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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Test Google Pixel 6a: le petit qui a presque tout d’un grand

2022-08-03
03.08.2022
2022-08-03
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Le Pixel 6a, « petit » dernier de la famille Pixel de 6e génération, vient de voir le jour. Malgré sa taille, le nouveau-né est en pleine forme et fait l’admiration de ses frères 6 et 6 Pro. La firme de Mountain View avait fait l’impasse sur cette gamme de téléphones pour l’Europe l’année dernière. Pour 2022, toute la famille est présente sur le vieux continent. Un Pixel 6a qui ne compte pas se laisser sur les pieds par ses frères, ni pas ses camarades de milieu de gamme.

Présenté lors du Google I/O de mai 2022, le Google Pixel 6a débarque enfin chez les détaillants et opérateurs. Sur le papier, Mountain View cherche à ratisser large les utilisateurs capables d’aligner près de 500 euros pour un smartphone. Le marché des téléphones de moyenne gamme est assez concurrentiel, avec l’ogre sud-coréen Samsung et son Galaxy A53 5G, le Realme GT 2,l’original Phone (1) de Nothing, ou encore l’iPhone SE 2022.

PRIX ET DISPONIBILITÉ

Le Google Pixel 6a est en vente officiellement depuis le 28 juillet 2022 depuis le site de Google pour un prix public de 459 euros. Toutefois, on le trouvait déjà auprès des opérateurs. Il n’existe que dans une seule configuration : 6Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. Le mastodonte étatsunien compte ainsi s’implanter en Europe sur le marché des smartphones intermédiaires, alors qu’il l’avait délaissé l’année dernière avec le Google Pixel 5a. Autre fait marquant, le prix de 459 euros pour un téléphone de milieu de gamme est plutôt un tarif agressif pour une mise sur le marché. Aux États-Unis, il est commercialisé 449 dollars, donc au même prix que son ancêtre Pixel 5a.

Mais pour concourir au titre du meilleur smartphone de moyenne gamme, Google à fort à faire. Non seulement, il se retrouve confronté à son éternel rival Samsung avec le Galaxy A53 5G (lancé à 459 euros, mais autour de 370€ au moment où nous testons), au Realme GT 2 (80 euros plus cher), au Motorola G200 (-90 euros) et même à l’iPhone Se 2022 (60 euros plus cher).

Pour doper ses ventes, Google offre ses écouteurs sans fil Pixel Buds A-series (d’une valeur de 100 euros environ) pour tout achat d’un Pixel 6a. La proposition est alléchante, mais le Google Pixel 6a est-il le meilleur smartphone Android pour moins de 500 euros ? Réponse dans les lignes qui suivent.

FICHE TECHNIQUE

Sous la barre psychologique des 500 euros, le Google Pixel 6a a tout pour plaire sur le papier : 128 Go de stockage, un écran AMOLED de belle facture, un processeur puissant, une grosse batterie et une étanchéité haut de gamme. Il fait toutefois l’impasse sur le slot microSD ou les gros capteurs photo. En plus du classique câble de chargement et de la traditionnelle épingle pour carte SIM, Google inclus un convertisseur USB type B vers USB type C. Le transfert des données vers un ancien smartphone Android (doté d’un connecteur USB-C) pour donc s’effectuer plus rapidement, sans passer par le WiFi. Une attention qui mérite d’être soulignée.

UN DESIGN QUI RÉUTILISE CELUI DU PIXEL 6

Vous avez aimé le design original du Pixel 6 et 6 Pro, avec sa barre noire dissimulant les capteurs photo et flash ? Si oui, vous aimerez celui du Pïxel 6a. De loin, la ressemblance est telle que les looks des 3 téléphones Google de 6e génération sont quasiment les mêmes. En main, les différences (subtiles) se révèlent. Le Pixel 6a est légèrement plus compact qu’un Pixel 6 Pro mais aussi d’un Pixel 6. Pour faire quelques économies, la firme de Mountain View a remplacé la superbe face arrière en verre renforcé Gorilla par un dos en plastique brillant (aka « en matériau composite thermoformé 3D » selon la dénomination Google). La différence à l’œil est imperceptible, mais à l’usage, le mélange clés/téléphone ou les glissades sur le sol ne pardonnent pas. L’entrée de gamme des téléphones Google est sensible aux rayures. L’écran est protégé par un verre Corning Gorilla Victus, comme son grand frère Pixel 6.

Par ailleurs, la barre noire dépasse de la coque du smartphone d’environ 1mm (plus qu’une carte bancaire). Un millimètre, ça n’a l’air de rien, mais c’est beaucoup. Cette micro-excroissance subit les multiples frottements dans une poche de jean ou touche systématiquement en premier la surface sur laquelle on pose le téléphone. Une coque est donc plus que recommandée pour préserver à long terme son Pixel 6a. Google nous a fourni une coque plastique qui enchâsse parfaitement le smartphone (et protège optiques et dos des rayures)… mais elle coûte 29 euros sur la boutique officielle Google.

Pour se démarquer des teintes pop des autres fabricants, Google perpétue la tendance pastel. La face arrière sera de couleur sauge (vert pâle proche du gris océan du 6), galet (gris clair) ou charbon (noir). Google a opté à dessein de proposer des teintes différentes des autres gammes 6 et 6 Pro. Ces coloris poudrés confèrent distinction et élégance à ce Pixel 6a. Notre exemplaire de test arbore une robe de couleur sauge.

Pour le reste, ce smartphone suit la lignée de ses aïeux : robustesse et finitions exemplaires. Une peinture noire satinée recouvre le châssis métallique. Les bords sont légèrement arrondis comme sur un Samsung A53 5G ou un iPhone 6. Le Pixel 6a partage d’ailleurs la certification IP67 avec le téléphone sud- coréen de milieu de gamme. En d’autres termes, ils sont résistants à la poussière (le chiffre 6) et à une immersion dans l’eau à 1m de profondeur pendant 30mn (le chiffre 7). La relative étroitesse de ce smartphone (71,8 mm) lui assure une excellente préhension avec une seule main, malgré un écran de grande taille.

UN BEL ÉCRAN OLED

Dans les lignes précédentes, nous remarquions des dimensions plus compactes du Pixel 6a, par rapport à ses frères de génération 6. La raison est évidente : l’écran est plus petit (6,1 pouces soit 156 mm environ) que son grand frère Pixel 6 (6,4 pouces). Un bel équilibre entre taille d’affichage confortable et prise en main. D’ailleurs, Mountain View fait marche arrière par rapport aux générations précédentes. Au lieu d’augmenter la taille de l’écran (en réduisant aussi les bords), le Pixel 6a possède un écran plus petit que le Pixel 5a (6,34’’).

En termes de définition, statu quo, enfin presque. On reste toujours sur une dalle OLED au format 20:9 Full HD+ (2400×1080 pixels, comme sur le Pixel 6 ou même le Pixel 5a). Toutefois, la taille de l’écran étant plus étriquée, la densité de pixels augmente à 429 pp (contre 411 sur le 6 et 413 sur le 5a). En matière de spécifications d’écran, le Pixel 6a fait jeu égal avec ses grands frères 6 et 6 Pro avec une profondeur de couleurs atteignant 24bits/16 millions de couleurs. Le HDR est de la partie pour maximiser les contrastes, révéler les nuances de teintes sombres comme lumineuses dans les vidéos.

Nos tests à la sonde ont démontré que les différences avec des modèles plus haut de gamme (comme le Pixel 6 commercialisé 90€ plus cher ou le Pixel 6 Pro vendu 450 euros plus cher) étaient ténues. On retrouve donc la suprématie de la technologie OLED avec des couleurs équilibrées, des noirs profonds, des blancs lumineux, assurant un excellent contraste.

Pour ne pas cannibaliser les modèles supérieurs (et faire quelques dollars d’économie en production), Google se contente d’un rafraîchissement maximal de 60 Hz. C’est suffisant pour le quotidien : navigation sur vos sites préférés comme Phonandroid, consultation des réseaux sociaux et lecture de vidéos. On est loin cependant des 90 Hz (Pixel 6) et 120 Hz (Pixel 6 Pro et Samsung Galaxy A53 5G) plus adaptés aux jeux vidéo. Les gamers nomades sont prévenus. Mais ce rafraîchissement standard autorise une autonomie plus importante comme on le verra plus loin. Un critère qui plait aussi bien aux joueurs qu’aux non-joueurs.

L’écran AMOLED dissimule un lecteur d’empreinte digitale. Contrairement à d’autres, notre téléphone de test ne présentait pas de problème d’authentification laxiste comme il a pu être remonté récemment. Probablement que la puce de sécurité Titan M2 méritait une petite update. Notre Pixel 6a de test refusait de se déverrouiller avec d’autres empreintes que le pouce enregistré. S’identifier par son pouce quand on porte un masque est sur le papier plus confortable. Dans la pratique, il est nécessaire de bien positionner le doigt calmement pour que « Sésame, ouvre-toi ». La réactivité du lecteur d’empreinte masqué mériterait d’être optimisée.

Un petit poinçon de 4mm de diamètre laisser deviner la présence d’une caméra frontale, au milieu de l’écran. Il est certes visible par défaut, mais pour des raisons économique et esthétique, nous activons systématiquement le mode dark. Le poinçon est alors quasiment indétectable. La caméra frontale ne gêne aucunement les innombrables apps que nous avons essayées.

La technologie (matérielle) AMOLED présente de nombreux avantages, mais un petit soutien logiciel n’est pas de refus pour le confort. Ainsi, Google a introduit trois modes d’affichage avec Android 12 : couleurs naturelles, réhaussées et affichage adaptatif (qui sélectionne automatiquement le meilleur profil colorimétrique). Le profil Couleurs naturelles est agréable, mais souffrira des fortes luminosités, en extérieur par exemple. Le profil Couleurs réhaussées a tendance à augmenter saturation, luminosité des couleurs, générant donc des teintes plus artificielles. Avec Affichage adaptatif, nous avons le meilleur des deux mondes et avons donc opté pour ce mode pour notre usage quotidien (hors tests d’écran).

UN GOOGLE TENSOR TOUJOURS AU RENDEZ-VOUS

Comme avec la génération précédente, Google ne s’est pas cassé la tête : il a gardé son SoC maison (en collaboration avec Samsung) le fameux Google Tensor et sa puce Titan M2 dédiée à la partie sécurité. Les résultats sont donc du même tonneau que pour le Pixel 6 et même le Pixel 6 Pro. Nos benchmarks ont révélé de légères différences par rapport à ses frères, car le Pixel 6a n’embarque que 6 Go de RAM LPDDR5 (contre 8 Go sur le 6 et 12 Go sur le 6 Pro). Forcément, notre modèle de test pèche sur les grosses applications gourmandes en ressources comme les derniers jeux du moment. Pour l’utilisateur qui joue de temps en temps à Candy Crush ou lis juste des vidéos, la différence est invisible.

Les tests sur le Pixel 6 et 6 Pro avaient mis en évidence des « performances brutes en dessous d’un Snapdragon 888 et de l’A15 Bionic ». Ce SoC offre ainsi une puissance comparable avec un Snapdragon 870. Le dernier rejeton de la famille Pixel est ainsi légèrement plus puissant que le Nothing Phone 1 (et son Snapdragon 778 G+ / 8 Go RAM en 128 et 256 Go) ou le Samsung A13 (et son Exynos 880 / 4 Go RAM). La puce Tensor semble davantage conçue pour les calculs liés à l’intelligence artificielle que pour le jeu vidéo. Ainsi, elle n’est pas sans rappeler les puces Bionic d’Apple. Mountain View, comme Cupertino, croit en l’assistance de l’homme par l’IA. Le moteur neuronal est utile pour la reconnaissance vocale, l’optimisation de la batterie, mais également pour les photos.

Sur le jeu Genshin Impact, le chargement est assez rapide, l’affichage est fluide, mais on perçoit ci et là quelques ralentissements. À l’image du Pixel 6, la qualité du graphisme plafonne à « moyen ». Pour des jeux moins gourmands (League Of Legends Wildrift, Clash Of clans…), pas de souci. De manière générale, quand on sollicite le SoC en traitements photo/vidéo ou en jeux vidéo, le smartphone chauffe de manière raisonnable.

UN APPAREIL PHOTO CONVAINCANT

Alors que des constructeurs comme Oppo, Samsung ou Xiaomi vantent la qualité de leur appareil photo en faisant la course aux pixels, Google se calque sur la stratégie d’Apple. Beaucoup de pixels, c’est bien, mais ce n’est pas tout. Encore faut-il les traiter correctement. Le dernier reflex Canon visant les professionnels plafonne ainsi à 20,1 millions de pixels… Le dernier Apple (13 Pro Max au moment de ce test) culmine à 12 mégapixels.

Notre Pixel 6a de test se contente ainsi d’un capteur grand angle double pixel de 12,2 Mpx (f/1,7) et un autre ultra grand angle 12 Mpx (f/2,2) offrant un champ de vision à 114 degrés. Le capteur grand-angle semble être le même que sur le Pixel 5a (6 et 6 Pro jouissent d’un Quad Bayer 50 Mpx) alors que le capteur ultra grand-angle doit provenir des Pixels 6. Et pourtant la qualité est au rendez-vous. L’ancienneté et l’exiguïté du capteur grand-angle sont compensées par le nouveau traitement Tensor. En intérieur comme en extérieur, c’est-à-dire en hautes lumières comme en basses lumières, le Pixel 6a ne démérite pas. Contrastes élevés, netteté, couleurs réalistes, précisions des détails, carton plein pour l’entrée de gamme des Pixel.

On a beaucoup critiqué au début les photos réalisées avec les iPhone, car elles semblaient trop contrastées, trop saturées comme si elles avaient été retouchées. Sur les Pixel 6a, on retrouve ce défaut, mais avec un peu plus de nuances. En longue focale (5x et au-delà), on ressent que l’optique « pompe » (les micro-moteurs se déplacent horizontalement et verticalement de manière quasi continue) pour garder la netteté. L’image saisie comporte quelques imperfections, mais devient parfaite au bout de quelques millisecondes, une fois traitée par la puce Tensor.

Sur ces longues focales, le zoom n’est plus optique, mais numérique. Tensor travaille donc chaque cliché pour le rendre agréable à l’œil (supprimer les effets d’escalier sur les contours, homogénéiser les teintes…). On perd en détail, l’image a le rendu d’une toile impressionniste (quand on zoome dans la photo), mais le rendu global est plaisant. L’ultra grand angle (x0,6) évite de se reculer pour capturer grands édifices/paysages et groupes de personnes. Les aberrations optiques sont bien compensées par le traitement algorithmique de Tensor, pas besoin de repasser par l’app Photo.

Ce travail du SoC nourri à l’IA est flagrant dans les modes créatifs comme Panoramiques ou Photo Sphère. Des clichés contigus, qui différaient légèrement (la luminosité baisse avec un nuage par exemple), sont arrangés pour les rendre homogènes. Les différences de lumière ou teinte sont lissées par l’IA. Le résultat est remarquable. Bien sûr, avec une optique de 12 mégapixels (cliché JPEG de 2 Mo environ), n’attendez pas faire des agrandissements gigantesques de vos magnifiques clichés. En revanche, sur écrans (petits comme grands), les paysages ou photos de groupes sont léchés.

Le mode Nuit (appelé Vision de Nuit) est particulièrement impressionnant. Là encore, c’est autant du au capteur (grande ouverture), qu’aux efforts de Tensor (avec un temps de pose allongé). Le combo hardware/software débouche merveilleusement les zones sombres et offre un rendu clair et réaliste. Évidemment, quand on utilise trop le zoom numérique (au-delà de 2x), les détails ont tendance à être lissés. Mais le rendu général est agréable à l’œil, sans fausse note. Les couleurs sont naturelles.

Pour la caméra frontale, un capteur 8 mégapixels se chargera des selfies. Le Pixel 6a optimisera le rendu de votre peau, quel que soit la carnation avec la technologie Real Tone (encore de l’IA pour identifier et « éclairer » les trombines) et assurera la netteté sur les visages avec la fonction “défloutage de visage” (toujours avec l’IA, en comparant image du capteur grand angle et du capteur ultra grand angle). Comme tout ce qui est intelligence artificielle, ça marche dans plus de 80% des cas, mais on n’est pas à 100% de fiabilité.

En vidéo, les caractéristiques sont plutôt haut de gamme avec un enregistrement Full HD (1920×1080) ou 4K (3840×2160) cadencés à 30 ou 60 images par seconde. Le mode anti-bougé améliore la fluidité des vidéos, notamment en focale. En matière de paramétrages, on reste dans les classiques. Ainsi, en plus du mode normal, on trouve un mode ralenti ou accéléré. L’enregistrement vidéo fonctionne avec l’optique ultra grand-angle (x0,6) ou le zoom optique (1x ou 2x).

UN ANDROID 12 PUR JUS

L’introduction du dernier OS mobile de Google était un avantage pour le Pixel 6 et 6 Pro. Ce n’est plus le cas à présent. Toutefois, en gérant la totalité du smartphone (hardware et software), la firme de Mountain View s’arroge une optimisation comme Apple. Un système d’exploitation brut, sans surcouche logicielle ou esthétique. Un OS d’athlète pour performer. À l’usage, le Pixel 6a est très agréable à utiliser pour les taches basiques (téléphones, agenda, messages, réseaux sociaux), notamment grâce à son design Material View. Les widgets sont toujours disponibles pour améliorer l’ergonomie, si besoin. La gomme magique qui était réservée aux Pixel 6 apparaît désormais sur d’autres smartphones. L’intégration complète d’Android 12 dans ce Pixel 6a autorise quelques atouts pour le confort de l’utilisateur. L’assimilation de Google Traduction en fait partie. À partir de n’importe quelle app, on peut accéder à une traduction instantanée dans plus de 100 langues sans jongler entre Google Traduction et son app active.

En choisissant un smartphone Google, l’utilisateur fait le choix de recevoir des mises à jour régulières pendant longtemps, contrairement à d’autres constructeurs. C’est un engagement sur la durée intéressant, qui peut séduire les personnes ne changeant pas de téléphone chaque année.

UNE BATTERIE ÉTONNAMMENT ROBUSTE

Avec une optimisation matérielle et logicielle, made in Google, le Pixel 6a est un athlète qui consomme comme un dromadaire. En usage intensif (avec nos batteries de tests), ce smartphone fonctionne une journée sans besoin de le brancher. En usage ordinaire, il gardera encore un peu d’autonomie pour deux jours d'utilisation. Par rapport à un Pixel 6 (4614 mAh) ou un Pixel 6 Pro (5003 mAh), la batterie de 4410 mAh semble faiblarde. Or, l’écran est plus compact et les capteurs photo sont moins gourmands. Notre « petit » Pixel 6a est donc beaucoup plus économe que ses grands frères.

Par ailleurs, l’autonomie peut être grandement améliorée avec le mode Ultra économiseur de batterie. Le mode économiseur de batterie que l’on trouve parfois sous différentes dénominations chez d’autres constructeurs réduit la vitesse du processeur et fréquence des notifications. En activant l’Ultra économiseur de batterie, le Pixel 6a (comme ses frères ou ses ancêtres à partir de la 3e génération) suspend toutes les tâches de fonds, désactive éventuellement le WiFi et réduit la fréquence d’horloge des puces. Seules les applications prioritaires comme Téléphone, Messages, Appareil photo sont disponibles. Il est heureusement possible d’ajouter des applis essentielles. Ce mode peut être activé de manière permanente.

Les spécifications du Pixel 6a revendiquent une recharge rapide, comme les autres Pixels de 6e génération. Nous n’avons pas constaté de charge plus rapide avec un chargeur 30W (qui n’étaient pas de marque Google). La charge par induction est réservée au Pixel 6 et 6 Pro. De manière symétrique, le partage de batterie sans fil n’est pas intégré à ce petit Pixel 6a. La charge a tendance à chauffer le smartphone, comme sur d’autres téléphones, mais ce n’est pas critique. Pour recharger la batterie, Google inclut un câble USB-C d’un mètre de long, mais il n’y a plus de chargeur. Pour acquérir le modèle 30W de la marque, il faudra vous délester de 29 euros (1 watt = 1 euro).

Pierre-Edouard Laurent
Phon Android / MCP, via mediacongo.net
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