Présence supposée des militaires rwandais dans certains coins du Kongo Central : enfin, la vérité !

Samedi, 24 septembre 2022-Depuis son élection à la tête du Kongo Central, le Gouverneur Guy Bandu Ndungidi qui est plus que déterminé à changer les choses dans cette province et ce, dans tous les domaines tant socio-économiques que politico-culturelles, ne cesse d’être l’objet des cabales de toutes sortes de la part de ses nombreux détracteurs qui l’accusent de tous les péchés d’Israël.

Après avoir enregistré des cuisants échecs dans leurs missions machiavéliques, ces derniers qui tiennent à tout prix à lui causer du tort, ont en effet peaufiné d’autres stratégies nuisantes dans leur laboratoire en faisant circuler, à travers les réseaux sociaux, des informations sur la présence supposée des militaires rwandais dans certains coins et recoins du Kongo Central.

En l’occurrence dans le territoire de Mbanza-Ngungu, secteur de Ntimansi et plus spécialement dans les villages de Boko, Kimaza et Mbanza-Ngoyo.

Ces informations montées de toute pièce et cousues à la hâte, reprises dans certains médias tant audiovisuels, écrits qu’en ligne du pays sans devoir procéder à leur vérification, n’a pas cependant laissé indifférent le Chef de l’Exécutif provincial, accusé à tort ou à raison avoir facilité l’infiltration supposée de ces soldats étrangers.

Pour fixer une fois pour toute l’opinion publique, il a dû dépêcher partout où l’on signalait la présence, à travers sa province, des militaires rwandais, une mission composée aussi bien des officiers de la 12ème Région Militaire que des professionnels des médias locaux triés sans critères à la volée ; laquelle a été conduite par Danny Bavuidi, Conseiller en charge de Communication du Gouverneur de province.

Alors que pour une telle mission sensible et à haut risque, l’on devrait également associer dans cette délégation le ministre provincial en charge de l’intérieur qui devrait aussi être placé à sa tête. Était-il absent de Matadi où on a tout simplement voulu le mettre à l’écart ? La question reste posée.

Qu’à cela ne tienne !

À noter que partout où cette mission est passée, elle ne s’est limitée qu’à interroger les paysans et à échanger, à travers les séances de travail, avec les autorités tant civiles, militaires que religieuses des entités visitées qui ont éclairé sa lanterne en lui rassurant que toutes les informations qui ont fait la toile des réseaux sociaux n’existeraient que dans l’imagination des auteurs de cette intrigue qui n’avait pour objectif primordial que de nuire à l’autorité du Gouverneur Guy Bandu Ndungidi ; balayant ainsi d’un revers de la main le grossier mensonge délibérément orchestrée par les officines diaboliques.

Il est donc claire comme de l’eau de la source qu’après que cette mission ait réalisé ses investigations, il a été conclu qu’aucune présence supposée des militaires rwandais n’est signalée au Kongo Central.

Mais pour les analystes politiques de tout bord, une mission d’investigation sérieuse ne se réalise pas en l’espace d’un matin mais plutôt pendant des semaines voire des mois. Ce qui n’a pas été le cas avec cette mission qui s’est livrée à la précipitation.

Alain Lutete, Président des jeunes de Gombe-Matadi et de Ntimansi, il confirme la présence des militaires rwandais dans cette partie du territoire de Mbanza-Ngungu.

Ces derniers, renchérit-il, sont plutôt intégrés dans l’AFOMAT qui, selon lui, est une unité au sein des FARDC.

C’est ce qui justifierait l’affectation, il y a plusieurs mois, d’un bataillon des militaires congolais dans leur contrée qui, depuis des lustres, n’a déjà connu ni trouble et moins encore d’insécurité.

Raison pour laquelle, dénonce-t-il la présence de ce bataillon mélangé des soldats congolais et rwandais qui, a-t-il indiqué, cacherait beaucoup de choses.

Par conséquent, il sollicite des autorités congolaises leur retrait dans l’immédiat pour ne laisser que la police.

Contacté, un confrère ayant fait partie de cette mission rejette les allégations du Président de la jeunesse qui serait manipulé à outrance par une certaine mouvance politique avant de confirmer davantage qu’il n’y a aucun sujet rwandais dans le territoire de Mbanza-Ngungu.