Economie
Le Gouvernement s’apprête à débloquer 7,4 millions USD pour financer l’expropriation foncière en vue de lancer les travaux de modernisation du terminal frontalier de Goma, lequel projet s’inscrit dans le cadre de la Facilitation du commerce dans les Grands-Lacs.
Le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a, au cours de la 53ème réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 17 octobre 2020, chargé le premier ministre de réunir tous les ministres membres du Comité de pilotage pour lancer le processus d’indemnisation des populations riveraines. Ce qui permettra le début des travaux de modernisation de ce poste frontalier avant la fin de cette année.
En effet, lors de son récent séjour de travail à Goma (au Nord-Kivu), le président de la République a enregistré, de diverses couches de la société, la demande insistante de moderniser les terminaux frontaliers douaniers (à la Petite Barrière) entre la République du Rwanda et la RDC.
Le chef de l’Etat a fait remarquer que de l’autre côté, le Rwanda qui a déjà bénéficié de ce financement, a construit un poste frontalier moderne grâce au financement de la Banque mondiale au titre du Projet de facilitation du commerce dans les Grands-Lacs qui a fait l’objet de l’accord conclu le 27 octobre 2015.
Ce Projet a comme objectif, la facilitation du commerce frontalier en vue d’augmenter la capacité de commerce tout en diminuant les coûts rencontrés par les petits commerçants et les femmes à des endroits bien identifiés et, partant, arriver à la réduction de la pauvreté.
« Du côté congolais, les travaux seraient suspendus au paiement des indemnisations des populations riveraines pour expropriation de leurs propriétés concernées par les travaux et cela à hauteur d’un budget estimé à 7,4 millions de dollars américains », a malheureusement constaté le chef de l’Etat.
La petite barrière est un poste frontière entre Goma (RDC) et Rubavu (Rwanda), réservé au passage des piétons (habitants de la région), motos, vélos chargés à bloc de provisions, taxis. Plus de 20 000 personnes y transitent chaque jour, dans un sens comme dans l’autre.
Le lieu fourmille de vie, les Congolais viennent s’approvisionner en fruits, légumes, viandes, bières et limonades de la Bralirwa ; les Rwandais en poissons notamment (tilapia et capitaine du lac Albert). C’est un lieu de troc en tout genre, d’approvisionnement et de stockage.
Le petit commerce transfrontalier des produits vivriers est une source principale de revenus pour un nombre important de résidants des deux villes : pour 48 % des commerçants (nationalités confondues), ce petit commerce est le principal moyen de subsistance du ménage.
Au niveau des populations des deux villes frontalières, au moins 22 000 personnes vivent de ce commerce, dont des femmes en grande partie.
Il existe une forte interdépendance commerciale entre les deux villes : cette interdépendance est illustrée par le volume et la variété importante des produits vivriers consommés dans les deux villes qui proviennent du pays voisin.
Durant les périodes d’insécurité touchant l’Est de la RDC, l’approvisionnement des deux villes en vivres en provenance de l’intérieur de la province du Nord Kivu est bloqué et les prix des produits connaissent une forte hausse.
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