Jean Jacques Bukasa - 29.09.2022 - Les morts ne sont pas morts, leur esprit ère toujours à la recherche de vengeance ; Le sang a coulé et a nourri les plantes, les poissons, les rivières, les fruits, le bétail, la pomme de terre et le bourreau et ses enfants ont mangés et bu, et l’esprit des morts est entré et peu enfin assouvir sa soif.
Tout ancien bourreau ne tolèrera plus le bruit de la mouche qui passe ; Il entendra même les battements des ailes des papillons autour de lui, il verra dans les pauvres gens qui passent, des démons venus le prendre, il deviendra fou, son cerveau lui jouera des tours ; il finira par crier à la dictature pour une torture qu’il s’est infligé à lui-même et personne ne l’entendra ; Le serpent a fini par manger sa propre queue ; Comme une pile de cartes, la vielle termitière a fini par s’écrouler rongée de l’intérieur à la seule pose d’une mouche. Qui tue par l’épée mourra par l’épée.