Je m’exerce moi-même à avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.

Actes 24. 16

Recherchez le bien, et non le mal, afin que vous viviez.

Amos 5. 14

La conscience

À la création, Dieu a donné à l’homme de nombreuses facultés comme l’intelligence, la mémoire, la pensée… L’homme a été créé responsable devant son Créateur. Depuis qu’il a désobéi à Dieu, il sait ce qui est mal. La conscience est la connaissance intuitive, chez l’être humain, du bien et du mal.

Chaque individu possède une conscience : il est plus ou moins honteux quand il fait le mal, content quand il fait le bien. Mais qu’est-ce que vous appelez mal ? pourrait-on demander. Actuellement, nous vivons une époque où ce qui était blâmé il y a quelques années seulement est admis de façon générale. Les mœurs changent, et on en arrive à appeler le mal bien (Ésaïe 5. 20). Dans cette ambiance, la conscience perd peu à peu sa sensibilité.

En vivant dans un monde où les valeurs morales sont constamment bafouées, nous risquons de ne plus réagir. Nous possédons toujours une conscience, mais attention ! Elle a tendance à devenir insensible à cause de l’abandon des principes bibliques autour de nous, elle peut même être complètement anesthésiée (1 Timothée 4. 2). Dieu, lui, ne change pas ; ses yeux sont trop purs pour supporter la vue du mal (Habakuk 1. 13). Le seul moyen de maintenir notre conscience en accord avec les pensées de Dieu est de la confronter très régulièrement à ce qu’il nous dit dans sa Parole ; elle sera alors fiable, comme un instrument régulièrement entretenu.

(La Bonne semence)