Cet affligé a crié ; et l’Éternel l’a entendu, il l’a sauvé de toutes ses détresses.
Psaume 34. 7
Portant toujours, partout, dans le corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, aussi, soit manifestée dans notre corps.

2 Corinthiens 4. 10

Pourquoi pas moi ? (3)

Dans son journal, écrit peu avant sa mort, David Powlison notait que souvent notre première réaction à l’annonce d’une maladie grave ou lors d’une épreuve douloureuse est de s’interroger : “Pourquoi moi ? Pourquoi cela ? Pourquoi maintenant ?” Il écrivait : “Dieu vient pour nous en Christ. Il ne donne pas des conseils de loin ; il vient dans notre souffrance. Il va nous porter jusqu’au bout. Ceci change nos questions. Cette souffrance intérieure “pourquoi moi ?” est apaisée. On lève les yeux et on s’interroge : “Seigneur Jésus, pourquoi toi ? Pourquoi devais-tu entrer dans ce monde de mal ? Pourquoi devais-tu passer par la pauvreté, la souffrance et la mort ? Pourquoi devais-tu faire cela pour moi ?… Tu l’as fait par amour.”

Lorsque nous sommes aux prises avec des épreuves, méditons sur ce texte de Powlison. Cela nous amènera à poser des questions d’une autre nature, qui redonnent du sens à nos difficultés. Si ma foi peut être une lampe dans un monde obscur, pourquoi pas moi ? Si ma souffrance montre le Sauveur du monde, pourquoi pas moi ? S’il me porte dans ses bras, si mon combat honnête montre aux autres qui se débattent comment tenir ferme, pourquoi pas moi ? Si ma vie devient une source d’espérance pour les autres, pourquoi pas moi ?

Nous ne désirons pas souffrir, mais nous pouvons comme Jésus exprimer cette prière : “Mon Père,… non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26. 39). Comme Jésus, nos cris et nos larmes seront entendus par Dieu qui sauve de la mort.”

(fin)

(La Bonne semence)