Tous les Athéniens et les étrangers séjournant à Athènes ne passaient leur temps qu’à dire ou à écouter quelque nouvelle.

Actes 17. 21

Toi, mon âme, repose-toi paisiblement sur Dieu ; car mon attente est en lui.

Psaume 62. 5

Quoi de neuf ?

À l’entrée d’un centre commercial, un panneau publicitaire présente les dernières nouveautés de la mode, avec ces mots : “Quoi de neuf ?”. De retour dans l’entreprise, un employé absent quelques jours s’informe : “Quoi de neuf au bureau ?”. En croisant mon voisin qui vient d’acheter le journal, je lui demande : “Quoi de neuf aujourd’hui ?”.

Nous vivons sans cesse dans l’attente de quelque chose de nouveau. Plus que de la curiosité, cette quête traduit plutôt un besoin profond en nous. Nous sommes naturellement ouverts à ce qui vit, et tournés vers l’avenir. Nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes. Il y a un vide en nous qui ne peut être comblé. Les distractions ou les amitiés le font oublier un moment, mais elles ne le comblent pas.

Qui donc peut répondre ? Dieu seul. Il se suffit à lui-même, et nous, ses créatures, avons besoin de lui. Au fond, notre attente, c’est Dieu lui-même. Qu’est-ce qui fait obstacle entre lui et nous ? Le fait de vouloir vivre sans lui. Mais Dieu est venu vers nous : “Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même” (2 Corinthiens 5. 19). Si nous croyons en Jésus Christ, nos péchés sont pardonnés et une relation vivante avec Dieu comble le vide de notre cœur. Ensuite chaque jour notre attente sera en Dieu, et nous pourrons tout recevoir de lui. Jusqu’au jour où dans le ciel nous serons remplis de son amour. Nous n’attendrons plus rien, nous serons comblés pour l’éternité !
(La Bonne semence)