Lubumbashi : quand la levée de l’état d’urgence » est confondue à la fin de la pandémie…

Depuis la soirée de mardi à mercredi, le président de la république a mis fin à l’état d’urgence sanitaire proclamé 4 mois plus tôt. Une nouvelle accueillie telle une délivrance par bien de congolais, ceux dont les activités ont été bloquées, à l’idée d’éviter une prépondérante vague de contamination en milieux à forte fréquentation.

À Lubumbashi, les bars, restaurants, bistrots ont rouvert, bien que timidement. Mais plus marrant, est le comportement de certains lushois depuis la levée de cet état d’urgence. Décidément, la maladie n’existe plus, les gestes barrières recommandés ne tiennent encore que sur une infime partie de population, parfois par contrainte. Notre rédaction a rencontré le mercredi, quelques lushois, au grand centre commercial. Aisément, ils nous ont fait savoir que, « malari isha kwisha », pour en Français ; qu‘ « Il n’y a plus de maladie « .

Le port des masques ou la distance sociale, ou encore la salutation à la main, tout semble ignoré depuis le soir où le chef de l’État s’est exprimé. Attitude que déplorent les autorités du Haut-Katanga, qui se trouvent obligées de repartir dans une nouvelle campagne de sensibilisation avec des toutes nouvelles stratégies pour éviter une contamination massive dans une province où le nombre de cas positifs au covid-19 stagne à 260 depuis deux semaines.