Propos du chef de l’État sur l’armée et la police: “C’est comme s’il était en train de se condamner” Prof Dady Saleh

Les propos tenus par le chef de l’État Félix Tshisekedi à Abidjan sont jugés déplacés par certains Observateurs.

En effet, en parlant de l’armée le Président de la République a laissé entendre que l’armée y est pour quelque chose sur la situation actuelle de l’insécurité à l’Est du pays tout en évoquant les réformes qu’il veut initier dans ce secteur. Pour l’analyste politique, le Professeur Dady Saleh, le chef de l’État a été mal conseillé d’étaler en nue l’armée à l’étranger. A l’en croire, en sa qualité de chef des armés et garant de la nation, l’endroit n’était pas bien choisis pour faire cette déclaration. Une sortie de plus qui décourage les troupes engagées au front. Pour ce dernier le Président de la République devrait seulement revoir la politique de la défense au lieu de s’attaquer au corps armé.

“Je ne pense que c’était indiqué dans des séances comme ça à l’extérieur de parler de notre armée de la sorte. Il faut bien comprendre que nous avons selon moi, plus un problème de politique de la défense que plutôt de l’armée dans son vrai sens de mot. On a un problème de politique de sécurité, et curieusement c’est lui le responsable, c’est comme si il était entrain de se condamner disant qu’il n’arrive pas à impulser notre armée à lui donner assez des mots pour que nous puissions arriver à la sécurité, à la paix, donc, si nous sommes en Insécurité moi je n’ai pas seulement à condamner la police directement, je condamne celui qui dirige la police et celui le chef suprême. Parfois on ne comprend pas ce qu’on représente voilà pourquoi je dis qu’il a été mal conseillé, et il n’est plus dans l’opposition, il est le chef,  le garant de la nation. Nous n’avons pas besoin de la dénonciation du chef de l’État nous avons besoin plus de l’efficacité et de résultats. Il devrait selon moi s’excuser auprès des nos braves militaires qui meurent et parfois sans avoir la nourriture, munitions, en Ituri, à Beni et partout en RDC” explique le professeur Dady Saleh.