La sagesse de l’homme le rend lent à la colère ; et sa gloire, c’est de passer par-dessus la transgression.

Proverbes 19. 11

Christ… lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement.

1 Pierre 2. 23

À ceux qui boudent

Une personne qui s’offense facilement a de la peine à le reconnaître, et souvent, elle ne s’en rend même pas compte. Elle pense que les torts sont toujours chez les autres, qui ne cherchent qu’à la provoquer. Si nous sommes dans ce cas, nos relations avec autrui deviennent compliquées. En réponse à l’offense, nous devenons agressifs, blessants, colériques, ou tout simplement nous boudons. Nous nous cramponnons à notre interprétation des paroles ou des faits, nous restons sur nos positions, nous ne savons plus être objectifs. Ce genre d’attitude se rencontre aussi parmi les chrétiens. Peut-être vous reconnaissez-vous dans cette description ?

Comment régler ce problème ? D’abord en priant Dieu. Lui seul peut transformer mon cœur pour que je ne me sente pas constamment offensé, pour que je puisse prendre du recul et vivre paisiblement. Dieu me montrera aussi quelles sont les racines de mes bouderies : l’orgueil, l’égocentrisme. Alors, dans sa lumière, je pourrai juger ce mal, puis me laisser remplir par l’amour de Dieu et le déverser sur les autres, dans une vie tournée vers la recherche du bien d’autrui.

Considérons surtout l’attitude de Jésus Christ, mon Sauveur, lorsqu’il était un homme sur la terre. Combien d’offenses a-t-il subies et supportées avec patience ! Il n’a jamais prononcé de répliques cinglantes, ni ne s’est enfermé dans un mutisme boudeur. Non, il a toujours recherché le bien de ses interlocuteurs, avec bonté, vérité… jusqu’à la croix, où il a prié pour ses ennemis : “Père, pardonne-leur…” (Luc 23. 34).

(La Bonne semence)

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