Provinces
Les audiences dans le procès en appel du viol collectif sur les femmes détenues à la Kasapa ont débuté le 15 juin dernier. Mais malheureusement renvoyées pour le 27 juillet puis pour le 17 août prochain. La raison, les prisonniers n’étaient pas notifiés. Pour cinq ONG des droits de l’homme, le procès doit aller vite. Et c’est pour permettre aux victimes d’être fixées une fois pour toutes. Ainsi, les ONG invitent le gouvernement provincial à s’impliquer dans l’affaire en vue de trouver des solutions pour la comparution des prévenus.
AFIA MAMA, ALFA, FONDATION PANZI, JUSTICIA Asbl et LAVO, ne comprennent pas comment les prévenus n’étaient pas notifiés. Et pourtant, le procès en appel est de leur initiative. Pendant que les victimes vivent dans l’incertitude. ”Ceci constitue une très grande difficulté et renforce davantage la vulnérabilité des victimes”, lit-on, dans un communiqué rendu public le 08 août dernier. Et le communiqué ajoute : ”Les audiences en appel ont débuté avec espoir qu’elles n’allaient pas prendre beaucoup de temps. En sorte que les victimes s’assurent de l’exécution ou pas de la décision prise par le premier juge qui les avait condamnés en première instance”.
Une double punition
Pour ces cinq ONG, faire traîner ce procès en appel constitue une punition pour ces victimes. ”Est-ce une autre façon, par cette procédure aussi dilatoire qu’elle soit, de punir plus les victimes dont les traumatismes persistent encore ?”, s’interrogent-elles. De plus, les ONGDH ont appris des sources concordantes, par ailleurs, que les conditions sécuritaires ne pourraient pas permettre au Parquet Général près de la Cour d’Appel du Haut-Katanga d’extraire les prévenus de la prison de Buluo vers la prison de la Kasapa où se tiennent les audiences. Voilà qui justifie leur recours au gouvernement provincial pour que celui-ci s’implique en finançant la Cour d’Appel du Haut-Katanga, appuie également les autres auxiliaires de la justice qui vont poser des actes dans le dossier et surtout renforce la sécurité à la prison de la Kasapa en vue d’éviter tout dérapage.
En rappel, les sieurs Ntumba Ndjibu Pato et consorts étaient poursuivis pour incendie volontaire, viol à l’aide de violence et tentative d’évasion. Ils avaient écopé de 15 ans de servitude pénale principale chacun. Et 5 000usd de dommages-intérêts à allouer à chaque victime.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesPolitique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)
19.04.2024, 14 commentairesPolitique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’
19.04.2024, 13 commentairesEconomie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)
18.04.2024, 11 commentaires
Ils nous font confiance