Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Monde

Guerre en Ukraine : le pays célèbre la reprise de Kherson, mais "la guerre continue"

2022-11-12
12.11.2022
2022-11-12
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2022_actu/11-novembre/07-13/ukrainiens_celebrent_liberation_de_kherson.jpg -

Ce sont les premières célébrations en Ukraine depuis le début de la guerre, fin février. Vendredi 11 novembre au soir, sur l'emblématique place Maïdan de Kiev, des habitants de Kherson, réfugiés depuis des mois dans la capitale, ont fêté la libération de la ville dans la liesse.

Dans la région éponyme, des vidéos de civils accueillant les soldats les bras chargés de fleurs ont également été partagées par le gouvernement ukrainien.

"Aujourd'hui est un jour historique", s'est félicité le président Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne. Alors que les forces spéciales sont à leur tour entrées dans la ville, le chef d'Etat a précisé que leur premier travail allait être de neutraliser les nombreuses mines laissées par l'armée russe, qui occupait Kherson depuis la mi-mars.

Samedi 12 novembre, le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a également jugé que l'Occident était sur la voie d'une "victoire commune" sur la Russie. Il a affirmé que les Ukrainiens qui célébraient la libération de Kherson versaient des "larmes de gratitude" pour les États-Unis et leurs milliards de dollars d'aide militaire.

Les États-Unis ont, de leur côté, salué une "victoire extraordinaire" de l'Ukraine. "La seule capitale régionale que la Russie avait saisie dans cette guerre est maintenant de retour sous le drapeau ukrainien, ce qui est tout à fait remarquable", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Emmanuel Macron a également salué un "pas important" pour l'Ukraine "vers le plein rétablissement de ses droits souverains", tandis que Londres s'est réjoui d'un "nouvel échec stratégique" de la Russie.

Ce repli russe, annoncé le 9 novembre, est le troisième d'ampleur depuis le début de l'invasion, le 24 février, la Russie ayant dû renoncer au printemps à prendre Kiev face à la résistance acharnée des Ukrainiens, avant d'être chassée de la quasi-totalité de la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

Selon Moscou, "plus de 30 000" soldats russes et "près de 5 000 unités d'armements et de véhicules militaires ont été retirés" de la rive occidentale du Dniepr à Kherson.

Kherson est libérée mais "la guerre continue"

Mais malgré cette victoire, "la guerre continue" pour libérer le pays, a affirmé ce samedi 12 novembre Dmytro Kouleba, ministre des Affaires étrangères ukrainien.

"Je comprends que tout le monde souhaite que cette guerre prenne fin le plus rapidement possible. Nous sommes certainement ceux qui le souhaitent plus que quiconque", a-t-il déclaré.

Des voix en faveur de négociations s'élèvent depuis plusieurs semaines parmi les Occidentaux, après 9 mois de combats et de soutien militaire. Le 9 novembre, le chef d'État-Major américain Mark Milley avait notamment espéré des pourparlers pour mettre fin à la guerre, une victoire militaire n'étant selon lui possible ni pour la Russie ni pour l'Ukraine.

Emmanuel Macron a également échangé avec des dirigeants du Sud réclamant l'ouverture "négociations", à l'occasion du Forum de Paris pour la paix, le 10 novembre.

"Cette guerre déclenche la famine" dans "l'hémisphère sud", a notamment rappelé le président argentin Alberto Fernandez. Emmanuel Macron met également en avant depuis des mois la nécessité d'aboutir in fine à "une paix" négociée entre Ukrainiens et Russes.

Mais pour l'Ukraine, "tant que la guerre se poursuivra, et que nous verrons la Russie mobiliser davantage de conscrits et acheminer davantage d'armes vers l'Ukraine, nous continuerons à compter sur votre soutien continu", a rappelé le ministre des Affaires étrangères après la reprise de Kherson.

Le président ukrainien a répété cette semaine que la première condition pour une négociation était le retrait complet des troupes russes, entrées le 24 février en Ukraine.

L'Europe appelle la Chine à convaincre la Russie

Charles Michel, le président du Conseil européen a encouragé ce samedi les autorités chinoises à "utiliser tous les moyens en leurs possessions" pour convaincre la Russie "de respecter les frontières internationalement reconnues".

Cette demande intervient à quelques jours du sommet du G20, qui sera dominé par les conséquences du conflit en Ukraine. "Il est important dans ce moment brutal de l'histoire humaine qu'il y ait de la coopération internationale et le G20 sera une autre occasion de se regarder les yeux dans les yeux", a assuré Charles Michel.

Si les liens commerciaux sont forts entre les deux puissances, les relations entre la Chine et l'Union européenne se sont détériorées depuis l'imposition de sanctions, des deux côtés, au sujet d'accusations de violations de droits de l'homme dans la région chinoise du Xinjiang.

Depuis le début de l'invasion russe en février, les dirigeants de l'UE ont à plusieurs reprises appelé Pékin à condamner publiquement les actions de la Russie, sans succès jusqu'à présent.

Négociation entre l'ONU et la Russie sur les exportations d'engrais

Des hauts représentants de l'ONU et de Moscou sont entrés vendredi dans de délicates négociations concernant sur les exportations d'engrais russes.

En juillet 2022, un accord international établissant le principe de protection des exportations russes d'engrais et de produits alimentaires, ainsi que les exportations de céréales ukrainiennes, avait été adopté.

Arraché de haute lutte sous l'égide de l'ONU et de la Turquie, il est jugé capital pour éviter une nouvelle flambée des prix et que des millions de personnes ne souffrent de la faim.

Si les Pays-Bas ont autorisé récemment un chargement d'engrais russe à destination du Malawi, le volet concernant la Russie est globalement resté lettre morte, au grand dam de Moscou, qui y voit deux poids deux mesures.

Car l'Ukraine de son côté a déjà pu exporter plus de 10 millions de tonnes de céréales, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ce qui a fait baisser les prix et permis d'assurer une aide aux pays pauvres.

Vendredi 11 novembre, la Commission européenne et plusieurs banques de développement ont d'ailleurs annoncé mobiliser un milliard d'euros pour faciliter l'exportation de céréales d'Ukraine malgré l'offensive russe et la menace de blocage des ports de la mer Noire. 

Mais cet accord sur les exportations ukrainiennes est sur le point d'expirer le 19 novembre, et Moscou n'a pas encore accepté de le prolonger. Les discussions actuelles entre la Russie et l'ONU sont donc cruciales.

Les représentants onusiens ont informé leurs homologues russes "des initiatives prises pour faciliter le paiement, les assurances ainsi que l'accès aux ports de l'Union européenne des céréales et des engrais" russes, indique un communiqué.

"Le monde ne peut pas se permettre de laisser les problèmes mondiaux d'accessibilité aux engrais devenir une pénurie alimentaire mondiale", rappellent-ils.

La Russie interdit son sol aux frères Biden

Moscou a annoncé interdire l'entrée sur son territoire à 200 Américains, parmi lesquels deux frères et une soeur du président Joe Biden, ainsi que sa porte-parole Karine Jean-Pierre, en réponse aux sanctions américaines ayant visé Moscou. Son épouse et sa fille avaient déjà été interdites d'entrée en juin, tandis que Joe Biden avait été banni.

Cette décision a été prise "en réponse aux sanctions de plus en plus larges de l'administration de Joe Biden, non seulement à l'encontre des responsables russes (...), mais aussi de tous ceux qui ne plaisent pas à Washington pour une raison ou une autre", explique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington avait sanctionné plus tôt des membres de la famille de Vladimir Poutine, notamment ses deux filles, et le président russe lui-même.

Figure aussi sur la liste le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, qui a vivement critiqué l'offensive russe, des personnalités politiques et des membres de l'administration Biden. Moscou les accuse d'être "impliqués dans la promotion d'une campagne russophobe et le soutien au régime de Kiev".

 


L'EXPRESS / MCP , via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
291 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant ISRAËL : Netanyahu en route pour la formation d’un gouvernement
left
Article précédent Assaut du Capitole : Donald Trump invoque son immunité et refuse de témoigner devant la Commission d’enquête

Les plus commentés

Politique Assemblée nationale: Vital Kamerhe remporte la primaire de l’Union Sacrée pour la présidence du perchoir

23.04.2024, 17 commentaires

Politique Primaires à l'Union sacrée : ''Une manière planifiée d'écarter Vital Kamerhe de la course à la tête de l'Assemblée nationale'' (UNC)

22.04.2024, 16 commentaires

Politique Moïse Katumbi est un tribaliste (Jacky Ndala)

23.04.2024, 11 commentaires

Politique «Soutenir Tshisekedi pendant la campagne de 2023 ne signifie pas donner un chèque blanc à son entourage des binationaux pour piller le pays »(A-Daniel Shekomba)

22.04.2024, 9 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance