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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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KOTA - 23.02.2018 - Eugène Diomi Ndongala est président du parti Démocratie Chrétienne (DC). Allié d’Etienne Tshisekedi, il avait été la cheville ouvrière des protestations contre les fraudes massives qui avaient rendu « non crédibles » les résultats des élections présidentielle et législative de novembre 2011. (1) Elu massivement à Kinshasa Député nationale en 2012, décida de boycotter sa participation à l’Assemblée National car les fraudes électorale massives avaient complètement chambardé les vrais équilibres entre majorité et opposition, au point de faire de la chambre basse du parlement une caisse de résonance du régime Kabila. L’Honorable Eugène Diomi Ndongala, Président du Parti Démocratie Chrétienne, DC, a été condamné à 10 ans de prison pour une affaire de mœurs, sans preuves, sans la tenue d’un véritable procès valable et sans droit de recours, sur la base d’un montage visant sa neutralisation politique. Selon l’Union Interparlementaire, UIP, qui est saisie de son cas depuis 2012 par des nombreuses résolutions adoptées par ses organes chargés de a défense des droits des parlementaires, « l’ Hon. Eugène Diomi Ndongala est victime d’un harcèlement politico-judiciaire violent est de longue date » (2). Jugeant sa condamnation politique, par l’ entremise de ses avocats il avait saisi, depuis le 22 septembre 2014, le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, en Suisse, en portant plainte contre la RDC. Vingt six mois après l’introduction de la requête par l’avocat de Diomi Ndongala auprès de ce Comité, ce dernier a rendu sa décision en novembre 2016, condamnant la République Démocratique du Congo dans cette affaire (3). Il attend l’exécution par la RDC de l’intégralité de la décision du CDH/ONU. Cette décision du Comité des droits de l’homme contre la RDC est la preuve que le procès de l’opposant Diomi Ndongala était éminemment politique et que les accusations à sa charge étaient fantaisistes et politiquement orientées. « Il fallait, à tout prix, lui régler des comptes pour avoir réclamé la vérité des urnes, lors des élections de 2011, il a refusé de siéger à l’Assemblée nationale, estimant que ces élections étaient truffées d’énormes irrégularités », a expliqué un défenseur des droits de l’homme qui a suivi de près son cas. Cette condamnation de l’ Onu contre la RDC, à l’échelle internationale, est aussi une «preuve que les magistrats congolais n ‘ont pas été indépendants». Il sied aussi de souligner que le président de la DC, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, est aussi cité nommément parmi les prisonniers politiques emblématiques bénéficiaires des mesures de décrispation politique à la suite de la signature de l’Accord Politique de la Saint Sylvestre, conformément à son chapitre 5 (4). En quête de justice, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, a saisi le 01 février 2018 la Cour Constitutionnelle (5), en tant qu’organe de régulation de la vie politique, du fonctionnement des instituions, ex art.150 de la Constitution, et de garante du respect des droits fondamentaux des citoyens congolais. L’objet de la demande vise à s’entendre déclarer inconstitutionnel le comportement du Gouvernement consistant à faire détenir le requérant en prison malgré la décision du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, rendue sous 2465/2014 en date 04/11/2016 demandant sa libération immédiate. Il faut ajouter que la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la RDC, CNDH-RDC, une institution d’appui à la démocratie crée par la loi organique 013/011 de 2013, s’est déjà prononcée pour l’application immédiate de la décision du CDH/ONU, jugée contraignante pour la RDC, suggérant aussi au gouvernement la procédure à adopter pour la mettre en application (6). En plus de la violation de l’art 215 de la Constitution, qui reconnait la supériorité des traités signés par RDC sur la loi interne, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala demande à l’Cour Constitutionnelle déclarer recevable sa requête, constatant que le comportement du gouvernement congolais viole les arts. 17, 16, 61 point 2 et 12 de la Constitution de la RDC, déclarant, par voie de conséquence que la détention de l’Hon. Eugène Diomi Ndongala anticonstitutionnelle et ordonner au Gouvernement de la RDC de prendre toutes mesures devant conduire à la libération du requérant. Le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala vient d’être libéré ce 20/02/2018, après la spoliation de tous ses biens et un calvaire de 6 ans, marqué par des graves tortures physiques et morales, l’occupation du siège de la Démocratie Chrétienne et cela à cause de son engagement politique pour la démocratie, la vérité des urnes, l’alternance politique ainsi que le respect des droits fondamentaux des congolais. LIBEREZ EUGENE DIOMI NDONGALA ET NE SERA QUE JUSTICE! Le porte-parole de la DC, Marc Mawete

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