Société
C’est le ministre de la défense nationale et anciens combattants, Aimé Ngoy Mukena, qui a livré cette information à Top Congo en date du 18 octobre, à l’issue d’une mission d’enquête effectuée dans le territoire de Kole, dans la province du Sankuru.
Dans son intervention, le ministre assurait que le « mauvais temps était à la base du crash de l’Antonov affrété pour la logistique présidentielle […] Un nouveau corps avait été retrouvé sur le lieu du crash après que les trois autres corps enterrés par les villageois ont été déterrés ».
Cependant, la boite noire demeurait « introuvable » car « enfoncé dans le sol, dont le périmètre est d’environ 120 à 150 mètres de diamètre ».
Le mystère demeure
La célérité avec laquelle les conclusions ont été rendues en l’absence de détention de l’élément déterminant, boite noire en l’occurrence, pour lever le voile sur les causes réelles de l’accident de l’A72 pousse l’opinion nationale à remettre en cause la lucidité des autorités dans le dénouement de cette affaire.
Thèse de « mauvais temps » au frais, la cellule de crise mise en place devrait communiquer de manière évolutive sur les étapes « des enquêtes qui se poursuivent », estime un expert en aéronautique.
Des vies perdues, logistique détruite, aucune communication, deux semaines après l’intervention du ministre, n’est faite sur l’évolution de la recherche de la boite noire en vue d’éclairer la lanterne des citoyens. Entretemps, certaines rumeurs laissent savoir qu’elle (boite noire) se retrouverait déjà aux Etats-Unis pour « faire la lumière sur les causes réelles de l’accident »… que croire ! Alors ressurgit l’hypothèse d’une piste criminelle soulevée par des fanatiques qui risqueraient de gagner de l’espace, petit à petit, dans le mental de la population, pendant que ceux qui détiennent le monopole de l’information préfèreraient entretenir la confusion.
Faire preuve d’humanisme
Après ce crash, le gouvernement n'a organisé ni deuil, ni recueillement. Sur les réseaux sociaux, l'opinion a vu le chef de l'État et son épouse réconforter la veuve de son chauffeur, victime de cette catastrophe, ainsi que les enfants. Et puis, plus rien.
On a vite oublié ce crash surtout après l'accident de Mbanza-Ngungu, dans le Kongo-Central, qui a coûté la vie à plus de trente Congolais.
Le gouvernement devra savoir que le peuple congolais attend vivement les conclusions de ce rapport pour faire la lumière sur les circonstances qui entourent cette catastrophe qui a endeuillé plusieurs familles.
L’A72, à titre de rappel, venait de Goma pour Kinshasa survolant le Sankuru, lorsqu’il a disparu du radar. L’appareil transportait, officiellement, 8 passagers à son bord. C’est 4 jours après, soit le 14 octobre, que des débris de l’engin ont été retrouvés à Kole, un village dans le Sankuru (Centre RDC). Le gouvernement avait alors diligenté une mission d'enquête pilotée par le ministre national de la défense, Aimé Ngoy Mukena.
Le résultat de l’enquête est le fruit de travail d’une « équipe multisectorielle des experts de l’armée, de la police nationale congolaise, du ministère des transports, de la présidence avec l’appui technique et technologique de la Monusco », avait renseigné le ministre de la défense nationale et des anciens combattants Amé Ngoy Mukena.
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