Science & env.
Les experts de l’AIEA et les cadres de CGEA s’enquièrent de la sureté nucléaire dans les réacteurs de recherche au CREN-K.
Le Commissaire général à l’énergie atomique, Vincent Lukanda Mwamba, a ouvert lundi au Centre régional d’études nucléaires de Kinshasa (CGEA/CREN-K), les travaux de mission d’évaluation intégrée de la sureté nucléaire dans les réacteurs de recherche (INSARR) qu’effectuent les experts internes et externes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
D’après Vincent Lukanda, la première mission d’INSARR est allée du 7 au 9 mai 2018, tandis que la deuxième mission préparatoire de l’évaluation du fonctionnement des réacteurs (PRE-OMARR) va du 10 au 11 mai 2018 en vue de s’enquérir de la mise en œuvre des recommandations en RDC de l’AIEA axées notamment sur les normes de sureté et de sécurité nucléaires.
L’expert belge externe de l’AIEA, Christian Kennes, a fait savoir qu’il est question d’évaluer la mise en œuvre des recommandations des missions précédentes effectuées par les experts de l’AIEA et les conditions de redémarrage de réacteur Mark TRIGAII de CGEA/CREN-K en arrêt depuis 2004.
Avec les cadres de CGEA/ CREN-K, ces experts de l’AIEA venus de la Belgique, la France, l’Inde, l’Egypte et le Maroc ont palpé du doigt les conditions d’existence du réacteur Mark TRIGA II acquis par la RDC en 1972. Ce réacteur en arrêt, rappelle-t-on, exige des équipements modernes et des ressources humaines qualifiées ainsi que le respect des normes de sureté et de sécurité édictées par l’AIEA en vue de sa redynamisation. Il est une centrale à laquelle se développent toutes les activités nucléaires.
Ces assises organisées par le CGEA/CREN-K et l’AIEA, sont placées sous le patronage du ministre de la Recherche scientifique et technologie. Il sied de noter que c’est en 1961 que la RDC deviendra membre de l’AIEA. En 1963, le gouvernement congolais et d’autres gouvernements d’Afrique Centrale avaient demandé à l’AIEA de transformer le Centre Triga-Congo (Trico) en Centre Régional pour l’Afrique Centrale.
FINANCEMENT
Il sied de noter que le redémarrage du réacteur Mark TRIGA II de CGEA/CREN-K exige de la détermination du gouvernement de miser sur le financement.
« Or ganisé par l’AIEA, cet atelier a été demandé par le gouvernement de la RDC. On a compris que le gouvernement congolais compte relancer le réacteur TRICO II qui est actuellement à l’arrêt. La principale condition, c’est de renouveler pas mal des équipements et la deuxième condition, c’est d’avoir l’autorisation de v otre r égulateur, parce que ce dernier assure la supervision des installations. Il faut faire un plan d’actions. Cela ne se fera pas en termes des semaines, mais en termes d’années. Cela dépend des moyens du gouvernement », a expliqué l’expert belge externe de l’AIEA, Christian Kennes. Pour rappel, les deux réacteurs du CGEA sont implantés sur le site du campus universitaire de Kinshasa et sont destinés à la recherche scientifique et à la formation.
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Devant le Centre Régional d'Etudes Nucléaires de Kinshasa. (© Radio Okapi/John Bompengo)