Le fait que l’IGF n’avance pas ses contrôles jusqu’aux comptes des prestataires, elle n’arrivera jamais à démanteler complètement le vol qui s’opère à la caisse sociale sans difficulté. Surtout que l’ancienne DG qui institua une stratégie de détournement avec l’informaticien sénégalais nécessitant des compétences de développeur pour les déceler, une tête remplacée par un ancien pion du même système, vous comprendrez pourquoi les dossiers des prestataires continuent à moisir sans que les vrais bénéficiaires se retrouvent.
Il y a un peu plus de quatre mois, à l’arrivée de l’actuel DG, une augmentation des salaires des agents et des « prestataires » ou « retraités » était devenue effective. Si chez les agents, ces derniers ont vu leurs augmentations ; les prestataires ou retraités réels n’ont rien vu ! Seuls les prestataires virtuels sont repris chaque fois dans ladite augmentation.
Pourtant, l’IGF qui a déployé une brigade financière sur place, elle devait régulièrement changer ou mieux roter ces brigades car, déjà il eut une fois l’odeur de corruption dans cette brigade de la CNSS. Sinon, pourquoi, l’IGF n’ouvrirait-elle pas une porte pour entendre ce que les retraités ont également à dire ? il n’est plus un secret pour personne dans notre rédaction du système d’envoi de deux listings dans certaines banques mafieuses où, les faux montants sont crédités des comptes des prestataires contre les vrais, généralement supérieurs aux listings précités sortent réellement des débits des comptes CNSS.
L’IGF, s’est-elle déjà souciée de rapprocher une seule fois, le total des débits réels des comptes CNSS d’un trimestre donné au total des crédits bénéficié réellement par les comptes des retraités ? Si elle pouvait le faire ne serait-ce que pour le dernier trimestre payé ; l’IGF constatera que les pensionnés n’ont pas été augmenté comme l’affirme l’actuel management !
Ce rapprochement devrait se faire entre les relevés bancaires des comptes CNSS débités dudit trimestre et les relevés bancaires des comptes prestataires crédités. C’est vrai que c’est un travail fastidieux. Mais il n’est pas impossible pour un seul trimestre.
La rédaction du livre ouvert continue à suivre de près, un dossier lui parvenu voici près d’une année, transmis à l’IGF et copié à la cour constitutionnelle mais qui semble patauger pour des raisons inavouées. Mais notre rédaction voudrait bien croire à la lenteur administrative. Elle patiente encore comme toute personne sage attend qu’un fruit soit bien mûr.
Tant que chaque congolais(e) ne sera pas prêt(e) de mettre la main dans la pâte du changement, la durée de la nuit risque d’être longue. Mais, ce qui est certain, le jour finira par paraître.