Caleb… et Josué, fils de Nun… ont pleinement suivi l’Éternel.

Nombres 32. 12

Josué sert le Seigneur

Dans notre temps caractérisé par l’intérêt personnel et une tendance à se mettre en avant, il est rafraîchissant d’étudier le personnage de Josué, une belle image de Christ dans son service désintéressé. Que ce soit dans sa jeunesse, lorsqu’il servait humblement Moïse, ou plus tard comme puissant conducteur, il a glorifié Dieu par son obéissance et sa fidélité. C’est un exemple pour nous tous : nous ne devrions pas chercher à être servis, mais comme notre Seigneur Jésus, notre désir devrait être de servir les autres.

La première fois que nous entendons parler de Josué, c’est lorsque Moïse lui demande de combattre Amalek. Nous lisons : “Josué fit comme Moïse lui avait dit” (Exode 17. 10). Moïse avait besoin de quelqu’un en qui il pouvait avoir confiance et sur qui il pouvait s’appuyer, et Dieu reconnaît Josué comme le bras droit de Moïse quelques versets plus loin : “L’Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémorial dans le livre et fais-le entendre à Josué” (v. 14). Plus tard, nous voyons que Josué assiste toujours fidèlement Moïse : “Moïse se leva, avec Josué qui le servait” (Exode 24. 13). Tout au long de ces premières années, Josué n’essaie pas de se faire un nom. Il sert discrètement et dans l’ombre.

Josué accomplissait son service avec un zèle constant, même en l’absence de Moïse, car son énergie n’était pas inspirée par le désir d’impressionner le conducteur du peuple, mais de glorifier Dieu : “Moïse retournait au camp, mais son serviteur Josué, fils de Nun, jeune homme, ne sortait pas de l’intérieur de la tente” (Exode 33. 11).

Lorsque le moment est venu de remplacer Moïse, le Seigneur a choisi Josué (Nombres 27. 18). Son temps de mise à l’épreuve avait montré qu’il était apte pour ce travail. Le témoignage est donné à son sujet, comme à celui de Caleb, dans le verset du jour : ils “ont pleinement suivi l’Éternel”. Suivons son exemple, afin d’être loués non par les hommes, mais par notre Maître : “Bien, bon et fidèle esclave…” (Matthieu 25. 21).

E. Clermont

(La Bonne semence)