Le ministre de la culture et des arts pour la résurgence des entreprises culturelles créatives

Le ministre a demandé à l’auditoire composé  d’artistes, des opérateurs culturels et des responsables des services spécialisés du ministère de la culture et des arts, de répondre et de réfléchir sur des questions clés relatives à la pauvreté des artistes congolais, avant de définir la culture comme « un savoir, un savoir faire et un savoir être » à la base et au centre de tout développement intégré.

On parlera ainsi, a-t-il renchéri, de la culture de payer l’impôt, de protéger des biens publics notamment.

Le ministre Banza Mukalay a enfin invité tous les participants à ce « premier séminaire-atelier » à quitter des sentiers battus en vue de démontrer la diversité et l’importance de la culture congolaise qui doit déboucher sur la transformation de la société et, partant, de la nation congolaise.

De son côté, le secrétaire général de la culture et des arts, Pierre Lutumba Komba, a mis un accent particulier sur la mutation de ces associations culturelles en entreprises créatives et dynamiques en rappelant que ces assises constituent la mise en pratique d’une réflexion en 2012 du ministre Banza Mukalay en vue d’intégrer cette culture dans les trois piliers du développement durable (économie, environnement, social).

Le représentant résidant de l’UNESCO à Kinshasa a promis, pour sa part, d’accompagner cette initiative louable du ministère de la culture et des arts par le biais de son secrétariat général de la culture et des arts. L’UNESCO, a-t-il dit, est disposée à organiser un autre séminaire-atelier spécifique dans le cadre de l’industrie culturelle créative cette année ou en 2016.