Politique
Des organisations de défense des droits de l’homme ne veulent pas des personnalités sous sanctions de la Communauté Internationale à la tête des institutions publiques en République Démocratique du Congo.
Une position exprimée spécialement pour dire Non au choix de Monsieur Alexis Thambwe Mwamba comme candidat (FCC) à la présidence du Sénat Congolais.
Justin Bahirwe de SOS IJM, parmi les organisations qui se sont exprimé ne comprend pas l’habitude qui s’est installée en RDC où, dit-il, on veut présenter chaque fois des personnalités qui sont sous les sanctions des Nations-Unies pour diriger ou gérer les hautes institutions.
Pourtant, rappelle-t-il, dans une conférence de presse à Bukavu, le FCC a plusieurs personnalités en son sein et qui pouvaient être placées à ce poste.
«Ce n’est pas peine qu’on puisse présenter des personnalités qui sont sous les sanctions des Nations-Unies, des États-Unis, de la communauté internationale alors qu’on nous dit qu’on va vers le changement. Des personnalités qui ont brillé dans le passé par les graves violations des droits humains. C’est une personnalité qui est citée dans tout ce qui s’est passé avec le RCD et la société civile pense que les formations politiques doivent présenter des personnalités qui ne sont pas reprochables sur le plan de violations de droits de l’homme. » dit Justin Bahirwe.
Ces organisations de droits de l’homme rappellent que le ministre Thambwe de l’époque a été à la base des attitudes et initiatives liberticides qui pouvaient nuire sérieusement aux droits de l’homme et au travail des défenseurs des droits de l’homme.
«Il était récemment ministre de la Justice et c’est lui qui était à la base de l’initiation de toutes ces lois qui allaient porter atteinte au travail de la société civile en général. La loi sur le terrorisme, la loi révisant le travail des asbl, la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme qui n’a malheureusement n’a pas abouti parce qu’on a créé une grande confusion sur la définition, la loi sur les manifestations publiques qui était revenue deux ans après au bureau de l’Assemblée Nationale, la loi sur la liberté de la presse et la loi sur l’accès à l’information. Ces six lois, si elles étaient votées sous la forme présentée ou voulue par le gouvernement passé devaient porter atteinte aux organisations de défense des droits humains et défenseurs de droits de l’homme » rappelle le responsable de SOS-IJM, l’une des organisations des droits humains ayant pris position aux côtés de l’ICJP, CNDH, LDGL, etc.
Pour rappel, Alexis Thambwe Mwamba, a été proposé par Joseph Kabila pour diriger le Sénat Congolais. Cette candidature a créé des fortes tensions au sein du Front Commun pour le Congo (FCC) avec le départ de Bahati Lukwebo, qui a annoncé que son AFDC-A avait décidé de prendre « son autonomie ». D’autres défenseurs de droits humains se sont déjà exprimés sur la question.
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De G à D, Justin Bahirwe, Coordonnateur de l'Organisation SOS/IJM et Raphaël Wakenge de l'ICJP lors d'une conférence de presse à la Monusco Bukavu. Ph. Laprunellerdc.info