Provinces
Les ONG des droits de l’homme et du droit humanitaire CEIPDHO, GANVE, HDH, JUSTICIA Asbl, MDR et NDSCI, ont appelé la justice à enquêter sur l’implication du gouvernement provincial, des responsables du PPRD, ainsi que des autorités des FARDC dans le meurtre de 7 personnes, la blessure par balles de 23 personnes, ainsi que la disparition de 30 autres lors des manifestations anti Ronsard Malonda organisées par l’UDPS, la SCODE, l’UNAFEC et autres partis politiques à Lubumbashi le 08 et le 09 Juillet derniers.
Dans un rapport publié le mardi 14 Juillet ces ONGDH qui déplorent et dénoncent la dégradation de la situation sécuritaire et des droits de l’homme dans la ville de Lubumbashi, à la suite ces manifestations, estiment que le gouvernement provincial du Haut- Katanga devrait endosser la plus grande responsabilité dans la dégradation et des atteintes graves à l’intégrité physique et même des disparitions.
« En effet, alors qu’il y a des restrictions au droit de manifester à la suite du Covid-19, le gouvernement provincial a fait montre selon les cas soit de laxisme, soit d’encouragement, soit de répression desdites manifestations. C’est dans la même optique qu’ il prend à la légère les tensions sur des bases purement ethniques qui ont ressurgi et s’exacerbent depuis un certain temps à Lubumbashi », précisent les CEIPDHO, GANVE, HDH, JUSTICIA Asbl, MDR et NDSCI dans ce rapport.
Ces organisations fustigent également les « actes de violence inacceptables, commis par les militants de l’UDPS et du PPRD, et surtout la séquestration des personnes au siège du PPRD parmi lesquels se trouveraient ceux portés disparus ou repêchés quelque temps après dans la rivière Lubumbashi ».
Un Officier des FARDC cité nommément dans la répression des manifestants
« 4 personnes tuées par balles dans le périmètre du camp Major Vangu dont le Colonel des FARDC Muteketeke Mutunda Jim est le principal responsable. Il aurait donné ordre de tirer à bout portant sur les manifestants pacifiques qui scandent des chansons populaires de libération. Dans les même circonstances 23 personnes ont été blessées par balles et 30 autres portées disparues », révèlent ces ONGDH.
Elles appellent ainsi l’Auditorat Supérieur Militaire du Katanga à diligenter les enquêtes contre les militaires et policiers qui ont donné l’ordre de tirer à bout portant sur les manifestants du 09 juillet 2020 ; et d’élucider les circonstances de la disparition de plusieurs personnes entre les 08, 09 et 10 Juillet 2020.
Par ailleurs, Ces Organisations des droits humains, « regrettent que le régime du Président Félix Tshisekedi ne soit pas en mesure d’éviter l’usage disproportionné de la force (usage des armes de guerre) dans les chefs des éléments FARDC et PNC Sur des manifestants généralement non armés, de même l’usage impuni des actes de violences par des nombreux membres des parties politiques.
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