Appel à contribution - Revue Panafricaine de la Jeunesse & Revue Pluridisciplinaire Africaine de l’Environnement (RPAE) (Numéro spécial septembre 2022).

La Revue Panafricaine de la Jeunesse (RPJ) en partenariat avec la Revue Pluridisciplinaire Africaine de l’Environnement (RPAE) lancent cet appel à contributions portant sur le thème «Jeunesse Africaine face à l’agroécologie » pour un numéro spécial qui sera coédité en septembre 2022.

I- Argumentaire

Alors que la population mondiale devrait dépasser les 8 milliards en 2030, l'une des principales questions auxquelles l'humanité doit répondre est de savoir comment l'agriculture parviendra-t-elle à répondre aux besoins alimentaires de la planète ? (Céline Guilleux, 2021). Par conséquent, les scientifiques doivent définir des stratégies idéales pour éviter de tomber dans une crise alimentaire mondiale, de façon permanente. L'Afrique, en particulier, est confrontée à un défi sans précédent : construire d'ici 2050 un nouveau modèle agricole capable de nourrir plus d'un milliard de bouches, tout en protégeant la biodiversité et le climat (Raphaël Belmin, Frédérique Causse, Denis Delebecque et Ysaline Sanguine, 2021, 24 septembre). Dès lors, la transition agroécologique en Afrique devient un impératif. Hissée par les milieux scientifiques au premier rang des solutions face au changement climatique, l’agroécologie apporte des éléments indispensables pour réussir ensemble cette transition. Son objet ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations. En ce sens, l’agroécologie est un équilibre harmonieux mêlant agriculture et écologie, quantité et qualité, activités humaines et biodiversité, philosophie et techniques, écosystèmes et systèmes sociaux. (Terre et Humanisme, 2021, 14 avril).

En effet, lorsqu'en septembre 2015, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté l'Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD); les jeunes de tous les pays ont été reconnus comme des acteurs essentiels dans la réalisation de cet Agenda. Ce sont des partenaires essentiels, qui jouent un rôle important et positif dans la réalisation du développement durable, la prévention des crises et la promotion de la paix.
En Afrique, il s’observe un grand paradoxe en matière d’intégration de la jeunesse, particulièrement dans le secteur agroécologique. Bien que la grande partie de la population soit constituée des jeunes, dont plus de 400 millions sont âgés de 15 à 35 ans (Union africaine, 2021), l’insécurité alimentaire a progressé de plus de 60% ces dernières années, et menace de s’aggraver alors que les effets de la COVID-19 exacerbent. Par ailleurs, d’autres facteurs tels que les conflits et la mauvaise gestion politique s’ajoutent à cette situation (Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 2021). Pourtant, le Plan d’action de la Décennie de la jeunesse de l’Union africaine, dans ses cinq grands domaines prioritaires met l’accent sur l’agriculture, le change ment climatique et environnement (Union africaine, 2021). En outre, la déclaration de Malabo de l’Union africaine, qui fixe les objectifs du secteur agricole pour 2025, appelle à la création d’emplois dans le secteur en faveur d’au moins 30% de jeunes. Mais sur le terrain, bon nombre des jeunes africains, ceux des milieux urbains tout comme ceux des milieux ruraux font face à de nombreux obstacles lorsqu’ils tentent de s’orienter professionnellement dans le secteur de l’agroécologie. Ils ne considèrent pas ce secteur comme une carrière prestigieuse ou rémunératrice (FAO, 2014). Or, « sans la participation des jeunes, la souveraineté alimentaire n’a point d’avenir » souligne Nyeleni (2014). Selon la même source, l’industrialisation et la marchandisation de l’agriculture créent un système dans lequel très peu des jeunes détiennent le pouvoir sur la nature et sur toutes les phases du système alimentaire, partant de la production jusqu’à la distribution. Ce système impose l’accès aux ressources naturelles et à la terre dont les paysans et paysannes ont besoin pour produire des aliments sains. Ce même mécanisme dénie également l’accès aux marchés locaux où l’on peut obtenir un prix juste pour les produits et ne pas devoir être en concurrence avec des aliments importés et subventionnés avec des prix inférieurs au coût de production. Par conséquent, une analyse (Grain de sel, 2015) souligne que le secteur agricole aura du mal à absorber les millions de jeunes africains. D’une part, parce que la pression démographique a déjà conduit à un morcellement accru des exploitations, rendant celles-ci difficilement viables. D’autre part, parce que de nombreux jeunes africains, faute de rémunérations décentes et de conditions de travail et de vie attractives, se détournent de l’activité agricole, posant dans certaines régions la question du renouvellement des générations.
« Si la famine s'installe durablement dans une localité, c'est que la cheville ouvrière que représente la jeunesse ne s'attelle pas au travail » soulignait le Mathématicien Guinéen Mouctar Keïta, 1963. La question clé sur laquelle se concentre ce numéro spécial est la suivante : quelle est la place des jeunes africains dans la transition agroécologique ?

Les projets d'articles peuvent provenir de toutes les disciplines scientifiques. L’importante collaboration entre la Revue Panafricaine de la Jeunesse (RPJ) et la Revue Africaine Pluridisciplinaire de l'Environnement (RPAE) sur ce numéro spécial, vise à contribuer par la recherche à relever le défi de la jeunesse africaine dans la transition agroécologique et à enrichir les données scientifiques autour de ce thème qui reste moins exploité dans le contexte africain.

II- Les axes de recherche

Sans être exhaustives, les contributions des auteurs doivent répondre aux questions suivantes :
● Les jeunes africains sont-ils informés sur l’agroécologie ?
● Existent-ils des initiatives agroécologiques des jeunes à la hauteur des défis et opportunités offertes dans les sociétés africaines ?
● Quelle perception les jeunes africains ont-ils de l’entreprenariat dans le secteur agroécologique ?
● Quelles sont les pratiques agroécologiques à promouvoir en Afrique pour une transition écologique ?
● Quels sont les instruments juridiques en faveur de l’agroécologie en Afrique ?
● Comment les actions politiques participent-elles à l’intégration des jeunes dans l’agroécologie ?
● Quelles sont les initiatives agroécologiques africaines à promouvoir chez les jeunes ?
● Quelles sont les forces et les faiblesses des organisations et entreprises qui soutiennent la transition agroécologique sur terrain en Afrique ?
En dehors des axes ci-dessus proposés, d’autres approches peuvent être explorées.

III- Les modalités de contribution et normes de rédaction

Les articles proposés doivent être accompagnés d’une brève biographie de l’auteur et ils ne doivent pas être publiés auparavant ou être en cours de publication. Ils doivent être envoyés en version électronique Word aux adresses suivantes : rpj@apanaej.org & contact@association-jae.com.

Le résumé et l’abstract doivent contenir chacun un maximum de 200 mots et écrits en format suivant : times new roman, taille de police 12, interligne simple. Tous les mots d’une autre langue autre que le français (les articles en français) et l’anglais (pour les articles en anglais) doivent être mis en italique. Les mots clés de l’article doivent être indiqués.

Les articles soumis ne doivent pas dépasser 20 pages, incluant la qualité de l’auteur (grade et situation académique) : interligne 1,5, texte justifié, police times new roman, taille de police 12, marge 2,5 cm, la mise en page à gauche 2,5 cm, mise en page à droite 2,5cm, en haut interligne simple.
Les références bibliographiques doivent être citées selon les normes APA.
Pour plus de détails concernant les consignes aux auteurs, bien vouloir envoyer un email aux adresses ci-dessus indiquées. Vous pouvez également télécharger l’article type pour y adapter votre texte sur le site web de la Revue Panafricaine de la Jeunesse (Merci de faire une recherche sur Google).

IV- Echéances

- Publication de l’appel à contributions : 04 février 2022 ;
- Date limite de soumission des résumés d’article : 04 Mars 2022 ;
- Date de communication des articles sélectionnés : 18 Mars 2022 ;
- Date limite des textes finalisés complet : 18 Juin 2022 ;
- Date de publication : 20 Septembre 2022.

Coût : gratuit

Le respect des délais est de stricte observance. Pour nous faire parvenir votre contribution envoyez-la simultanément aux deux adresses mail suivantes : rpj@apanaej.org & contact@association-jae.com.

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Référence : AN1 121 128 Publiée le 21.12.2021 | Modifiée le 11.02.2022 LUBUMBASHI 724 vues

Appel à contribution - Revue Panafricaine de la Jeunesse & Revue Pluridisciplinaire Africaine de l’Environnement (RPAE) (Numéro spécial septembre 2022).

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La Revue Panafricaine de la Jeunesse (RPJ) en partenariat avec la Revue Pluridisciplinaire Africaine de l’Environnement (RPAE) lancent cet appel à contributions portant sur le thème «Jeunesse Africaine face à l’agroécologie » pour un numéro spécial qui sera coédité en septembre 2022.

I- Argumentaire

Alors que la population mondiale devrait dépasser les 8 milliards en 2030, l'une des principales questions auxquelles l'humanité doit répondre est de savoir comment l'agriculture parviendra-t-elle à répondre aux besoins alimentaires de la planète ? (Céline Guilleux, 2021). Par conséquent, les scientifiques doivent définir des stratégies idéales pour éviter de tomber dans une crise alimentaire mondiale, de façon permanente. L'Afrique, en particulier, est confrontée à un défi sans précédent : construire d'ici 2050 un nouveau modèle agricole capable de nourrir plus d'un milliard de bouches, tout en protégeant la biodiversité et le climat (Raphaël Belmin, Frédérique Causse, Denis Delebecque et Ysaline Sanguine, 2021, 24 septembre). Dès lors, la transition agroécologique en Afrique devient un impératif. Hissée par les milieux scientifiques au premier rang des solutions face au changement climatique, l’agroécologie apporte des éléments indispensables pour réussir ensemble cette transition. Son objet ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations. En ce sens, l’agroécologie est un équilibre harmonieux mêlant agriculture et écologie, quantité et qualité, activités humaines et biodiversité, philosophie et techniques, écosystèmes et systèmes sociaux. (Terre et Humanisme, 2021, 14 avril).

En effet, lorsqu'en septembre 2015, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté l'Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD); les jeunes de tous les pays ont été reconnus comme des acteurs essentiels dans la réalisation de cet Agenda. Ce sont des partenaires essentiels, qui jouent un rôle important et positif dans la réalisation du développement durable, la prévention des crises et la promotion de la paix.
En Afrique, il s’observe un grand paradoxe en matière d’intégration de la jeunesse, particulièrement dans le secteur agroécologique. Bien que la grande partie de la population soit constituée des jeunes, dont plus de 400 millions sont âgés de 15 à 35 ans (Union africaine, 2021), l’insécurité alimentaire a progressé de plus de 60% ces dernières années, et menace de s’aggraver alors que les effets de la COVID-19 exacerbent. Par ailleurs, d’autres facteurs tels que les conflits et la mauvaise gestion politique s’ajoutent à cette situation (Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 2021). Pourtant, le Plan d’action de la Décennie de la jeunesse de l’Union africaine, dans ses cinq grands domaines prioritaires met l’accent sur l’agriculture, le change ment climatique et environnement (Union africaine, 2021). En outre, la déclaration de Malabo de l’Union africaine, qui fixe les objectifs du secteur agricole pour 2025, appelle à la création d’emplois dans le secteur en faveur d’au moins 30% de jeunes. Mais sur le terrain, bon nombre des jeunes africains, ceux des milieux urbains tout comme ceux des milieux ruraux font face à de nombreux obstacles lorsqu’ils tentent de s’orienter professionnellement dans le secteur de l’agroécologie. Ils ne considèrent pas ce secteur comme une carrière prestigieuse ou rémunératrice (FAO, 2014). Or, « sans la participation des jeunes, la souveraineté alimentaire n’a point d’avenir » souligne Nyeleni (2014). Selon la même source, l’industrialisation et la marchandisation de l’agriculture créent un système dans lequel très peu des jeunes détiennent le pouvoir sur la nature et sur toutes les phases du système alimentaire, partant de la production jusqu’à la distribution. Ce système impose l’accès aux ressources naturelles et à la terre dont les paysans et paysannes ont besoin pour produire des aliments sains. Ce même mécanisme dénie également l’accès aux marchés locaux où l’on peut obtenir un prix juste pour les produits et ne pas devoir être en concurrence avec des aliments importés et subventionnés avec des prix inférieurs au coût de production. Par conséquent, une analyse (Grain de sel, 2015) souligne que le secteur agricole aura du mal à absorber les millions de jeunes africains. D’une part, parce que la pression démographique a déjà conduit à un morcellement accru des exploitations, rendant celles-ci difficilement viables. D’autre part, parce que de nombreux jeunes africains, faute de rémunérations décentes et de conditions de travail et de vie attractives, se détournent de l’activité agricole, posant dans certaines régions la question du renouvellement des générations.
« Si la famine s'installe durablement dans une localité, c'est que la cheville ouvrière que représente la jeunesse ne s'attelle pas au travail » soulignait le Mathématicien Guinéen Mouctar Keïta, 1963. La question clé sur laquelle se concentre ce numéro spécial est la suivante : quelle est la place des jeunes africains dans la transition agroécologique ?

Les projets d'articles peuvent provenir de toutes les disciplines scientifiques. L’importante collaboration entre la Revue Panafricaine de la Jeunesse (RPJ) et la Revue Africaine Pluridisciplinaire de l'Environnement (RPAE) sur ce numéro spécial, vise à contribuer par la recherche à relever le défi de la jeunesse africaine dans la transition agroécologique et à enrichir les données scientifiques autour de ce thème qui reste moins exploité dans le contexte africain.

II- Les axes de recherche

Sans être exhaustives, les contributions des auteurs doivent répondre aux questions suivantes :
● Les jeunes africains sont-ils informés sur l’agroécologie ?
● Existent-ils des initiatives agroécologiques des jeunes à la hauteur des défis et opportunités offertes dans les sociétés africaines ?
● Quelle perception les jeunes africains ont-ils de l’entreprenariat dans le secteur agroécologique ?
● Quelles sont les pratiques agroécologiques à promouvoir en Afrique pour une transition écologique ?
● Quels sont les instruments juridiques en faveur de l’agroécologie en Afrique ?
● Comment les actions politiques participent-elles à l’intégration des jeunes dans l’agroécologie ?
● Quelles sont les initiatives agroécologiques africaines à promouvoir chez les jeunes ?
● Quelles sont les forces et les faiblesses des organisations et entreprises qui soutiennent la transition agroécologique sur terrain en Afrique ?
En dehors des axes ci-dessus proposés, d’autres approches peuvent être explorées.

III- Les modalités de contribution et normes de rédaction

Les articles proposés doivent être accompagnés d’une brève biographie de l’auteur et ils ne doivent pas être publiés auparavant ou être en cours de publication. Ils doivent être envoyés en version électronique Word aux adresses suivantes : rpj@apanaej.org & contact@association-jae.com.

Le résumé et l’abstract doivent contenir chacun un maximum de 200 mots et écrits en format suivant : times new roman, taille de police 12, interligne simple. Tous les mots d’une autre langue autre que le français (les articles en français) et l’anglais (pour les articles en anglais) doivent être mis en italique. Les mots clés de l’article doivent être indiqués.

Les articles soumis ne doivent pas dépasser 20 pages, incluant la qualité de l’auteur (grade et situation académique) : interligne 1,5, texte justifié, police times new roman, taille de police 12, marge 2,5 cm, la mise en page à gauche 2,5 cm, mise en page à droite 2,5cm, en haut interligne simple.
Les références bibliographiques doivent être citées selon les normes APA.
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- Date limite de soumission des résumés d’article : 04 Mars 2022 ;
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- Date limite des textes finalisés complet : 18 Juin 2022 ;
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