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Immarsat et son partenaire Deutsche Telekom peuvent commencer à commercialiser leur nouvelle offre d'internet haut débit EAN pour les vols intra-européens.
Se connecter à Internet en avion , en haut débit et qui plus est, sur un vol intra-européen sera bientôt possible. Après deux ans de formalités et préparatifs techniques, Immarsat et Deutsche Telekom ont obtenu le feu vert de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électriques et des postes), pour lancer leur offre d'internet en vol, EAN. Le système devrait entrer en service commercial dans le courant de l'été sur les appareils de British Airways, puis sur ceux des autres filiales du groupe IAG : Vueling, Aer Lingus et Level. D'autres compagnies européennes devraient suivre au cours des prochains mois. Air France, mais aussi Easyjet, font partie des prospects d'Immarsat.
Rattraper le retard
De quoi permettre à l'Europe de rattraper son retard sur les Etats-Unis en matière de connectivité en vol. Jusqu'à présent, l'offre internet des compagnies européennes se limite en effet aux vols long-courriers, avec des débits plutôt modestes et des interruptions fréquentes. Le réseau EAN (European aviation network) est le premier en Europe à utiliser, en plus du satellite, un réseau de balises terrestres - 350 au total dans les 28 pays de l'Union ainsi qu'en Suisse et Norvège, dont 50 en France - permettant d'offrir une connexion internet en vol, comme à la maison.
Du haut débit comme à la maison
« Notre réseau est parfaitement opérationnel et délivre un débit équivalent à celui d'une connexion internet à la maison, soit entre 60 et 75 Mbps, contre 1 à 2 Mbps sur les systèmes actuellement proposés sur les vols long-courriers », explique Philip Balaam, directeur de la branche aviation d'Immarsat. De quoi permettre les mêmes usages qu'au sol (vidéo à la demande, télé-commerce, retransmission TV). Mais aussi de quoi passer d'une économie de pénurie, où l'accès à internet est rare et cher, à une utilisation beaucoup plus large, y compris sur des avions court-courriers et régionaux.
Un modèle économique à peaufiner
Reste à savoir à quel prix. « Le modèle économique de l'internet en vol - qui paye et combien - n'est pas encore figé, reconnaît Philip Balaam. Certaines compagnies vont l'offrir gratuitement et d'autres vont le faire payer... C'est une question de culture et de différenciation. Mais je pense que le modèle évoluera, comme dans l'hôtellerie, vers la gratuité au moins partielle. »
D'autant que l'enjeu d'internet en vol ne se limite au plaisir du passager. Le réseau EAN permettra aussi de transférer les millions de données générées par les avions en vol, dont les compagnies et les avionneurs ont besoin pour alimenter les algorithmes des nouveaux services de maintenance prédictive. En prévenant ainsi les pannes et en optimisant l'utilisation des avions, les compagnies peuvent espérer réaliser d'énormes économies, qui justifieraient à elles seules, l'investissement.
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