Politique
Robert Maungano Kiyoka de la coalition Lamuka s’indigne de constater que le président de la République, arrivé mardi à Luanda, ne tire pas les leçons du passé.
L’opposant souligne que c’est « le Rwanda qui agresse le Congo à travers le M23 et qu’il est inacceptable que lorsqu’un pays nous agresse, que nous continuons à entretenir des relations diplomatiques avec celui-ci ».
« Cette guerre ici est une complicité entre Monsieur Félix Tshisekedi et Paul Kagame qui visent à agenouiller le peuple congolais et à occuper une partie du Congo. Là, ils vont essayer de peaufiner d’autres stratégies qui vont les aider d’atteindre leurs objectifs. Malheureusement, ils seront bloqués par la vaillance du peuple congolais parce que ce peuple n’est pas d’accord que son pays soit livré au Rwanda. On n’est pas d’accord et on ne peut pas espérer quelque chose de bon qui va venir de Luanda entre messieurs Félix et Paul Kagame. Nous ne pouvons que continuer à appeler les Congolais à demeurer vigilants pour que nous soyons capables de contrôler ce que messieurs Félix et Kagame sont en train de faire contre notre pays », a-t-il sévèrement prévenu.
Félix Tshisekedi et Paul Kagame se retrouvent ce mercredi à Luanda en Angola au plus fort de la crise entre les deux pays. Kinshasa accuse le Rwanda de violer son territoire sous couvert du mouvement terroriste M23.
« Nous rappelons que nous nous opposons à tout type de dialogue entre la RDC et le Rwanda. Nous rappelons qu’au moment où nous parlons, les troupes rwandaises/M23 occupent encore une partie du territoire congolais », ont déclaré dans un communiqué les mouvements citoyens affirmant être « sidérés » que le président Tshisekedi accepte d’aller à cette rencontre.
Très influents et relevant de la société civile, les mouvements citoyens ont mis en garde Tshisekedi « de ne pas engager la République dans des accords supplémentaires qui mettraient davantage en péril la souveraineté économique et territoriale de notre pays ». A la veille de la rencontre, l’Union européenne (UE) a invité « tous les pays parties concernées à s’impliquer activement et à éviter tout ce qui est de nature à entraver le processus », a déclaré, dans une publication sur Twitter, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne.
Josep Borrell
Le cardinal Fridolin Ambongo, archévêque de Kinshasa, avait lancé, dimanche, un appel à l’implication directe de l’Église catholique dans la résolution des conflits. Le pape François avait appelé plus tôt dans un message à « faire taire » les armes dans la région. Le président Paul Kagame a déclaré dans un entretien, lundi, que le conflit nécessitait une approche politique et non militaire. Tshisekedi a déclaré, fin juin, avoir résolu d’orienter les efforts « vers le double front diplomatique et militaire ».
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