Economie
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 3,4% en 2018 en Afrique subsaharienne, malgré un surendettement qui reste préoccupant dans de nombreux pays, selon le rapport d'avril de l'institution financière présenté mardi à Libreville.
Dans son rapport du mois d'avril, qui fait le point des six derniers mois, le Fonds monétaire international (FMI) indique que « le taux de croissance moyen de la région devrait passer de 2,8 % en 2017 à 3,4 % en 2018 », soit une hausse dans environ deux tiers des pays de la région.
Cette « légère reprise » s'explique par de « bonnes perspectives économiques mondiales, notamment une croissance plus élevée que prévu aux États-Unis ou en Europe », selon Dominique Desruelle, directeur adjoint du département Afrique du FMI.
À cela s'ajoutent « une hausse des prix des matières premières et un meilleur accès au marché international des capitaux », a-t-il rencherit lors d'un entretien avec l'AFP.
Une croissance, oui mais... insuffisante
Plus des deux tiers des pays de la région devraient profiter d’une accélération de leur croissance, soutenue par une croissance mondiale plus forte, les prix plus élevés des matières premières et un meilleur accès aux marchés de capitaux.
Toutefois, sur la base des politiques actuelles, on s’attend à ce que la croissance pour 2018 ne dépasser pas les 4 %, soit, à moyen terme, à peine 1 % en termes de croissance par habitant ce qui reste « insuffisant pour atteindre des objectifs de développement soutenables », estime M. Desruelle.
Les résultats restent « mitigés » concernant l'assainissement des finances publiques et « 40 % des pays à faibles revenus de la région sont surendettés ou présentent un risque élevé de le devenir », selon le rapport.
De plus, « un tiers de la population a subi une baisse de son revenu en 2017, et ce sera probablement la même chose en 2018 », selon le représentant du FMI.
Depuis 2014, les économies d'Afrique subsaharienne ont été marquées à des degrés variables par la baisse des prix du pétrole – la plus forte depuis 1970, souligne le FMI –, ce qui a entraîné « un taux de croissance bien inférieur aux tendances passées et un endettement en hausse ».
Pour le FMI, des politiques visant à réduire les vulnérabilités tout en améliorant les perspectives de croissance à moyen terme s’imposent « pour transformer la reprise actuelle en une croissance forte et durable ». En outre, le Fonds monétaire préconise une politique monétaire susceptible de garantir une inflation faible ainsi qu'un renforcement de la mobilisation des recettes et poursuite des réformes structurelles entreprises « afin de réduire les distorsions de marché et de créer ainsi un environnement favorable à l’investissement privé. »
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Le FMI indique que « le taux de croissance moyen en Afrique subsaharienne devrait passer de 2,8 % en 2017 à 3,4 % en 2018. (Photo target-sarl)