Revêtez-vous donc… d’affection miséricordieuse, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même.

Colossiens 3. 12, 13

Comme des vases d’argile

“Nous, les êtres humains, sommes comme des vases d’argile qui se font du mal rien qu’en s’effleurant”, disait Saint-Augustin (354-430). C’est si vrai ! Il est difficile, voire impossible, de vivre ensemble en harmonie sans vivre le pardon et la miséricorde réciproques, car souvent nous nous blessons les uns les autres, que ce soit en couple, en famille, ou dans l’église.

Mais qu’est-ce que la miséricorde ? C’est le fait de s’émouvoir devant la souffrance et l’erreur de son frère. Dieu explique ainsi sa miséricorde face à l’égarement de son peuple : “Mon cœur est changé en moi ; toutes ensemble, mes compassions se sont émues” (Osée 11. 8).

Le mot “pardon” évoque le fait de renoncer à vouloir “faire payer” à l’autre les torts qu’il m’a faits. Pour pouvoir pardonner, il faut se souvenir du grand pardon dont nous avons bénéficié. Pardonner ne signifie pas tout accepter ! Il existe des situations où nous devons rendre témoignage de ce qui est vrai. Pardonner est aussi une démarche courageuse et libératrice.

“Pardonner, c’est libérer un prisonnier et découvrir que le prisonnier c’était toi-même.” (Lewis B. Smedes)

Le pardon, au sein d’un couple, d’une famille, ou d’une église locale, est comme l’huile pour un moteur. Si l’on part avec sa voiture sans une goutte d’huile dans le moteur, au bout de quelques kilomètres, tout se bloque. Comme l’huile, le pardon réduit les frottements et permet d’avancer.

Chrétiens, demandons au Seigneur la force pour apporter l’huile de la miséricorde et du pardon. Versons-la abondamment !

(La Bonne semence)