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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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SpaceX: Elon Musk a pour l’heure réussi son pari avec Falcon Heavy

2018-02-07
07.02.2018
2018-02-07
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La fusée la plus puissante jamais lancée par un opérateur privé a décollé de cap Canaveral, en Floride, ce mardi à 15 h 45 (21 h 45 en France). En réussissant ce décollage, la société Space X du milliardaire Elon Musk a franchi une nouvelle étape. Avec pour objectif : Mars.

La démonstration a été parfaitement réussie. La fusée Falcon Heavy de SpaceX a décollé avec succès, mardi 6 février, depuis Cap Canaveral en Floride (USA), devenant le lanceur le plus puissant du monde depuis le dernier vol, voici vingt-neuf ans, d’Energia, développé par l’Union soviétique. Le véhicule devait rester en orbite autour de la Terre pendant cinq heures avant de s’élancer vers Mars.

Après deux minutes de vol, deux des lanceurs se sont détachés comme prévu de la fusée centrale qui a poursuivi sa route dans l’espace. Huit minutes et 20 secondes après s’être détachés, les deux boosters se sont posés quasiment simultanément sur deux zones d’atterrissage de Cap Canaveral, à quelques dizaines de mètres seulement l’une de l’autre. « C’est tout ce dont on pouvait rêver pour un vol d’essai », a réagi John Innsbrucker, un commentateur de SpaceX.

Retour en douceur des deux boosters qui se sont posés quasiment simultanément à Cap Canaveral. Une prouesse dans le domaine spatial. (@ spaceX, Twitter)

« Actuellement au-dessus de l’Australie », a écrit Elon Musk à 23 h 09 en postant une photo de Starman. Sur son tableau de bord se trouve le message « Don’t Panic ! », référence au « Guide du voyageur galactique », célèbre roman de science-fiction.

Elon Musk a pour l’heure réussi son pari, contredisant les spéculations qui allaient pourtant bon train sur une éventuelle annulation du décollage, alors que celui-ci a connu trois retards successifs, en raison du vent à haute altitude.

Voyage d’une voiture électrique

En lançant une voiture dans l’espace, le patron de Tesla et de Space X marque les esprits : à défaut d’utiliser toute la charge utile de son nouveau lanceur lourd, il en optimise le potentiel de communication. (@ spaceX, Twitter)

« Décollage ! », a tweeté à 21 h 46 (heure de Kin) la société SpaceX dans un message accompagné d’une photo de Falcon Heavy, qui est composée de trois fusées Falcon-9 de front sur lesquelles SpaceX a juché un deuxième étage et une coiffe pour la charge utile.

Pour ce vol d’essai, la fusée n’emporte pas de satellites pour un client particulier, mais la décapotable Tesla rouge du milliardaire américain Elon Musk, fondateur de SpaceX. « J’adore l’idée d’une voiture dérivant apparemment à l’infini dans l’espace et qui sera peut-être découverte par une race extraterrestre dans des millions d’années », avait imaginé l’an dernier M. Musk, qui ne veut ni plus ni moins que coloniser Mars.

Ses aventures étaient diffusées en direct par SpaceX sur les réseaux sociaux, où elles étaient suivies par des millions de personnes, subjuguées par ce véhicule flottant dans l’espace. Starman, le mannequin qui l’habite, était ainsi vu au volant de la voiture, le bras gauche nonchalamment posé sur sa portière.

La destination de ce vol est l’espace lointain, à une distance à peu près équivalente de celle de Mars par rapport au Soleil, où l’engin sera placé en orbite quand les trois lanceurs auront repris le chemin de la terre ferme. Du moins, si la fusée ne rencontre pas de problème technique. SpaceX, qui n’a effectué que des tests statiques, est consciente du risque de pépin. Et Elon Musk a martelé, lundi, que cela serait déjà un succès si la fusée « quitte le pas de tir et ne le pulvérise pas en mille morceaux ».

Mars à l’horizon 2030

Le SpaceX Falcon Heavy pourra propulser en orbite plus de 54 tonnes, soit une masse équivalente à un Boeing 737 totalement chargé (@spacex, flickr).

Dotée de vingt-sept moteurs Merlin, elle pourra propulser en orbite « plus de 54 tonnes, soit une masse équivalente à un Boeing 737 chargé de ses passagers, équipage, bagages et carburant », précise SpaceX sur son site Internet. Concrètement, il s’agit de trois fusées de type Falcon-9, réunies ensemble qui seront réutilisées. Deux des trois premiers étages, chacun haut de 70 mètres, ont déjà servi et reviendront se poser sur terre à Cap Canaveral. Le troisième, celui du milieu, dont la structure a été renforcée pour résister à la chaleur des deux autres, reviendra sur Terre un peu plus tard.

Pour l’instant, la fusée semble surdimensionnée. Dans ses quatre missions connues, dont deux en 2018, figurent des satellites pour la NASA, pour deux opérateurs de télécoms, le saoudien Arabsat et l’américain ViaSat et un vol privé autour de la Lune en 2019.

Pour accélérer la conquête spatiale, SpaceX a dévoilé, en septembre 2017, une ébauche du BFR, pour Big Falcon Rocket, par le milliardaire. Il s’agit d’une navette capable de se rendre sur la Lune et sur Mars avec des passagers. Premier vol prévu vers 2020 pour cet engin trois fois plus puissant que la Falcon Heavy. Première expédition humaine vers 2025. Et, surtout, la NASA élabore, avec des industriels comme Boeing, le Space Launch System (SLS) pour conquérir la Planète rouge à l’horizon 2030. 

La réussite de ce décollage sonne donc déjà comme une victoire personnelle pour Elon Musk, qui, pendant des années, avait été regardé avec condescendance par le monde spatial. Force est de constater qu’il est devenu, en cinq ans, incontournable. Car l’ambition du milliardaire est avant tout la conquête spatiale, et surtout l’installation sur Mars. D’où sa volonté de concevoir des fusées plus puissantes. Pour cela, la Falcon Heavy dispose d’une capacité double de celle du plus gros lanceur actuel, le Delta-IV américain de Boeing et Lockheed Martin.

Entre-temps, et pour financer tout ça, l’entreprise ne se contentera pas de lancer des satellites. Space X mise également sur le tourisme spatial et sur la fusée comme moyen de transport terrestre. Un Bangkok-Dubaï en 27 minutes, c’est rapide, mais ça doit être légèrement éprouvant…


Ouest-France / Le Monde / MCN, via mediacongo.net
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