EPST : entre grève des enseignants et sabotage de la gratuité de l'enseignement, Nicolas Kazadi accusé de gripper la machine

Le malaise entre le gouvernement et l'intersyndicale des syndicats des enseignants de l'EPST est loin de s'apaiser.

Réunis mardi 17 mai dans la salle de l'amphithéâtre New Hôtel de Makani à Mbanza Ngungu, les leaders syndicalistes ont exprimé leur coup de gueule en menaçant le gouvernement qui s'est montré incapable de respecter ses engagements pris à Mbuela Lodge, en ce qui concerne la situation d'environ 70.000 Nouvelles Unités jusque là impayées.

Sans surprise, ils ont indexé le ministre des Finances, Nicolas Kazadi d'être à la base de ce blocage.

"Par rapport à ces accords, le gouvernement s'était engagé à payer toutes les N.U au cours du premier trimestre 2022. Force est de constater que la paie attendue n'est pas toujours exécutée. Le dossier traîne toujours au niveau du ministère des Finances", ont-ils relevé au cours de leur déclaration.

Ainsi, l'intersyndicale des syndicats des enseignants de l'EPST promettent de tenir le gouvernement seul responsable de tout ce qui adviendrait à défaut d'un décaissement immédiat et sans condition de la paie complémentaire du mois d'avril 2022 des enseignants N.U et les frais de fonctionnement des établissements scolaires endéans 48h à dater de la diffusion de leur communication.

En outre, les leaders syndicalistes ont demandé au Chef du gouvernement d'instruire le ministre des Finances de "libérer illico presto la paie complémentaire des enseignants pour le mois d'avril 2022".