Muravumba - 31.10.2018 - 1. Les attitudes, orientations et comportements politiques ne sont pas héréditaires. Preuve,en 2006, la majorité écrasante de l'Est avait élu Joseph Kabila parce qu'elle voyait en lui la réincarnation de Désiré Kabila, le patriote, le soldat du peuple mais dans les faits, Joseph Kabila n'a rien de commun avec son père qui parlait beaucoup,n'avait pas de secret, était en perte de popularité et de ressources, préférant rénier les accords signés au sein de l'AFDL avec des multinationales qui devaient s'engraisser des ressources du Congo après avoir financé la guerre. C'est son assassinat qui a refait de lui un homme populaire et qui a revelé que derrière l'AFDL se cachait un Démon que Kabila n'avait pas le moyen de chasser mais qui pouvait le tuer. Ses politiques publiques et sa privatisation des attributs de l'Etat n'étaient pas reluisantes, disons-nous la vérité sans nous replonger dans la nostalgie de faux héros. 2. Croire que Félix est une replique de son Père, c'est chercher le poisson dans les bois alors qu'il est dans l'eau. Les opposants, surtout ceux qui n'ont jamais géré ne fut-ce qu'un quartier, pensent que gouverner est donné à tout le monde. Le pouvoir est toujours différemment percu selon que l'on le gére ou on y aspire. Il n'y aura jamais de racourci vers l'utopie congolaise. Ces soient-disants opposants qui seront prochainement élus finiront par développer le meme discours défensif que développe le pouvoir actuel quand, une fois aux affaires et en face des intérets étrangers plus pressants à assurer que le développement du Congo, ils saisiront la vraie différence entre chercher le pouvoir, y accéder, gouverner et résister aux pressions occidentales. 3. On peut etre docteur en Economie Politique et échouer à gérer efficacement une entreprise.Tous ces diplomés qui cherchent le pouvoir sont des corrompus. Ils vendaient des notes contre le sexe dans les universités. Une fois au pouvoir, ils passeront toute la journée sans pantalon au bureau au lieu de s'occuper de nos problèmes. 4. En 2006, les cinq chantiers de Kabila n'étaient connus que des slogans mais les électeurs les ont avalés sans en demander les aspects quantitatifs et qualitatifs et sans les comparer aux programmes des autres candidats. Lorsque quelqu'un te promet des routes sans que tu lui demandes combien de Kilomètres il va construire, de quelle qualité, par quels moyens et dans combien de temps ceci sera fait,tu te contenteras de ce qu'il te donneras car tu n'a pas été exigeant au départ. Voila pourquoi Kabila a raison de prétendre qvoir construit des routes car il n'était redevable d'aucune promesse quantifiée. 4. Le vote à venir court le risque de ressembler au passé car les gens cherchent un candidat unique populiste et démagogue bien que pas en mesure de proposer mieux. Chacun votera pour son frère du coin et ce sera une alternance dans tous les cas, c'est tout.