En marge de la 51ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève: plaidoyer pour le retrait échelonné de la MONUSCO

L’initiative est de Paul Nsapu Mukulu, vice-président de la FIDH

Le vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et président de la Ligue des électeurs, Paul Nsapu Mukulu, prend part aux travaux de la 51è session du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations Unies à Genève, en Suisse.

Se confiant à la presse en marge de ces assises, Paul Nsapu a, au sujet de la situation sécuritaire qui sévit en République Démocratique du Congo, a dit plaider pour un retrait échélonné de la MONUSCO, afin d’éviter une éventuelle rupture dans la documentation des cas de violation des droits humains à travers le pays.

“Nous voulons, par exemple, qu’on puisse veiller à ce que le retrait de la MONUSCO soit progressif et échelonné. Que cela soit accompagné du renforcement des capacités du BCNUDH, afin qu’il puisse poursuivre le travail de documentation des violations des droits humains sur l’ensemble du territoire national”, a déclaré Paul Nsapu.

Le vice-président de la FIDH veut également que la session qui se tient à Genève mentionne l’appui à apporter au gouvernement congolais dans la formation des forces de protection en RDC.

Le responsable de la Ligue nationale des électeurs fait aussi un plaidoyer pour que le Parlement produise, au cours de cette session de septembre, la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme.