Jean Jacques Bukasa - 25.03.2021 - C’a y’est, le temps des vautours a sonné ; De tout ce que le président a dit, le seul son que les politiciens ont entendu est celui de passer à table, le repas est servi, c’est le temps du partage du gâteau ! Mais nous, nous croyons avoir entendu autre chose qui va dans le sens que nous avons préconisé, celui de privilégier une discussion du projet de société basé sur la distribution équitable des ressources du Congo en commençant par les grandes terres vers les familles comme centre de développement, de production, de paix sociale et de croissance du budget national, au lieu de se laisser emporter dans les distractions politiques et électorales et de partage du pouvoir qui commencent dès le lendemain de l’investiture d'un nouveau président jusqu’à la prochaine élection, et le peuple laissé au milieu sans soin par les mêmes politiciens qui prétendent parler pour eux. Il faut écarter de la voie la carotte qui rend tous ces politiciens fous en exigeant d’eux un travail bénévole et le Congo sera sauvé, et les richesses seront partagé avec tout le peuple. Les consultations doivent se faire avec cela comme base et on comptera combien sont prêts pour travailler dans ces conditions et joindre le monastère. Les élections ne doivent ni être la priorité ni ne sont la solution à nos problèmes en ce moment, ni dans plusieurs années quand elles doivent se faire dans un pays aussi immature démocratiquement où elles ne signifient simplement qu’: « ôtes-toi pour que je m'enrichisse aussi » ou quelle tribu pourrai accéder au pouvoir cette fois-ci, etc. La solution est plutot que nous prenons le temps de nous taire tous pendant un petit temps, d’arrêter pour un petit moment le temps pour chasser l’illusion de la machine politicienne qui tourne sans contrôle à toute vitesse et qui nous broie tous pour réaliser que ce que nous sommes en train de faire est le contraire de ce qu'il faut faire et qui est que c'est parce que nous avons tellement valorisé la position du politicien, du gouvernant , du gestionnaire des biens publics dans un très mauvais sens que nous leur avons cédé le pouvoir de nous faire du mal en leur vendant notre âme. C'est le contraire qu'il nous faut faire: ramener la position dans les institutions publiques à une affaire de vocation; le servant doit y entrer avec des "sandales" et en sortir avec des "sandales" . Nous l'avons déjà mentionné une fois ici: Du président au plus petit des travailleurs, tous doivent toucher le même salaire, par exemple $1000 pour commencer, et le petit travailleur un peu plus parce que c'est lui qui va rendre la ville et le pays propre, c'est lui qui va construire les routes et les maisons, c'est lui qui va planter pour nous nourrir etc. DONNONS à chaque famille dans le temps une grande terre (Que nous avons en abondance) accessible par route, construisons y une maison de départ, donnons un fond qui sera déposé à la banque et qui permettra à la famille de vivre des intérêts qui en sortiront, donnons-leur un autre fond qui leur permettra de commencer une activité sur cette terre (Champs, élevage, petite industrie, coopérative de plusieurs etc.), soit un total de $100 000 chacune et encadrons les a produire et a repayer ces fonds pour permettre la distribution vers d'autres familles; construisons autour des groupements de familles une école, un centre de santé, un centre sportif, un centre des services gouvernementaux et autres et surtout un centre Machines, Tracteurs et Expertise (MTE) pour prêter les outils de travail, les tracteurs pour aider à labourer, et expertise pour encadrer dans la production et éducation générale comme l'hygiène etc. Et c'est à ce niveau que nous induiront le changement de mentalité, par l'éducation, lorsque l'espoir et la motivation des gens sont grands, lorsque la satisfaction est grande et que l'esprit est ouvert ! Mettons-nous donc au travail compatriotes et cessons avec les distractions. Remettons à toutes aussi des actions commerciales ou parts dans les industries extractives et de transformation de leurs ressources. Ce sont ces populations qui lorsque leurs actions commerciales sont rentables parce qu’ils ont le pouvoir de nommer leurs gestionnaires compétents dans les assemblées générales et le pouvoir de remercier les mauvais, qui vont diriger des milliards de dollar de leurs épargnes vers le développement des entreprises nationales et engager la création de nouvelles entreprises. L'homme est au centre de tout développement mais la famille est le cellule mère de la société car c'est là ou l'individu nait, est nourri, développé et éduqué avec amour et lorsque cette famille est stable, toute la société s’en sort bonne et les Congolais vivrons bien. L'Etat peut favoriser l'achat de la production des fermiers vers l'industrie de transformation. Il n'y a rien qui donne la paix d'esprit à la famille, cellule mère de la société et source de paix sociale comme avoir sa propre grande terre ou elle pourra concentrer sa vie et élever les générations futures en paix. Pensez-y: $100 000 000 que nous avons perdu dans certaines histoires nous auront pu déjà démarrer ce projet pour 1000 familles, à raison de $100 000 par famille et elles seraient déjà occupées à produire et à contribuer au développement, à repayer leur fonds et permettre de financer d'autres familles. Si 20 millions de familles congolaises pouvaient contribuer $1000 dollars de taxes le mois à l'Etat parce que nous les avons mis dans les meilleurs conditions pour travailler, elles contribueront $240 milliards de dollars l'an au budget de l'Etat. Donc si nous avons le budget que nous avons, c'est pour avoir ignoré que l'homme est au centre du développement et qu'il faut l'épanouir pour qu'il le fasse. "Families Against Poverty International"