C’est toi qui m’as tiré du ventre qui m’a porté ; tu m’as donné confiance sur le sein de ma mère.

Psaume 22. 9

Quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme.

Galates 4. 4

Le petit enfant et sa mère

Dans le récit de la nativité écrit par Matthieu, on est frappé par cinq mentions d’une même expression :

“Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Une fois entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère” (Matthieu 2. 10, 11).

“Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte et demeure là jusqu’à ce que je te le dise ; car Hérode va chercher le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère et se retira en Égypte” (2. 13, 14).

“Après la mort d’Hérode, voici, un ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Égypte, et lui dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans la terre d’Israël ; car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant. Il se leva, prit le petit enfant et sa mère, et vint dans la terre d’Israël” (2. 19-21).

Qu’il est touchant de voir Jésus, dans sa fragilité de petit enfant, entièrement dépendant de sa mère et associé à elle à chaque étape des premiers mois de sa vie ! Rien ne pouvait avoir lieu sans elle. Et même si toute l’attention du récit se porte sur le saint Fils de Dieu, sa mère est présente à chaque instant et s’occupe de lui. Le Seigneur Jésus Christ est né d’une femme, et sa dépendance de nouveau-né souligne son abaissement : “Il s’est anéanti lui-même…, étant devenu à la ressemblance des hommes” (Philippiens 2. 7).

Nous contemplons le mystère du Christ, si grand et glorieux, qui pourtant est devenu si humble et dépendant.

(La Bonne semence)