Nous avons toujours dit : "l'homme n'écoute que son propre langage". Un homme violent écoutera facilement la voix de la violence, de même qu'un homme doux, celle de la douceur.
Il fut un temps, ce pays a connu la dictature sanguinaire de Mobutu. Il a fallu qu'il apprenne que les armes crépitaient aux portes de Kinshasa pour qu'il se décide de prendre l'avion et partir sans qu'on ne lui demande.
Une chose que nous population de l'Est ne comprenons pas, pourquoi notre armée reste-t-elle dans les méthodes conventionnelles pendant que l'ennemi lui impose les méthodes non conventionnelles ?
Chaque fois que l'ennemi est arrêté, mis en prison, ses collègues viennent à sa rescousse en causant des dégâts même aux civils non armés !
La solution est : lorsqu'on attrape nos ennemis qui endeuillent l'Est, après avoir pris les renseignements ou informations nécessaires de leurs parts, l'effacement du tableau reste la meilleure solution. La même barbarie avec laquelle nos civils sont traités, les FARDC doivent leurs rendre pareille.
Il ne faut jamais amadouer l'adversaire. C'est pourquoi à l'Equateur il y a un adage qui dit lorsqu'une belle mère n'a pas eu honte de montrer sa nudité pourquoi le gendre la respectera-t-elle ?
Pourquoi user des méthodes conventionnelles où la barbarie est de mise ?
Pourquoi laisser libre ceux qui sont cités comme complices et commanditaires de guerre de l'Est vivre en paix à Kinshasa ?
Pourquoi laisser en liberté ceux du commandement militaire qui détournent l'argent de nos vaillants soldats qui sont au front ?
Pourquoi ne pas adopter la thèse de Mozito d'amener la guerre d'où elle a commencé, thèse que Mzee défendait aussi ?
Voilà tant de questions qui méritent des réponses adéquates pour mettre fin aux atrocités qui se commettent chaque jour à l'Est de notre beau pays.