Je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus.

Philippiens 3. 13, 14

Une seule chose

 – Jésus vient de guérir un aveugle (Jean 9). À ceux qui l’interrogent sur celui qui l’a guéri, il ne sait que répondre. “Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois” (v. 25) . L’homme est spirituellement aveugle quand il ignore l’amour de Dieu ; mais quand la lumière illumine son cœur, il possède alors une certitude inébranlable.

 – En Luc 10. 38-42, on trouve deux sœurs : Marthe est très active au service de Jésus, Marie est assise à ses pieds et l’écoute parler. Quand Marthe vient se plaindre de sa sœur à Jésus, il lui répond avec bonté que Marie a choisi la seule chose essentielle. Cela nous fait réfléchir car, nous aussi, dans notre vie chrétienne, nous voulons parfois agir avant d’écouter.

 – L’apôtre Paul aurait eu beaucoup de titres à faire valoir. Mais “à cause du Christ”, il les a estimés comme “des ordures” (Philippiens 3. 8). Il écrit qu’il fait une chose, une seule : il court droit vers le ciel. Imitons-le, ne craignons pas d’abandonner ce qui nous attache à la terre, pour nous concentrer sur ce qui est “en haut” (Colossiens 3. 1-4).

 – Le roi David, au Psaume 27. 4, écrit : “J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai : c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie”. Une vie avec Dieu, voilà ce qui compte pour le croyant. Avoir la certitude d’être libéré de la culpabilité, écouter la Parole du Seigneur, courir droit au but céleste et demeurer dans la présence de Dieu, quel merveilleux programme ! Est-ce notre priorité ?
(La bonne semence)