Noël, pour moi, était associé aux cadeaux, Pâques, la fête du chocolat, et le dimanche représentait moins le jour du Seigneur que l’occasion d’une grasse matinée. A la table fam

Alexis : Athée militant, Dieu se révèle à lui

Dans ma petite école de Bretagne, ce jour-là, la conversation concernait
la religion. Je me souviens qu’au détour du débat, une camarade a allégué
que tout le monde croyait en Dieu. Alors que toute la classe acquiesçait, je
me suis levé subitement avec la ferme intention de rompre ce consensus.
« Non ! », ai-je déclaré solennellement. « Moi je ne crois pas en Dieu. » Ce
geste de défi m’a rempli d’une fierté immense. Comme l’enfant qui déclare
d’un air entendu que l’existence du Père Noël est une fable, j’éprouvais le
sentiment grisant d’être plus avancé que mes camarades ; sous-entendu :
vous êtes encore dans la croyance, moi je l’ai dépassée !

J’ai grandi dans une famille athée

Comme je n’étais pas baptisé et que je n’ai reçu aucun enseignement
religieux, mon univers était imperméable au christianisme. Même les fêtes
chrétiennes n’avaient pas de signification religieuse. Noël, pour moi, était
associé aux cadeaux, Pâques, la fête du chocolat, et le dimanche représentait
moins le jour du Seigneur que l’occasion d’une grasse matinée. A la table
familiale, le mot « Dieu » n’était pas prononcé. Les rares fois où le sujet
s’invitait, c’était sous un angle critique, pour fustiger le passéisme de
l'Église. À l’école, les cours d’histoire accréditaient cette vision rétrograde :
n’était-ce pas le christianisme qui avait lancé l’Inquisition, impulsé les
croisades et brûlé vif Galilée ? Autrement dit prêché la violence et condamné
le progrès de la science ? Quant aux chrétiens que je croisais ici ou là, ils se
montraient incapables de rendre raison de leur foi, se contentant d’un vague
témoignage qui ne me satisfaisait pas. Obscurantisme, crédulité et
intolérance étaient donc, selon moi, les maîtres mots de cette religion que je
regardais comme une relique du passé, vouée à disparaître au profit d’un âge
scientifique et positiviste.

Je découvre la Philo

Ébloui par la découverte de la philosophie en terminale, j’ai décidé de
l’étudier à l’université de Strasbourg, où ma famille avait déménagé. Tandis
que je promenais sur le monde un regard sceptique et désabusé, mettant
tout en doute, y compris la morale, un certain Mike m’a interpellé à la sortie
d’un cours de philosophie. À mesure que nous sympathisions, j’ai découvert
qu’il était protestant. « Comment peut-on être chrétien, si ce n’est par haine
de la vie, frustration ou besoin d’arrières mondes fantasmés ? », lui ai-je
objecté.

Des arguments qui font mouche

Loin d’être décontenancé, Mike a répondu par des arguments à chaque
fois justes et rationnels. Pour la première fois, j’ai rencontré un chrétien qui
réfléchissait sur sa croyance, faisant droit à la raison. Pendant une année,
nous avons ainsi cheminé ensemble, essayant dans des discussions
enflammées de nous convertir mutuellement, moi à ma vision d’un monde
sans Dieu, lui au christianisme. En côtoyant Mike, je suis passé peu à peu à
un athéisme militant : « Puisqu’il réfléchit », me suis-je dit, « peut-être
trouverai-je un moyen de le sauver. » J’ai donc résolu de le suivre partout,
dans les groupes de prière et les rassemblements de croyants auxquels il
était assidu. Je me sentais le devoir de ramener tous ces chrétiens que je
rencontrais à la raison.

J'ouvre la Bible pour la démonter

Désireux d’emporter la mise, j’ai décidé de m’attaquer à la source de
leur croyance, autrement dit d’ouvrir la Bible, de la lire attentivement et de
dresser le catalogue général de ses contradictions. Une fois le travail de sape
opéré, Mike et ses amis seraient obligés d’ouvrir les yeux et de reconnaître
leur erreur. Un soir de l’été 2005, alors que j’étais en train de lire la Bible
avec cet objectif de la détruire, j’ai senti soudainement une présence venir à
moi, présence à la fois chaude et froide telle une douche gazeuse, dotée
d’une conscience, qui me disait : « Alexis, tu es pécheur, mais je te
pardonne car je t’adopte dès aujourd’hui comme mon fils. » Ce jour de
juillet 2005, où j’avais fait l’expérience de Jésus en ressentant sa présence
aimante et miséricordieuse, marque le début de ma conversion.

Un changement incroyable

Depuis cette révélation et jusqu’à mon baptême, j’ai changé ma relation
aux autres, ma façon de voir le monde, de le penser. Selon mon ami Mike,
même mon regard, jusqu’ici sombre et tourmenté, s’est éclairé. Depuis, dans
les enceintes médiatiques auxquelles j’ai accès, je m’efforce de rappeler que
si Dieu se donne par l’expérience, il se laisse aussi découvrir par la raison.
Comment, en effet, peut-on aimer une personne sans chercher à la connaître,
à comprendre qui elle est ? Jésus est bien vivant, les amis !

Alexis
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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Référence : AN1 170 737 Publiée le 18.03.2023 LUBUMBASHI - Lubumbashi 383 vues

Noël, pour moi, était associé aux cadeaux, Pâques, la fête du chocolat, et le dimanche représentait moins le jour du Seigneur que l’occasion d’une grasse matinée. A la table fam

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Alexis : Athée militant, Dieu se révèle à lui

Dans ma petite école de Bretagne, ce jour-là, la conversation concernait
la religion. Je me souviens qu’au détour du débat, une camarade a allégué
que tout le monde croyait en Dieu. Alors que toute la classe acquiesçait, je
me suis levé subitement avec la ferme intention de rompre ce consensus.
« Non ! », ai-je déclaré solennellement. « Moi je ne crois pas en Dieu. » Ce
geste de défi m’a rempli d’une fierté immense. Comme l’enfant qui déclare
d’un air entendu que l’existence du Père Noël est une fable, j’éprouvais le
sentiment grisant d’être plus avancé que mes camarades ; sous-entendu :
vous êtes encore dans la croyance, moi je l’ai dépassée !

J’ai grandi dans une famille athée

Comme je n’étais pas baptisé et que je n’ai reçu aucun enseignement
religieux, mon univers était imperméable au christianisme. Même les fêtes
chrétiennes n’avaient pas de signification religieuse. Noël, pour moi, était
associé aux cadeaux, Pâques, la fête du chocolat, et le dimanche représentait
moins le jour du Seigneur que l’occasion d’une grasse matinée. A la table
familiale, le mot « Dieu » n’était pas prononcé. Les rares fois où le sujet
s’invitait, c’était sous un angle critique, pour fustiger le passéisme de
l'Église. À l’école, les cours d’histoire accréditaient cette vision rétrograde :
n’était-ce pas le christianisme qui avait lancé l’Inquisition, impulsé les
croisades et brûlé vif Galilée ? Autrement dit prêché la violence et condamné
le progrès de la science ? Quant aux chrétiens que je croisais ici ou là, ils se
montraient incapables de rendre raison de leur foi, se contentant d’un vague
témoignage qui ne me satisfaisait pas. Obscurantisme, crédulité et
intolérance étaient donc, selon moi, les maîtres mots de cette religion que je
regardais comme une relique du passé, vouée à disparaître au profit d’un âge
scientifique et positiviste.

Je découvre la Philo

Ébloui par la découverte de la philosophie en terminale, j’ai décidé de
l’étudier à l’université de Strasbourg, où ma famille avait déménagé. Tandis
que je promenais sur le monde un regard sceptique et désabusé, mettant
tout en doute, y compris la morale, un certain Mike m’a interpellé à la sortie
d’un cours de philosophie. À mesure que nous sympathisions, j’ai découvert
qu’il était protestant. « Comment peut-on être chrétien, si ce n’est par haine
de la vie, frustration ou besoin d’arrières mondes fantasmés ? », lui ai-je
objecté.

Des arguments qui font mouche

Loin d’être décontenancé, Mike a répondu par des arguments à chaque
fois justes et rationnels. Pour la première fois, j’ai rencontré un chrétien qui
réfléchissait sur sa croyance, faisant droit à la raison. Pendant une année,
nous avons ainsi cheminé ensemble, essayant dans des discussions
enflammées de nous convertir mutuellement, moi à ma vision d’un monde
sans Dieu, lui au christianisme. En côtoyant Mike, je suis passé peu à peu à
un athéisme militant : « Puisqu’il réfléchit », me suis-je dit, « peut-être
trouverai-je un moyen de le sauver. » J’ai donc résolu de le suivre partout,
dans les groupes de prière et les rassemblements de croyants auxquels il
était assidu. Je me sentais le devoir de ramener tous ces chrétiens que je
rencontrais à la raison.

J'ouvre la Bible pour la démonter

Désireux d’emporter la mise, j’ai décidé de m’attaquer à la source de
leur croyance, autrement dit d’ouvrir la Bible, de la lire attentivement et de
dresser le catalogue général de ses contradictions. Une fois le travail de sape
opéré, Mike et ses amis seraient obligés d’ouvrir les yeux et de reconnaître
leur erreur. Un soir de l’été 2005, alors que j’étais en train de lire la Bible
avec cet objectif de la détruire, j’ai senti soudainement une présence venir à
moi, présence à la fois chaude et froide telle une douche gazeuse, dotée
d’une conscience, qui me disait : « Alexis, tu es pécheur, mais je te
pardonne car je t’adopte dès aujourd’hui comme mon fils. » Ce jour de
juillet 2005, où j’avais fait l’expérience de Jésus en ressentant sa présence
aimante et miséricordieuse, marque le début de ma conversion.

Un changement incroyable

Depuis cette révélation et jusqu’à mon baptême, j’ai changé ma relation
aux autres, ma façon de voir le monde, de le penser. Selon mon ami Mike,
même mon regard, jusqu’ici sombre et tourmenté, s’est éclairé. Depuis, dans
les enceintes médiatiques auxquelles j’ai accès, je m’efforce de rappeler que
si Dieu se donne par l’expérience, il se laisse aussi découvrir par la raison.
Comment, en effet, peut-on aimer une personne sans chercher à la connaître,
à comprendre qui elle est ? Jésus est bien vivant, les amis !

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