La guerre qui déchire l’Ukraine souligne encore une fois à quel point les personnes de couleur sont rapidement catégorisées comme des gens de seconde classe lors de conflits. Dieu merci, dans ce cas-ci, il y a les réseaux sociaux pour nous le rappeler.
La guerre qui déchire l’Ukraine souligne encore une fois à quel point les personnes de couleur sont rapidement catégorisées comme des gens de seconde classe lors de conflits. Dieu merci, dans ce cas-ci, il y a les réseaux sociaux pour nous le rappeler.
BBC Afrique a interviewé un étudiant nigérian en Ukraine qui laisse carrément tomber : «Ils nous ont vraiment traité comme des animaux».
Où est donc passé le mouvement Black Lives Matter, dont l’ampleur avait dépassé toutes les frontières?
Dans ce contexte de guerre, est-ce que la vie des Noirs compte? Non. Comme l’histoire nous l’a si souvent appris, c’est dead...
D’ailleurs, les expertes qui ont parlé avec le 24 heures à ce propos ont été claires : la situation est choquante, mais pas étonnante.
«La Pologne comme les autres pays limitrophes de l’Ukraine ont rapidement réagi à l’invasion par la Russie. Ils se sont montrés très ouverts envers le peuple ukrainien. Mais ce sont des pays avec des gouvernements conservateurs, voire populistes, voire fascistes. Ils entretiennent des politiques extrêmement violentes à l’égard des personnes migrantes. Nonobstant la situation actuelle en Ukraine, tout ça demeure», mentionne la directrice générale d'Amnistie internationale Canada francophone, France-Isabelle Langlois.
Ça dit tout.
Heureusement, il y a les réseaux sociaux. On peut suivre des créateurs de contenu qui nous donnent l’heure juste et qui dépeignent un portrait de cette réalité raciste.
Je suis abonnée désormais à Blaq Sauc. C’est une créatrice de contenu noire qui habite l’Ukraine, suivie par plus de 56 000 abonnés sur TikTok et 20 000 sur Instagram.
24heures/ MCP, via mediacongo.net