commune de Lukolela. L’atelier de formation concernait des acteurs de protection de l'enfant dans le cadre de l’Appui à la prise en charge transitoire, de l’accompagnement psychosocial et de la réunification familiale des enfants déplacés internes de la crise de Kasaï dans la Province de Kwilu.
La deuxième formation a regroupé 180 familles d’accueils qui hébergent 300 ‘’enfants non accompagnés’’ et ‘’enfants séparés’’.
Le rapport final de l’évaluation des déplacés rédigé par la CANACU note que «d’une manière générale, les conditions de vie des déplacés internes sont déplorables. Les enfants et les femmes sont les plus affectés. Une certaine méfiance est observée dans certains sites où les populations luba ne sont pas bien accueil par les populations locales. L’évaluation a montré que la majorité des déplacés ne veulent pas rentrer dans leurs zones d’origine à cause des violences subies, des préjudices, des conflits interethniques et des dommages sur leurs biens, maisons et champs. Ils sollicitent des terres à cultiver dans les zones d’accueil».
Notons que la CANACU est une Organisation Non Gouvernementale de droit Congolais fondée en 1995 dont le siège se trouve à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, dans la commune de N’sele, quartier Buma, groupement de Kimpolo, village de Kimpolo. A Kinshasa, CANACU à un répondant dans la commune de Lemba, sur l’avenue Kigiran°47 ; Quartier Masono. L’organisation s’occupe de l’Information, de la communication pour le changement de comportement et de l’Éducation à travers plusieurs approches telles que le théâtre d’intervention, le théâtre et vidéo forum, le théâtre radiophonique, la production des supports didactiques et audiovisuels, la mobilisation sociales.
Elle est implantée dans la province du Kwilu (Ex-Bandundu) depuis juin 2006 et son siège provincial se trouve sur l’avenue Bagata n°64, dans la commune de Basoko, à Bandundu-ville. Dans son ancienne configuration, CANACU intervient sur toute l’entendue de la province, 18 territoire, 3 grandes villes (Bandundu-ville, Kenge et Kikwit).
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Damien Bungu, Coordonnateur provincial de la CANACU dans le Kwilu, en train de donner un kit à une enfant