Notre rédacteur de Goma nous a fait parvenir les doléances de certains prestataires de la CNSS qui ne cessent de se lamenter sur ce qu'on les paient trimestriellement.
Cette société qui aurait dû être de vocation sociale, ne cesse de faire pleurer nos parents qui ont tant donné pour le fonctionnement pendant qu'ils étaient actifs. Pour s'en rendre compte, nous défions tous les journalistes faisant partie du quatrième pouvoir, de déployer leurs collaborateurs, interroger nos pères et mères qui font des va et vient aux différents bureaux de la CNSS pour réaliser des émissions.
Le livre ouvert a prix au sérieux le cas de ces personnes généralement de troisième âge qui, souvent, meurent à petit feu en restant stoïques.
Selon les indiscrétions d'un inspecteur de la CNSS qui a affirmé à notre rédaction qu'il aurait eu une augmentation de 100000 FC aux retraités. Mais les concernés n'ont pas vu cela. Était-ce pour justifier en interne des détournements ! Personne ne le saura.
De plus, un grand nombre de retraité fait de fois plus d'une année sans toucher ne serait-ce qu'un franc congolais. Tellement que les agents de cette société brillent dans des langages déplacés qui blessent nos vieux. Ils oublient qu'eux-mêmes deviendront aussi âgés et retraités. On leur demande des documents qui n'en finissent pas. Pourtant, chaque mois, les employeurs déclarent avec des soubassements que la CNSS pouvait recourir au lieu d'ainsi traiter nos vieux déjà fatigués. De plus, comme leurs archives sont en désordre avec un système d'information peu fiable, les agents de cette caisse s'amusent à faire tourner en rond nos personnes de troisième âge qui finissent par se fatiguer et abandonner leurs dus ! Quel cynisme.
Les techniciens de la CNSS vont plus loin et entretiennent une opacité dans les calculs et en font la règle au point de croire la rationalité serait l'exception.
Cet article n'est qu'un début. Comme pour toujours, le livre ouvert tient à obtenir de nos sociétés étatiques de la bonne gouvernance comme système de gestion. Car, elles représentent notre patrimoine national et sont restées trop longtemps gérer de manière peu orthodoxes.