Depuis un temps, nous assistons à une destruction de toutes les structures de notre pays sans que les gouvernants ne réalisent cela. C’est à croire, que nous ne sommes plus dirigés. Pour s’en rendre compte, les voleurs font la loi dans nos rues alors qu’à l’époque, même aux heures tardives, il suffisait que quelqu’un crie la nuit « au secours » pour que toutes les portes des maisons aux alentours s’ouvrent ; le tapage nocturne, n’en parlons pas au point de se demander si les sous-CIAT existent réellement ; les Kuluna continuent à faire la loi comme si le général Kanyama est mort ; nous croyions qu’il n’y avait que des fous qui vivaient dans les poubelles, mais aujourd’hui, il n'est pas rare de voir des poubelles quasiment dans tout Kinshasa. Pour résoudre ce problème de saleté, le « gouverneur » préfère décorer dans des murs : « KIN BOPETO » ; les détourneurs des millions de dollars deviennent une aubaine pour le pouvoir judiciaire. Et si l’inspection de la justice repassait en revue tous les dossiers déjà traités en aval pour vérifier à chaque fois si le droit avait été bien rendu, ce serait une bonne idée. Question qu’un tel service soit directement rattaché à la Présidence comme l’IGF par exemple.
Tout ce qui précède démontre la façon dont l’intelligence collective, domaine des gouvernants, est malade. Fruits des leaderships de l’enfant (désordre, inexpérience…) et de la femme (chamaillerie, abus de pouvoir…), pas celui d’un homme (responsable, vision globale harmonieuse…).
Dans cet article, nous voulons épingler certaines des prédications que le livre ouvert qualifie de dangereuses. Nous avons appris à l’école que la famille est une cellule de base de la nation. Mais aujourd’hui que n’entendons nous pas dans des prédications ? De plus en plus des prédications qui affaiblissent les bases de la famille. A notre époque, les neveux et nièces par exemples n’hésitaient pas d’aller passer leurs congés chez un autre membre de la famille sans inquiétude. Tout est maintenant mis dans le panier de la sorcellerie comme si Dieu n’était pas capable de combattre efficacement les sorciers. Au nom de la servitude dans les familles ou de celui d’un flatteur qui vit aux dépens de celui qui l’écoute, la solidarité africaine commence à faire défaut au point que les prédications dont question dans cet article peuvent aller loin jusqu’à affirmer la bible déclare : « qui ne travaille pas ne mange pas ». Pourtant, nos dirigeants inconscients, égoïstes qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez, multiplient la destruction des tissus économiques aux dépens de toute la population avec des slogans creux du genre : « le peuple d’abord ! ». Devant toutes ces situations, le peuple, mieux les fidèles, ne savent à quel saint se vouer.
Du moins ce qui est certain, plus qu’y aura asphyxie, plus les conditions de révolution se mettront en place. Que nos politiques, professeurs et prédicateurs ; bref ceux qui ont l’avantage de parler au grand nombre doivent en être conscients. De conclure, toute révolution finit par le dépérissement de l’Etat.
Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir tel que le Créateur des cieux et de la terre l’affirme. Faire le contraire, c’est aller à son encontre. Des prédicateurs véreux qui débitent plus des prédications pour garantir leurs propres revenus en oubliant même leurs proches collaborateurs, cela est simplement de l’égoïsme. Nous n’avons aucune prétention de les juger parce que nous n’en sommes pas dignes comme cela est dit dans Romains 14 :4. Mais en tant que des sentinelles des uns et des autres, nous n’avons voulu que ressortir cet état des choses qui rongent lentement mais sûrement notre société.
Tout celui qui est dans cette position qu’il sache s’il le fait avec conviction, gloire soit rendue à Dieu. Mais après lecture, si son esprit est remis en cause par l’Esprit qui vit en lui alors, il est encore temps de s’amender tant que Jésus-Christ notre Seigneur n’est pas encore manifesté comme Il l’avait promis. Car, c’est pour bientôt qu’Il apparaîtra. Tous les ingrédients, les signaux clignotent déjà. Il n’est pas encore tard de nous relever et de laver nos robes, nos cœurs, notre corps ; la maison du Seigneur.